Titre : | INTERET DE L'ETUDE PAR SPECTROPHOTOMETRIE INFRAROUGE DES CALCULS URINAIRES (A PROPOS DE 132 CAS) | Type de document : | thèse | Auteurs : | IMANE LEMOUFID, Auteur | AnnĂ©e de publication : | 2009 | Langues : | Français (fre) | Mots-clĂ©s : | Lithiase urinaire SpectrophotomĂ©trie infrarouge RĂ©cidive PrĂ©vention. | Index. dĂ©cimale : | WA SANTE PUBLIQUE - PROFESSION MEDICALE | RĂ©sumĂ© : | La lithiase urinaire est une pathologie fréquente, elle touche entre 4 et 20% de la population selon les pays et se caractérise par une récidive fréquente.
L’objectif de ce travail est de montrer la place de la spectrophotométrie infrarouge dans la prise en charge de la lithiase urinaire, en particulier dans la connaissance exacte de la composition de chaque calcul, ce qui permet d’établir des mesures préventives spécifiques ayant pour but de prévenir au maximum la récidive lithiasique.
Une série de 132 calculs, provenant de patients suivis au service d’urologie A et âgés entre 20 et 87 ans, a été étudiée par spectrophotométrie infrarouge à transformée de Fourier.
L’âge moyen de nos patients est de 47,8 ans dont 68,94% sont de sexe masculin avec un sex-ratio de 2,22.La localisation sur le haut appareil urinaire est la plus fréquente, 84,6% des calculs y sont logés. Les calculs sont de localisation vésicale dans 24,2% des cas. La douleur est le mode révélateur le plus fréquent avec 63,63%, suivie des troubles mictionnels présents chez 33% des patients. La chirurgie classique reste le mode d’extraction le plus utilisé avec 67,42% contre 10,6% pour le traitement endoscopique, 9,09% pour la NLPC et 6,81% pour la LEC. Seuls 6% des calculs ont été émis spontanément.
L’analyse de la composition cristalline a confirmé la prédominance de la lithiase oxalocalcique. L’oxalate de calcium monohydraté (whewellite) était majoritaire dans 43,2% des calculs et dans 40,2% des noyaux, l’acide urique dans 26,5% des calculs et 24% des noyaux, la carbapatite dans 14,4% des calculs et 12% des noyaux suggérant une contribution majeure de l’hyperoxalurie dans le processus de lithogénèse. Quant à l’oxalate de calcium dihydraté (weddellite), il est majoritaire dans 11,4% des calculs et 12,8% des noyaux. La récidive lithiasique est retrouvée dans 35% des cas.
Au terme de cette étude et à la lumière de ces résultats, nous pouvons avoir une meilleure compréhension du profil épidémiologique et chimique de la lithiase urinaire au Maroc et nous pouvons apprécier la place de la spectrophotométrie infrarouge comme examen désormais systématique dans la prise en charge de chaque lithiase urinaire. Enfin, nous avons pu sortir avec un ensemble de recommandations, générales et spécifiques, visant la prévention de la récidive lithiasique.
| Numéro (Thèse ou Mémoire) : | M0542009 | Président : | MOHAMMED FAIK | Directeur : | LOUNISS BENSLIMANE | Juge : | AZZOUZ LACHGUER | Juge : | AHMED AMEUR | Juge : | EL ARBI BENRAMDANE |
INTERET DE L'ETUDE PAR SPECTROPHOTOMETRIE INFRAROUGE DES CALCULS URINAIRES (A PROPOS DE 132 CAS) [thèse] / IMANE LEMOUFID, Auteur . - 2009. Langues : Français ( fre) Mots-clĂ©s : | Lithiase urinaire SpectrophotomĂ©trie infrarouge RĂ©cidive PrĂ©vention. | Index. dĂ©cimale : | WA SANTE PUBLIQUE - PROFESSION MEDICALE | RĂ©sumĂ© : | La lithiase urinaire est une pathologie fréquente, elle touche entre 4 et 20% de la population selon les pays et se caractérise par une récidive fréquente.
L’objectif de ce travail est de montrer la place de la spectrophotométrie infrarouge dans la prise en charge de la lithiase urinaire, en particulier dans la connaissance exacte de la composition de chaque calcul, ce qui permet d’établir des mesures préventives spécifiques ayant pour but de prévenir au maximum la récidive lithiasique.
Une série de 132 calculs, provenant de patients suivis au service d’urologie A et âgés entre 20 et 87 ans, a été étudiée par spectrophotométrie infrarouge à transformée de Fourier.
L’âge moyen de nos patients est de 47,8 ans dont 68,94% sont de sexe masculin avec un sex-ratio de 2,22.La localisation sur le haut appareil urinaire est la plus fréquente, 84,6% des calculs y sont logés. Les calculs sont de localisation vésicale dans 24,2% des cas. La douleur est le mode révélateur le plus fréquent avec 63,63%, suivie des troubles mictionnels présents chez 33% des patients. La chirurgie classique reste le mode d’extraction le plus utilisé avec 67,42% contre 10,6% pour le traitement endoscopique, 9,09% pour la NLPC et 6,81% pour la LEC. Seuls 6% des calculs ont été émis spontanément.
L’analyse de la composition cristalline a confirmé la prédominance de la lithiase oxalocalcique. L’oxalate de calcium monohydraté (whewellite) était majoritaire dans 43,2% des calculs et dans 40,2% des noyaux, l’acide urique dans 26,5% des calculs et 24% des noyaux, la carbapatite dans 14,4% des calculs et 12% des noyaux suggérant une contribution majeure de l’hyperoxalurie dans le processus de lithogénèse. Quant à l’oxalate de calcium dihydraté (weddellite), il est majoritaire dans 11,4% des calculs et 12,8% des noyaux. La récidive lithiasique est retrouvée dans 35% des cas.
Au terme de cette étude et à la lumière de ces résultats, nous pouvons avoir une meilleure compréhension du profil épidémiologique et chimique de la lithiase urinaire au Maroc et nous pouvons apprécier la place de la spectrophotométrie infrarouge comme examen désormais systématique dans la prise en charge de chaque lithiase urinaire. Enfin, nous avons pu sortir avec un ensemble de recommandations, générales et spécifiques, visant la prévention de la récidive lithiasique.
| Numéro (Thèse ou Mémoire) : | M0542009 | Président : | MOHAMMED FAIK | Directeur : | LOUNISS BENSLIMANE | Juge : | AZZOUZ LACHGUER | Juge : | AHMED AMEUR | Juge : | EL ARBI BENRAMDANE |
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