Titre : | ALIMENTATION DE L'ENFANT ET DE L'ADOLESCENT ET REGIMES DIVERS EN PATHOLOGIES PEDIATRIQUES | Type de document : | thèse | Auteurs : | OUAHROUCH MALIKA, Auteur | Année de publication : | 2008 | Langues : | Français (fre) | Mots-clés : | Diététique Enfant Alimentation Régime. | Index. décimale : | WA SANTE PUBLIQUE - PROFESSION MEDICALE | Résumé : | L’accumulation de donnée nouvelles dans divers domaines ; gastro-entérologie, endocrinologie, physiologie rénale, métabolisme intermédiaire, biologie du développement, a permis ces dernières années une meilleure approche de ce que peut être l’alimentation souhaitable de l’enfant. La supériorité du lait maternel, déjà bien établis s’en est trouvée conforté. L’allaitement artificiel n’est donc envisagé que comme une solution de remplacement. Le lait de vache est le substitut le plus couramment utilisé. Les technique industrielles permettent actuellement l’apparition sur le marché de formules de plus en plus adaptée au nourrisson. Toutefois, si les formules lactés respectant les grands impératifs nutritionnels, leur sophistication n’a pas atteint la qualité du lait maternel.
Apres une période lactés exclusive, la diversification alimentaire est idéalement entreprise après 6 mois et jamais avant 4 mois. Les aliments (légumes fruit, viandes, poisson, œufs….) sont introduits progressivement soit sous forme nature soit sous forme de petits pots. Par la suite sont introduites les farines qui respectent l’immaturité digestive du nourrisson. La fréquence trop grande des erreurs nutritionnelles (erreurs de reconstitution des aliments lactés diététiques, utilisation excessive ou trop précoce des farines…) souligne l’intérêt d’un enseignement rigoureux et permanent auprès des familles, des principes et de la conduite pratique de l’alimentation des nourrissons.
Dans une optique de prévention des allergies alimentaires, certaines mesures sont largement bénéfiques (allaitement maternel prolongé, privilégier les laits «HA», introduction différée des aliments…) et peuvent être entreprises surtout chez l’enfant « à risque» en raison du terrain familial.
Comme un adulte, un enfant de plus de trois ans devrait consommer suffisamment de fruits et de légumes pour leurs apports en vitamines, minéraux, fibres et pour leur faible apport calorique. Consommer à chaque repas des féculents pour leurs apports en glucides complexes et l’effet de satiété qu’ils procurent. Consommer suffisamment, mais sans excès, de produits laitiers pour leurs apports en calcium. Consommer sans excès, pour leurs apports en protéines, de la viande, des oeufs ou du poisson. Limiter sa consommation de matières grasses ajoutées, de produits sucrés et de sel et enfin éviter de passer trop de temps à des activités sédentaires et favoriser les activités physiques, qui contribuent à prévenir l’obésité et d’autres maladies chroniques. En outre, il faut exclure toute consommation d’alcool.
En ce qui concerne les intolérants aux protéines du lait de vache, les intolérants au lactose, les intolérants au gluten, au glucose-galactose, au fructose et les intolairants au saccharose-isomaltose…une diététique spécifique basée sur les régimes d’exclusion est instaurée afin de maintenir ou de restituer un bon état nutritionnel, une croissance normale et un développement psychomoteur satisfaisant. Dans ce contexte les différents types de lait et de farines existant sur le marché ne sont que l’expression de la diversité des besoins de chaque nourrisson selon son age et sa physiologie.
L'alimentation joue, également, un rôle clé dans le traitement de la plupart des maladies digestives du nourrisson et du jeune enfant : diarrhée aiguë, troubles fonctionnels du transit, intolérances alimentaires spécifiques, mais aussi phénylcétonurie ou galactosémie dont l'évolution clinique est directement corrélée à la précocité de la prise en charge diététique. Citons aussi la mucoviscidose où une alimentation hypercalorique et suffisamment riche en graisses a montré son efficacité dans le pronostic à long terme.
Dans tout ces cas, la diététique spécifique a pour objectif le traitement ou la prévention des affections citées plus haut en faisant disparaître leurs troubles cliniques tout en assurant le maintien ou la restitution d’un bon état nutritionnel, une croissance somatique normale et un développement psychomoteur satisfaisant.
| Numéro (Thèse ou Mémoire) : | P0742008 | Président : | CHABRAOUI LAYACHI | Directeur : | KANOUNI NAWAL | Juge : | ERREIMI NAIMA |
ALIMENTATION DE L'ENFANT ET DE L'ADOLESCENT ET REGIMES DIVERS EN PATHOLOGIES PEDIATRIQUES [thèse] / OUAHROUCH MALIKA, Auteur . - 2008. Langues : Français ( fre) Mots-clés : | Diététique Enfant Alimentation Régime. | Index. décimale : | WA SANTE PUBLIQUE - PROFESSION MEDICALE | Résumé : | L’accumulation de donnée nouvelles dans divers domaines ; gastro-entérologie, endocrinologie, physiologie rénale, métabolisme intermédiaire, biologie du développement, a permis ces dernières années une meilleure approche de ce que peut être l’alimentation souhaitable de l’enfant. La supériorité du lait maternel, déjà bien établis s’en est trouvée conforté. L’allaitement artificiel n’est donc envisagé que comme une solution de remplacement. Le lait de vache est le substitut le plus couramment utilisé. Les technique industrielles permettent actuellement l’apparition sur le marché de formules de plus en plus adaptée au nourrisson. Toutefois, si les formules lactés respectant les grands impératifs nutritionnels, leur sophistication n’a pas atteint la qualité du lait maternel.
Apres une période lactés exclusive, la diversification alimentaire est idéalement entreprise après 6 mois et jamais avant 4 mois. Les aliments (légumes fruit, viandes, poisson, œufs….) sont introduits progressivement soit sous forme nature soit sous forme de petits pots. Par la suite sont introduites les farines qui respectent l’immaturité digestive du nourrisson. La fréquence trop grande des erreurs nutritionnelles (erreurs de reconstitution des aliments lactés diététiques, utilisation excessive ou trop précoce des farines…) souligne l’intérêt d’un enseignement rigoureux et permanent auprès des familles, des principes et de la conduite pratique de l’alimentation des nourrissons.
Dans une optique de prévention des allergies alimentaires, certaines mesures sont largement bénéfiques (allaitement maternel prolongé, privilégier les laits «HA», introduction différée des aliments…) et peuvent être entreprises surtout chez l’enfant « à risque» en raison du terrain familial.
Comme un adulte, un enfant de plus de trois ans devrait consommer suffisamment de fruits et de légumes pour leurs apports en vitamines, minéraux, fibres et pour leur faible apport calorique. Consommer à chaque repas des féculents pour leurs apports en glucides complexes et l’effet de satiété qu’ils procurent. Consommer suffisamment, mais sans excès, de produits laitiers pour leurs apports en calcium. Consommer sans excès, pour leurs apports en protéines, de la viande, des oeufs ou du poisson. Limiter sa consommation de matières grasses ajoutées, de produits sucrés et de sel et enfin éviter de passer trop de temps à des activités sédentaires et favoriser les activités physiques, qui contribuent à prévenir l’obésité et d’autres maladies chroniques. En outre, il faut exclure toute consommation d’alcool.
En ce qui concerne les intolérants aux protéines du lait de vache, les intolérants au lactose, les intolérants au gluten, au glucose-galactose, au fructose et les intolairants au saccharose-isomaltose…une diététique spécifique basée sur les régimes d’exclusion est instaurée afin de maintenir ou de restituer un bon état nutritionnel, une croissance normale et un développement psychomoteur satisfaisant. Dans ce contexte les différents types de lait et de farines existant sur le marché ne sont que l’expression de la diversité des besoins de chaque nourrisson selon son age et sa physiologie.
L'alimentation joue, également, un rôle clé dans le traitement de la plupart des maladies digestives du nourrisson et du jeune enfant : diarrhée aiguë, troubles fonctionnels du transit, intolérances alimentaires spécifiques, mais aussi phénylcétonurie ou galactosémie dont l'évolution clinique est directement corrélée à la précocité de la prise en charge diététique. Citons aussi la mucoviscidose où une alimentation hypercalorique et suffisamment riche en graisses a montré son efficacité dans le pronostic à long terme.
Dans tout ces cas, la diététique spécifique a pour objectif le traitement ou la prévention des affections citées plus haut en faisant disparaître leurs troubles cliniques tout en assurant le maintien ou la restitution d’un bon état nutritionnel, une croissance somatique normale et un développement psychomoteur satisfaisant.
| Numéro (Thèse ou Mémoire) : | P0742008 | Président : | CHABRAOUI LAYACHI | Directeur : | KANOUNI NAWAL | Juge : | ERREIMI NAIMA |
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