Titre : | LA LEISHMANIOSE CUTANEE CHEZ L'ENFANT DANS SE FORME ASSOCIEE A PROPOS DE 02 CAS | Type de document : | thèse | Auteurs : | DAOUDI MOUHCIN, Auteur | Année de publication : | 2008 | Langues : | Français (fre) | Mots-clés : | EPIDEMIOLOGIE CLINIQUE DIAGNOSTIC TRAITEMENT | Index. décimale : | WA SANTE PUBLIQUE - PROFESSION MEDICALE | Résumé : | â–ª La leishmaniose cutanée est une anthropozoonose, due à des protozoaires genre Leishmania, transmise par un insecte diptère dénommé phlébotome. Les réservoirs du parasite sont multiples : les rongeurs sauvages, les mammifères, l’homme et le chien.
â–ª Elle est relativement fréquente chez l’enfant, particulièrement au cours de la deuxième décennie.
â–ª Le Bassin méditerranéen, le Moyen Orient, l’Afrique tropicale, l’Afrique du Nord, le sud de l’Europe… représentent les principales zones d’endémie.
â–ª La leishmaniose cutanée dans sa forme commune et localisée est due à L. tropica et L. major (L.infantum variété dermotrope existe plus fréquemment au Maroc).
â–ª La leishmaniose cutanée est caractérisée par un polymorphisme clinique important, avec possibilité de survenue de formes diffuses, de formes atypiques simulant d’autres dermatoses, d’extension muqueuse réalisant la leishmaniose cutanéo-muqueuse, d’atteinte viscérale concomitante réalisant une forme associée de la leishmaniose cutanée. Polymorphisme conditionné en grande partie par l’espèce de Leishmania infestante et l’état immunitaire de l’hôte.
â–ª La leishmaniose cutanée dans sa forme typique réalise le classique bouton d’orient : papule rouge indolore siégeant sur la peau au niveau des zones découvertes (visage +++, cou, bras et jambes) qui s’indure par la suite avant de s’ulcérer et de se recouvrir d’une croûte, deux types de lésions distinctes :
Û° Forme dite sèche.
Û° Forme dite humide avec une lésion plus creusante et évolution traînante et risque plus important de cicatrices inesthétiques.
â–ª Le diagnostic est d’abord clinique et repose sur la notion de séjour en zone d’endémie et sur la mise en évidence de la lésion cutanée, la biologie permet à la fois la confirmation du diagnostic et le diagnostic positif lors des présentations atypiques, elle est basée essentiellement sur l’examen direct et la culture sur milieu NNN après prélèvement au niveau de la lésion ainsi que sur la sérologie spécifique de la leishmaniose.
â–ª On dispose actuellement d’un arsenal thérapeutique très large pour traiter cette affection avec cependant une molécule de référence qu’est l’antimoniate de N-méthylglucamine (Glucantime*) qui s’injecte en intra-lésionnel, en cas d’intolérance, le deuxième choix est représenté par la pentamidine (pentacarinat*) en injection intra-musculaire.
â–ª Noter que le traitement de la Leishmaniose reste relativement cher compte tenu du niveau socio-économique généralement bas des tranches sociales fréquemment touchées par cette maladie et qu’il comporte un risque non négligeable d’effets secondaires (parfois fatals) et qu’il souffre d’une pharmacorésistance croissante d’où l’interêt de déployer tous les moyens en matière d’information, d’éducation et de prévention.
â–ª La leishmaniose cutanée chez l’enfant est caractérisée par son évolution relativement favorable et l’absence de particularités cliniques par rapport à l’adulte (les formes récidivantes sont plus l’apanage de l’enfant). L’abstention thérapeutique, quand elle trouve son indication, est recommandée de manière plus large chez l’enfant vu le caractère contraignant du traitement.
â–ª Dans notre étude, on rapporte deux cas de leishmaniose cutanée dans sa forme associée, le premier est l’enfant Badr âgé de 2ans et demi, le second est l’enfant Youssra âgée de 11 ans, tous les deux porteurs de lésions cutanées du visage et d’une atteinte viscérale associée à type d’hépato-splénomégalie, ayant tous les deux bien évolué sous traitement.
| Numéro (Thèse ou Mémoire) : | M2622008 | Président : | BENTAHILA ABDELALI | Directeur : | JABOURIK FATIMA | Juge : | CHERRADI NADIA |
LA LEISHMANIOSE CUTANEE CHEZ L'ENFANT DANS SE FORME ASSOCIEE A PROPOS DE 02 CAS [thèse] / DAOUDI MOUHCIN, Auteur . - 2008. Langues : Français ( fre) Mots-clés : | EPIDEMIOLOGIE CLINIQUE DIAGNOSTIC TRAITEMENT | Index. décimale : | WA SANTE PUBLIQUE - PROFESSION MEDICALE | Résumé : | â–ª La leishmaniose cutanée est une anthropozoonose, due à des protozoaires genre Leishmania, transmise par un insecte diptère dénommé phlébotome. Les réservoirs du parasite sont multiples : les rongeurs sauvages, les mammifères, l’homme et le chien.
â–ª Elle est relativement fréquente chez l’enfant, particulièrement au cours de la deuxième décennie.
â–ª Le Bassin méditerranéen, le Moyen Orient, l’Afrique tropicale, l’Afrique du Nord, le sud de l’Europe… représentent les principales zones d’endémie.
â–ª La leishmaniose cutanée dans sa forme commune et localisée est due à L. tropica et L. major (L.infantum variété dermotrope existe plus fréquemment au Maroc).
â–ª La leishmaniose cutanée est caractérisée par un polymorphisme clinique important, avec possibilité de survenue de formes diffuses, de formes atypiques simulant d’autres dermatoses, d’extension muqueuse réalisant la leishmaniose cutanéo-muqueuse, d’atteinte viscérale concomitante réalisant une forme associée de la leishmaniose cutanée. Polymorphisme conditionné en grande partie par l’espèce de Leishmania infestante et l’état immunitaire de l’hôte.
â–ª La leishmaniose cutanée dans sa forme typique réalise le classique bouton d’orient : papule rouge indolore siégeant sur la peau au niveau des zones découvertes (visage +++, cou, bras et jambes) qui s’indure par la suite avant de s’ulcérer et de se recouvrir d’une croûte, deux types de lésions distinctes :
Û° Forme dite sèche.
Û° Forme dite humide avec une lésion plus creusante et évolution traînante et risque plus important de cicatrices inesthétiques.
â–ª Le diagnostic est d’abord clinique et repose sur la notion de séjour en zone d’endémie et sur la mise en évidence de la lésion cutanée, la biologie permet à la fois la confirmation du diagnostic et le diagnostic positif lors des présentations atypiques, elle est basée essentiellement sur l’examen direct et la culture sur milieu NNN après prélèvement au niveau de la lésion ainsi que sur la sérologie spécifique de la leishmaniose.
â–ª On dispose actuellement d’un arsenal thérapeutique très large pour traiter cette affection avec cependant une molécule de référence qu’est l’antimoniate de N-méthylglucamine (Glucantime*) qui s’injecte en intra-lésionnel, en cas d’intolérance, le deuxième choix est représenté par la pentamidine (pentacarinat*) en injection intra-musculaire.
â–ª Noter que le traitement de la Leishmaniose reste relativement cher compte tenu du niveau socio-économique généralement bas des tranches sociales fréquemment touchées par cette maladie et qu’il comporte un risque non négligeable d’effets secondaires (parfois fatals) et qu’il souffre d’une pharmacorésistance croissante d’où l’interêt de déployer tous les moyens en matière d’information, d’éducation et de prévention.
â–ª La leishmaniose cutanée chez l’enfant est caractérisée par son évolution relativement favorable et l’absence de particularités cliniques par rapport à l’adulte (les formes récidivantes sont plus l’apanage de l’enfant). L’abstention thérapeutique, quand elle trouve son indication, est recommandée de manière plus large chez l’enfant vu le caractère contraignant du traitement.
â–ª Dans notre étude, on rapporte deux cas de leishmaniose cutanée dans sa forme associée, le premier est l’enfant Badr âgé de 2ans et demi, le second est l’enfant Youssra âgée de 11 ans, tous les deux porteurs de lésions cutanées du visage et d’une atteinte viscérale associée à type d’hépato-splénomégalie, ayant tous les deux bien évolué sous traitement.
| Numéro (Thèse ou Mémoire) : | M2622008 | Président : | BENTAHILA ABDELALI | Directeur : | JABOURIK FATIMA | Juge : | CHERRADI NADIA |
|