Titre : | TRAITEMENT INSTRUMENTAL DES HEMORROÏDES : SCLEROTHERAPIE ET PHOTOCOAGULATION INFRAROUGE | Type de document : | thèse | Auteurs : | : LAMFAKER HAJAR, Auteur | Année de publication : | 2010 | Langues : | Français (fre) | Mots-clés : | HEMORROÏDES SCLEROTHERAPIE PHOTOCOAGULATION INFRAROUGE | Index. décimale : | WA SANTE PUBLIQUE - PROFESSION MEDICALE | Résumé : | Ce travail a pour but de comparer deux thérapeutiques instrumentales de la maladie hémorroïdaire : sclérothérapie et photocoagulation infrarouge.
Matériel et méthodes : Sur un échantillon de 190 malades, on a choisi au hasard 60 patients pour que notre étude soit comparative et qui sont atteints du premier et deuxième stade des hémorroïdes. Ils ont été divisés en 2 groupes. Le premier (n=30) et le deuxième (n=30) ont été traités par deux techniques instrumentales : sclérothérapie ou photocoagulation infrarouge.
Cette étude a été réalisée grâce au test khi-deux, le test exact de FISCHER et le test T de STUDENT et porte surtout sur la comparaison des complications post-thérapeutiques et l'efficacité de chacune des deux techniques sur les différents symptômes de la maladie hémorroïdaire.
Résultats : L’âge moyen des patients est de 39 ± 12 ans avec prédominance masculine estimée à 57%. 87% des patients présentaient le stade 2 des hémorroïdes. Chez 93% des cas traités par sclérose, la symptomatologie clinique était des rectorragies, chez 50% des proctalgies et chez 3% un syndrome anémique alors que chez ceux traités par photocoagulation infrarouge la symptomatologie était faite de rectorragies dans 96%, de proctalgies dans70% et de syndrome anémique dans 4% des cas.
Après le traitement par sclérothérapie, les douleurs sont survenues chez 13% des cas et les rectorragies chez 20% des cas alors qu’après la photocoagulation infrarouge les douleurs sont survenues chez 10% des cas et les rectorragies chez 13% des cas cependant aucun cas de complications majeurs n’a été déclaré.
L’évolution a été statistiquement significative (p=0,05) pour les deux méthodes thérapeutiques en faveur de la photocoagulation infrarouge. Cette évolution était très bonne dans 66% après sclérothérapie, bonne dans 29%, médiocre dans 2% avec échec dans 3% des cas alors qu’après traitement par photocoagulation infrarouge l’évolution était très bonne dans 93%, bonne dans 6%, médiocre dans 1% sans aucun cas d’échec.
Conclusion : La photocoagulation infrarouge semble être le traitement instrumental de choix car avec une efficacité identique, elle a l’avantage d’entraîner moins de complications, d’avoir moins de limites d’indications, d’être simple et sécurisée, de ne nécessiter aucune formation particulière tout en étant plus disponible par rapport à la sclérothérapie (aucun produit sclérosant n’existe au Maroc).
| Numéro (Thèse ou Mémoire) : | M0642010 | Président : | ABDELLAH ESSAID EL FEYDI | Directeur : | ABDELMALEK HRORA |
TRAITEMENT INSTRUMENTAL DES HEMORROÏDES : SCLEROTHERAPIE ET PHOTOCOAGULATION INFRAROUGE [thèse] / : LAMFAKER HAJAR, Auteur . - 2010. Langues : Français ( fre) Mots-clés : | HEMORROÏDES SCLEROTHERAPIE PHOTOCOAGULATION INFRAROUGE | Index. décimale : | WA SANTE PUBLIQUE - PROFESSION MEDICALE | Résumé : | Ce travail a pour but de comparer deux thérapeutiques instrumentales de la maladie hémorroïdaire : sclérothérapie et photocoagulation infrarouge.
Matériel et méthodes : Sur un échantillon de 190 malades, on a choisi au hasard 60 patients pour que notre étude soit comparative et qui sont atteints du premier et deuxième stade des hémorroïdes. Ils ont été divisés en 2 groupes. Le premier (n=30) et le deuxième (n=30) ont été traités par deux techniques instrumentales : sclérothérapie ou photocoagulation infrarouge.
Cette étude a été réalisée grâce au test khi-deux, le test exact de FISCHER et le test T de STUDENT et porte surtout sur la comparaison des complications post-thérapeutiques et l'efficacité de chacune des deux techniques sur les différents symptômes de la maladie hémorroïdaire.
Résultats : L’âge moyen des patients est de 39 ± 12 ans avec prédominance masculine estimée à 57%. 87% des patients présentaient le stade 2 des hémorroïdes. Chez 93% des cas traités par sclérose, la symptomatologie clinique était des rectorragies, chez 50% des proctalgies et chez 3% un syndrome anémique alors que chez ceux traités par photocoagulation infrarouge la symptomatologie était faite de rectorragies dans 96%, de proctalgies dans70% et de syndrome anémique dans 4% des cas.
Après le traitement par sclérothérapie, les douleurs sont survenues chez 13% des cas et les rectorragies chez 20% des cas alors qu’après la photocoagulation infrarouge les douleurs sont survenues chez 10% des cas et les rectorragies chez 13% des cas cependant aucun cas de complications majeurs n’a été déclaré.
L’évolution a été statistiquement significative (p=0,05) pour les deux méthodes thérapeutiques en faveur de la photocoagulation infrarouge. Cette évolution était très bonne dans 66% après sclérothérapie, bonne dans 29%, médiocre dans 2% avec échec dans 3% des cas alors qu’après traitement par photocoagulation infrarouge l’évolution était très bonne dans 93%, bonne dans 6%, médiocre dans 1% sans aucun cas d’échec.
Conclusion : La photocoagulation infrarouge semble être le traitement instrumental de choix car avec une efficacité identique, elle a l’avantage d’entraîner moins de complications, d’avoir moins de limites d’indications, d’être simple et sécurisée, de ne nécessiter aucune formation particulière tout en étant plus disponible par rapport à la sclérothérapie (aucun produit sclérosant n’existe au Maroc).
| Numéro (Thèse ou Mémoire) : | M0642010 | Président : | ABDELLAH ESSAID EL FEYDI | Directeur : | ABDELMALEK HRORA |
|