Titre : | RESULTATS PRELIMINAIRES DE LA CURE DE CYSTOCELE PAR VOIE BASSE PAR LES PROTHESES DE POLYPROPYLENE A 4 BRAS FIXES PAR VOIE TRANSOBTURATRICE | Type de document : | thèse | Auteurs : | MARIA BADDA, Auteur | AnnĂ©e de publication : | 2009 | Langues : | Français (fre) | Mots-clĂ©s : | CYSTOCELE PROTHESES POLYPROPYLENE VOIE TRANSOBTURATRICE | Index. dĂ©cimale : | WA SANTE PUBLIQUE - PROFESSION MEDICALE | RĂ©sumĂ© : | En l’état actuel de nos connaissances, les chirurgiens urologues et gynécologues ont recours à de nombreuses techniques opératoires pour les réparations des prolapsus génitaux.
Suivant l’évolution des procédures chirurgicales et l’essor de l’utilisation des bandelettes sous-urétrales, plusieurs équipes, dont la notre, s’intéressent aujourd’hui aux matériaux synthétiques pour les réparations des prolapsus par voie vaginale.
Ces procédures modernes contribuent à simplifier les techniques opératoires et à réduire la durée et la morbidité des interventions. La prothèse synthétique implantée par voie vaginale se doit d’être inerte, non résorbable et résistante à l’infection. Les investigateurs et les chercheurs recommandent l’utilisation du polypropylène, considéré comme le matériau le plus approprié à cet usage.
Objectif
Évaluer à moyen terme la tolérance et l’efficacité des cures de cystocèle par voie vaginale par interposition de prothèse de polypropylène monofilament à quatre bras fixés par voie transobturatrice.
Patientes et méthode
Notre étude, prospective, intéresse une série de 11 patientes opérées selon cette nouvelle technique entre mai 2007 et février 2009. Après dissection de la cystocèle, une prothèse de polypropylène (Biomesh* Soft Prolaps’), positionnée sous la vessie, dont les quatre bras (deux antérieurs et deux postérieurs) ont été introduits à travers le trou obturateur pour permettre une fixation et une stabilité de la plaque.
Résultats
Les patientes présentaient toutes des cystocèles qui étaient minimum de grade II, selon la classification de Baden et Walker.
4 patientes souffraient d’une incontinence urinaire d’effort
6 patientes présentaient un prolapsus associé de l’étage moyen et/ou postérieur.
L’âge moyen était de 58 ans
La faisabilité de l’intervention était de 24 minutes
Le recul maximal est de 21 mois
Le taux de complication précoce est de 9 ,09 % (1 seul cas d’érosion vaginale corrigé par excision vaginale et prothétique)
Aucune infection prothétique n’a été détectée.
Le taux de succès objectif est de 91,6% (cystocèle stade 0 ou 1 sans gêne fonctionnelle)
100% des opérées ont un indice de satisfaction dépassant les 95 % à 6 mois.
Discussion et conclusion
L’objectif a été de démontrer, à travers notre expérience, que l’interposition sous vésicale d’une prothèse de polypropylène à quatre bras fixés par voie transobturatrice semble être une excellente procédure pour le traitement chirurgical définitif des prolapsus vésicaux initiaux ou récidivés. Cette technique se caractérise par sa simplicité, sa faisabilité, sa faible morbidité et son caractère mini-invasif.
Elle permet une correction durable des composantes centrales et latérale du prolapsus génital avec une excellente efficacité et une tolérance satisfaisante à moyen terme.
| Numéro (Thèse ou Mémoire) : | M0772009 | Président : | MOHAMED ABBAR | Directeur : | AHMED AMEUR | Juge : | KHALID SAIR |
RESULTATS PRELIMINAIRES DE LA CURE DE CYSTOCELE PAR VOIE BASSE PAR LES PROTHESES DE POLYPROPYLENE A 4 BRAS FIXES PAR VOIE TRANSOBTURATRICE [thèse] / MARIA BADDA, Auteur . - 2009. Langues : Français ( fre) Mots-clĂ©s : | CYSTOCELE PROTHESES POLYPROPYLENE VOIE TRANSOBTURATRICE | Index. dĂ©cimale : | WA SANTE PUBLIQUE - PROFESSION MEDICALE | RĂ©sumĂ© : | En l’état actuel de nos connaissances, les chirurgiens urologues et gynécologues ont recours à de nombreuses techniques opératoires pour les réparations des prolapsus génitaux.
Suivant l’évolution des procédures chirurgicales et l’essor de l’utilisation des bandelettes sous-urétrales, plusieurs équipes, dont la notre, s’intéressent aujourd’hui aux matériaux synthétiques pour les réparations des prolapsus par voie vaginale.
Ces procédures modernes contribuent à simplifier les techniques opératoires et à réduire la durée et la morbidité des interventions. La prothèse synthétique implantée par voie vaginale se doit d’être inerte, non résorbable et résistante à l’infection. Les investigateurs et les chercheurs recommandent l’utilisation du polypropylène, considéré comme le matériau le plus approprié à cet usage.
Objectif
Évaluer à moyen terme la tolérance et l’efficacité des cures de cystocèle par voie vaginale par interposition de prothèse de polypropylène monofilament à quatre bras fixés par voie transobturatrice.
Patientes et méthode
Notre étude, prospective, intéresse une série de 11 patientes opérées selon cette nouvelle technique entre mai 2007 et février 2009. Après dissection de la cystocèle, une prothèse de polypropylène (Biomesh* Soft Prolaps’), positionnée sous la vessie, dont les quatre bras (deux antérieurs et deux postérieurs) ont été introduits à travers le trou obturateur pour permettre une fixation et une stabilité de la plaque.
Résultats
Les patientes présentaient toutes des cystocèles qui étaient minimum de grade II, selon la classification de Baden et Walker.
4 patientes souffraient d’une incontinence urinaire d’effort
6 patientes présentaient un prolapsus associé de l’étage moyen et/ou postérieur.
L’âge moyen était de 58 ans
La faisabilité de l’intervention était de 24 minutes
Le recul maximal est de 21 mois
Le taux de complication précoce est de 9 ,09 % (1 seul cas d’érosion vaginale corrigé par excision vaginale et prothétique)
Aucune infection prothétique n’a été détectée.
Le taux de succès objectif est de 91,6% (cystocèle stade 0 ou 1 sans gêne fonctionnelle)
100% des opérées ont un indice de satisfaction dépassant les 95 % à 6 mois.
Discussion et conclusion
L’objectif a été de démontrer, à travers notre expérience, que l’interposition sous vésicale d’une prothèse de polypropylène à quatre bras fixés par voie transobturatrice semble être une excellente procédure pour le traitement chirurgical définitif des prolapsus vésicaux initiaux ou récidivés. Cette technique se caractérise par sa simplicité, sa faisabilité, sa faible morbidité et son caractère mini-invasif.
Elle permet une correction durable des composantes centrales et latérale du prolapsus génital avec une excellente efficacité et une tolérance satisfaisante à moyen terme.
| Numéro (Thèse ou Mémoire) : | M0772009 | Président : | MOHAMED ABBAR | Directeur : | AHMED AMEUR | Juge : | KHALID SAIR |
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