Titre : | ETUDE PROSPECTIVE DU PROFIL DES HORMONES SEXUELLES CHEZ LA FEMME MENOPAUSEE ATTEINTE DE POLYARTHRITE RHUMATHOIDE | Type de document : | thèse | Auteurs : | DASSI CORINNE SOLENE BIGNON, Auteur | Année de publication : | 2008 | Langues : | Français (fre) | Mots-clés : | POLYARTHRITE RHUMATOIDE HORMONES SEXUELLES MENOPAUSE DHEA-S TESTOSTERONE | Index. décimale : | WA SANTE PUBLIQUE - PROFESSION MEDICALE | Résumé : | La polyarthrite rhumatoïde est le chef de fil des rhumatismes inflammatoires chroniques. Il s’agit d’une affection sévère multifactorielle à prédominance féminine (sex ratio 1/3). Le rôle possible des stéroïdes sexuels dans la pathogénie de la polyarthrite rhumatoïde a suscité un intérêt considérable et a fait l’objet de nombreuses études au cours des 20 dernières années. Il a été suggéré qu’une synthèse insuffisante des hormones stéroïdes pourrait prédisposer à la maladie.
Nous avons mené une étude prospective chez une population de femmes ménopausées atteintes de polyarthrite rhumatoïde dans le but d’évaluer l’effet de la concentration de ces hormones dans la survenue de cette pathologie.
Quarante femmes ménopausées souffrant de polyarthrite rhumatoïde et 40 femmes témoins appariées pour l’âge et le sexe ont été recrutées. Les concentrations sériques des hormones sexuelles ont été déterminées par electrochimiluminescence (autoanalyseur Elecsys 2010 de Roche Diagnostics).
L’âge moyen de la population étudiée était de 54,3 ans (5,92) [43-71].L’âge moyen de la ménopause de nos patientes était de 50 ans [43-56].
Sur le plan clinique, les antécédents médicaux des malades étaient marqués par l’hypertension artérielle et le diabète.
La comparaison des marqueurs biologiques entre les patients et les témoins a révélé une baisse du taux de DHEA-S et de testostérone statistiquement très significative dans la série de femmes atteintes de polyarthrite rhumatoïde. Le taux moyen de DHEA-S était de 86,59µg/dl chez les témoins et 27,47µg/dl chez les femmes malades avec un indice p<0,001. Le taux moyen de testostérone chez la série témoin était de 1,70ng/ml et de 0,18 ng/ml chez les malades avec p=0,004.
La comparaison des autres marqueurs biologiques n’a pas montré de différence statistiquement significative.
Par ailleurs, nous avons recherché une éventuelle corrélation entre les taux sériques des hormones sexuelles et la valeur de la densité minérale osseuse. Les résultats trouvés n’ont pas montré de corrélation significative.
A travers notre étude et les séries publiées, il ressort que les hormones sexuelles jouent un rôle important dans la pathologie de la polyarthrite rhumatoïde, surtout le DHEA-S et la testostérone dont le déficit influence l’apparition de la polyarthrite rhumatoïde et accentue sa sévérité.
| Numéro (Thèse ou Mémoire) : | P0262008 | Président : | CHABRAOUI LAYACHI | Directeur : | TELLAL SAIDA | Juge : | ACHEMLAL LAHCEN |
ETUDE PROSPECTIVE DU PROFIL DES HORMONES SEXUELLES CHEZ LA FEMME MENOPAUSEE ATTEINTE DE POLYARTHRITE RHUMATHOIDE [thèse] / DASSI CORINNE SOLENE BIGNON, Auteur . - 2008. Langues : Français ( fre) Mots-clés : | POLYARTHRITE RHUMATOIDE HORMONES SEXUELLES MENOPAUSE DHEA-S TESTOSTERONE | Index. décimale : | WA SANTE PUBLIQUE - PROFESSION MEDICALE | Résumé : | La polyarthrite rhumatoïde est le chef de fil des rhumatismes inflammatoires chroniques. Il s’agit d’une affection sévère multifactorielle à prédominance féminine (sex ratio 1/3). Le rôle possible des stéroïdes sexuels dans la pathogénie de la polyarthrite rhumatoïde a suscité un intérêt considérable et a fait l’objet de nombreuses études au cours des 20 dernières années. Il a été suggéré qu’une synthèse insuffisante des hormones stéroïdes pourrait prédisposer à la maladie.
Nous avons mené une étude prospective chez une population de femmes ménopausées atteintes de polyarthrite rhumatoïde dans le but d’évaluer l’effet de la concentration de ces hormones dans la survenue de cette pathologie.
Quarante femmes ménopausées souffrant de polyarthrite rhumatoïde et 40 femmes témoins appariées pour l’âge et le sexe ont été recrutées. Les concentrations sériques des hormones sexuelles ont été déterminées par electrochimiluminescence (autoanalyseur Elecsys 2010 de Roche Diagnostics).
L’âge moyen de la population étudiée était de 54,3 ans (5,92) [43-71].L’âge moyen de la ménopause de nos patientes était de 50 ans [43-56].
Sur le plan clinique, les antécédents médicaux des malades étaient marqués par l’hypertension artérielle et le diabète.
La comparaison des marqueurs biologiques entre les patients et les témoins a révélé une baisse du taux de DHEA-S et de testostérone statistiquement très significative dans la série de femmes atteintes de polyarthrite rhumatoïde. Le taux moyen de DHEA-S était de 86,59µg/dl chez les témoins et 27,47µg/dl chez les femmes malades avec un indice p<0,001. Le taux moyen de testostérone chez la série témoin était de 1,70ng/ml et de 0,18 ng/ml chez les malades avec p=0,004.
La comparaison des autres marqueurs biologiques n’a pas montré de différence statistiquement significative.
Par ailleurs, nous avons recherché une éventuelle corrélation entre les taux sériques des hormones sexuelles et la valeur de la densité minérale osseuse. Les résultats trouvés n’ont pas montré de corrélation significative.
A travers notre étude et les séries publiées, il ressort que les hormones sexuelles jouent un rôle important dans la pathologie de la polyarthrite rhumatoïde, surtout le DHEA-S et la testostérone dont le déficit influence l’apparition de la polyarthrite rhumatoïde et accentue sa sévérité.
| Numéro (Thèse ou Mémoire) : | P0262008 | Président : | CHABRAOUI LAYACHI | Directeur : | TELLAL SAIDA | Juge : | ACHEMLAL LAHCEN |
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