Titre : | COSMETOLOGIE SOLAIRE | Type de document : | thèse | Auteurs : | MASTOUR IKBAL, Auteur | Année de publication : | 2008 | Langues : | Français (fre) | Mots-clés : | PEAU SOLEIL PHOTOPROTECTION COSMETIQUE ECRANS FILTRES | Index. décimale : | WA SANTE PUBLIQUE - PROFESSION MEDICALE | Résumé : | L’homme est fait naturellement pour vivre au soleil, pour profiter de ses effets bénéfiques sur le psychisme et la santé en général. Rester en permanence à l’ombre du soleil, c’est priver notre organisme de phénomènes vitaux ; cependant on n’a pas le droit de bronzer au détriment de sa santé, en s’exposant inconsidérément dans des conditions traumatisantes, faisant courir des risques (immédiats et tardifs) à notre peau.
Pour réduire les effets néfastes des UV sur notre peau, l’éviction solaire aux heures les plus chaudes et la protection vestimentaire systématique constituent les deux mesures essentielles. Ce n’est qu’en troisième position que se place l’application régulière des cosmétiques solaires, encore faut-il que ces produits soient efficaces et dénués d’effets secondaires.
Au moment de choisir un produit solaire, le consommateur est volontiers désemparé du fait de la multiplicité des crèmes solaires, du fait de la «course » aux indices de protection que se livrent les industriels, du fait de
la spécificité de certaines gammes indiquées pour des problèmes cutanées particuliers (peaux sèches, peaux grasses..), ainsi que des propriétés annexes revendiquées en fonction des actifs complémentaires ajoutés à la composition
( hydratation superficielle, fonction adoucissante..). Pour le consommateur, cette surenchère marketing est souvent source de confusion et ne permet pas toujours de choisir le produit le plus adapté à son phototype et à l’ensoleillement.
Dans ce contexte, chacun des acteurs de la protection solaire doit assumer sa propre responsabilité. Celle du fabricant est de proposer des produits les plus efficaces et les plus sûrs possible et de faire une information objective. Les médecins et les professionnels de santé ne peuvent pas assurer
à eux seuls l’information de toute la population. Leur responsabilité concerne plutôt les sujets à risque ou demandeurs d’information. Les dispensateurs
de produits ont un rôle de conseil qui exige une formation adaptée.
Le cosméceutique mériterait une place définie entre la réglementation en vigueur et rigoureuse des médicaments et de la cosmétologie d’hygiène, de simple protection, et de parure. A ce sujet, il est indispensable d’instaurer à l’échelle nationale une législation à l’image de la législation européenne et française, avec obligation d’un dossier pour mise sur le marché des produits cosmétiques, avec évaluation de la sécurité et preuves de l’efficacité. De plus, cette législation devrait protéger le consommateur, à la fois du risque thérapeutique et du message publicitaire et apporter une assurance proche de la pharmacovigilance des médicaments, afin de suivre les effets indésirables
des cosmétiques et de protéger au mieux le consommateur.
| Numéro (Thèse ou Mémoire) : | P0382008 | Président : | BENSOUDA YAHYA | Directeur : | BENSOUDA YAHYA | Juge : | SENOUCI KARIMA | Juge : | LAATRIS AABDELKADER | Juge : | SEKKAT ABDELHAK |
COSMETOLOGIE SOLAIRE [thèse] / MASTOUR IKBAL, Auteur . - 2008. Langues : Français ( fre) Mots-clés : | PEAU SOLEIL PHOTOPROTECTION COSMETIQUE ECRANS FILTRES | Index. décimale : | WA SANTE PUBLIQUE - PROFESSION MEDICALE | Résumé : | L’homme est fait naturellement pour vivre au soleil, pour profiter de ses effets bénéfiques sur le psychisme et la santé en général. Rester en permanence à l’ombre du soleil, c’est priver notre organisme de phénomènes vitaux ; cependant on n’a pas le droit de bronzer au détriment de sa santé, en s’exposant inconsidérément dans des conditions traumatisantes, faisant courir des risques (immédiats et tardifs) à notre peau.
Pour réduire les effets néfastes des UV sur notre peau, l’éviction solaire aux heures les plus chaudes et la protection vestimentaire systématique constituent les deux mesures essentielles. Ce n’est qu’en troisième position que se place l’application régulière des cosmétiques solaires, encore faut-il que ces produits soient efficaces et dénués d’effets secondaires.
Au moment de choisir un produit solaire, le consommateur est volontiers désemparé du fait de la multiplicité des crèmes solaires, du fait de la «course » aux indices de protection que se livrent les industriels, du fait de
la spécificité de certaines gammes indiquées pour des problèmes cutanées particuliers (peaux sèches, peaux grasses..), ainsi que des propriétés annexes revendiquées en fonction des actifs complémentaires ajoutés à la composition
( hydratation superficielle, fonction adoucissante..). Pour le consommateur, cette surenchère marketing est souvent source de confusion et ne permet pas toujours de choisir le produit le plus adapté à son phototype et à l’ensoleillement.
Dans ce contexte, chacun des acteurs de la protection solaire doit assumer sa propre responsabilité. Celle du fabricant est de proposer des produits les plus efficaces et les plus sûrs possible et de faire une information objective. Les médecins et les professionnels de santé ne peuvent pas assurer
à eux seuls l’information de toute la population. Leur responsabilité concerne plutôt les sujets à risque ou demandeurs d’information. Les dispensateurs
de produits ont un rôle de conseil qui exige une formation adaptée.
Le cosméceutique mériterait une place définie entre la réglementation en vigueur et rigoureuse des médicaments et de la cosmétologie d’hygiène, de simple protection, et de parure. A ce sujet, il est indispensable d’instaurer à l’échelle nationale une législation à l’image de la législation européenne et française, avec obligation d’un dossier pour mise sur le marché des produits cosmétiques, avec évaluation de la sécurité et preuves de l’efficacité. De plus, cette législation devrait protéger le consommateur, à la fois du risque thérapeutique et du message publicitaire et apporter une assurance proche de la pharmacovigilance des médicaments, afin de suivre les effets indésirables
des cosmétiques et de protéger au mieux le consommateur.
| Numéro (Thèse ou Mémoire) : | P0382008 | Président : | BENSOUDA YAHYA | Directeur : | BENSOUDA YAHYA | Juge : | SENOUCI KARIMA | Juge : | LAATRIS AABDELKADER | Juge : | SEKKAT ABDELHAK |
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