Titre : | LES ACCIDENTS D’EXPOSITION AU SANG A L’HOPITAL MILITAIRE D’INSTRUCTION MOHAMMED V CONNAISSANCES, ATTITUDES ET PRATIQUES DU PERSONNEL INFIRMIER ANNEE 2008 | Type de document : | thèse | Auteurs : | AHMED GUAZZAR, Auteur | AnnĂ©e de publication : | 2009 | Langues : | Français (fre) | Mots-clĂ©s : | ACCIDENT D’EXPOSITION AU SANG PERSONNEL INFIRMIER PREVENTION | Index. dĂ©cimale : | WA SANTE PUBLIQUE - PROFESSION MEDICALE | RĂ©sumĂ© : | Introduction : Les accidents d’exposition au sang se définissent comme toute exposition accidentelle à du sang ou à un liquide biologique contaminé par du sang, à l’occasion d’une effraction cutanée ou d’une projection sur une muqueuse ou sur une peau lésée, lors d’un AES. Plusieurs agents infectieux peuvent se transmettre mais on redoute surtout le VIH, le VHC et le VHB. Notre étude a pour objectif de réévaluer les connaissances, les attitudes et les pratiques du personnel infirmier de l’HMIMV vis-à-vis des AES.
Matériels et méthodes : Notre travail est une étude épidémiologique transversale que nous avons menée durant les mois de septembre, d’octobre et de novembre 2008. Un questionnaire anonyme a été adressé à 200 infirmiers des différents services médico-chirurgicaux de l’hôpital. Les tests statistiques utilisés étaient le test du Chi-2 pour la comparaison de proportions et le test de Kruskal-Wallis pour les moyennes. Le risque alpha a été fixé à 5%.
Résultats : 50,5% des enquêtés étaient des femmes, l’âge moyen des enquêtés était de 32,02±7,03 ans et l’ancienneté professionnelle moyenne de 11,51± 7,3 ans. Seuls 62,5% ont déclaré être vaccinés contre le VHB, des antécédents d’AES ont été rapportés dans 43% des cas. Les affections les plus redoutées étaient le VIH (76,5%), le VHC (74,5%) et le VHB (66%). Le taux de connaissance des « précautions standard » variait de 59,7% à 99% .L’existence d’un protocole institutionnel relatif à la conduite à tenir après AES n’était connu que par 27% de notre population. Le port des gants n’était pas systématique variant de 19,4% à 97,4% en fonction des gestes à réaliser. Le recapuchonnage des aiguille était une pratique habituelle pour 90,5% des enquêtés. 89,5% des victimes d’AES ont effectué les premiers soins, mais seulement 25,6% ont déclaré leur accident et 31,4% ont réalisé des examens sérologiques suite à leur accident, une seule victime a bénéficié d’une chimio prophylaxie antirétrovirale.
Recommandations : notre étude montre une connaissance insuffisante des mesures de prévention et de la conduite à tenir en cas d’AES, des actions d’information et de formation, à l’intention de l’ensemble du personnel de l’HMIMV, sur les risques encourus lors d’un AES, les gestes et procédures à risque, le respect des « précautions standard », la conduite à tenir devant un AES, l’intérêt de la déclaration et l’intérêt de la vaccination contre le VHB, sont primordiales.
| Numéro (Thèse ou Mémoire) : | M0922009 | Président : | NOUREDDINE FIKRI BENBRAHIM | Directeur : | MOUSTAPHA MRABET | Juge : | MOHAMED OUAALINE | Juge : | NABIL BOUSSELMANE |
LES ACCIDENTS D’EXPOSITION AU SANG A L’HOPITAL MILITAIRE D’INSTRUCTION MOHAMMED V CONNAISSANCES, ATTITUDES ET PRATIQUES DU PERSONNEL INFIRMIER ANNEE 2008 [thèse] / AHMED GUAZZAR, Auteur . - 2009. Langues : Français ( fre) Mots-clĂ©s : | ACCIDENT D’EXPOSITION AU SANG PERSONNEL INFIRMIER PREVENTION | Index. dĂ©cimale : | WA SANTE PUBLIQUE - PROFESSION MEDICALE | RĂ©sumĂ© : | Introduction : Les accidents d’exposition au sang se définissent comme toute exposition accidentelle à du sang ou à un liquide biologique contaminé par du sang, à l’occasion d’une effraction cutanée ou d’une projection sur une muqueuse ou sur une peau lésée, lors d’un AES. Plusieurs agents infectieux peuvent se transmettre mais on redoute surtout le VIH, le VHC et le VHB. Notre étude a pour objectif de réévaluer les connaissances, les attitudes et les pratiques du personnel infirmier de l’HMIMV vis-à-vis des AES.
Matériels et méthodes : Notre travail est une étude épidémiologique transversale que nous avons menée durant les mois de septembre, d’octobre et de novembre 2008. Un questionnaire anonyme a été adressé à 200 infirmiers des différents services médico-chirurgicaux de l’hôpital. Les tests statistiques utilisés étaient le test du Chi-2 pour la comparaison de proportions et le test de Kruskal-Wallis pour les moyennes. Le risque alpha a été fixé à 5%.
Résultats : 50,5% des enquêtés étaient des femmes, l’âge moyen des enquêtés était de 32,02±7,03 ans et l’ancienneté professionnelle moyenne de 11,51± 7,3 ans. Seuls 62,5% ont déclaré être vaccinés contre le VHB, des antécédents d’AES ont été rapportés dans 43% des cas. Les affections les plus redoutées étaient le VIH (76,5%), le VHC (74,5%) et le VHB (66%). Le taux de connaissance des « précautions standard » variait de 59,7% à 99% .L’existence d’un protocole institutionnel relatif à la conduite à tenir après AES n’était connu que par 27% de notre population. Le port des gants n’était pas systématique variant de 19,4% à 97,4% en fonction des gestes à réaliser. Le recapuchonnage des aiguille était une pratique habituelle pour 90,5% des enquêtés. 89,5% des victimes d’AES ont effectué les premiers soins, mais seulement 25,6% ont déclaré leur accident et 31,4% ont réalisé des examens sérologiques suite à leur accident, une seule victime a bénéficié d’une chimio prophylaxie antirétrovirale.
Recommandations : notre étude montre une connaissance insuffisante des mesures de prévention et de la conduite à tenir en cas d’AES, des actions d’information et de formation, à l’intention de l’ensemble du personnel de l’HMIMV, sur les risques encourus lors d’un AES, les gestes et procédures à risque, le respect des « précautions standard », la conduite à tenir devant un AES, l’intérêt de la déclaration et l’intérêt de la vaccination contre le VHB, sont primordiales.
| Numéro (Thèse ou Mémoire) : | M0922009 | Président : | NOUREDDINE FIKRI BENBRAHIM | Directeur : | MOUSTAPHA MRABET | Juge : | MOHAMED OUAALINE | Juge : | NABIL BOUSSELMANE |
|