Titre : | DIAGNOSTIC DES ANEMIES HEMOLYTIQUES AUTO-IMMUNES : DONNEES DE LA LITTERATURE | Type de document : | thèse | Auteurs : | AIT AMAR ELHOUCINE, Auteur | AnnĂ©e de publication : | 2010 | Langues : | Français (fre) | Mots-clĂ©s : | ANEMIE HEMOLYTIQUE AUTO-IMMUNE DIAGNOSTIC BIOLOGIQUE GLOBULE ROUGE TEST DE COOMBS | Index. dĂ©cimale : | WA SANTE PUBLIQUE - PROFESSION MEDICALE | RĂ©sumĂ© : | Les anémies hémolytiques auto-immunes sont peu fréquentes en hématologie, elles se définissent comme des états acquis d’hyper hémolyse qui s’accompagnent de la présence, à la surface des hématies, et parfois dans le sérum, d’auto-anticorps dirigés contre les constituants antigéniques érythrocytaires entraînant ainsi leur destruction prématurée. Ces hémolyses impliquent la phagocytose via la fixation des auto-anticorps aux récepteurs du Fc et/ou la formation d’un complexe anticorps antigène entraînant l’activation de la voie classique du complément. En revanche, ceux qui concourent à la rupture de tolérance et à la production d’auto-anticorps restent en grande partie méconnus.
Les anémies hémolytiques auto-immunes peuvent être soit primitives soit dans environ la moitié des cas, secondaires à une autre maladie sous-jacente (maladie auto-immune, hémopathie lymphoïde...) ou encore induites par un médicament. Malgré la variabilité des signes cliniques, Le diagnostic de cette anémie reste relativement facile, il est souvent biologique et repose sur la recherche des stigmates biologiques habituels de l’anémie hémolytique (chute de l’haptoglobine, hyper réticulocytose, augmentation de la bilirubine non conjuguée) et sur l’identification des auto-anticorps de nature (IgG ou IgM), exceptionnellement d’une autre classe de type (IgA) et/ou des fractions de complément par le test de Coombs direct.
Toutes les modalités thérapeutiques proposées y compris les tentatives les plus récentes, montrent qu’aucun progrès décisif n’est venu bouleverser les schémas thérapeutiques établis depuis des années. Certaines formes résistent encore aux traitements, expliquant les décès encore dus à cette anémie. Des efforts sont encore à déployer afin d’instaurer une tolérance des auto-antigènes érythrocytaires.
| Numéro (Thèse ou Mémoire) : | P0182010 | Président : | THAMI BENOUACHANE | Directeur : | AZLARAB MASRAR | Juge : | MOHAMMED CHAKOUR |
DIAGNOSTIC DES ANEMIES HEMOLYTIQUES AUTO-IMMUNES : DONNEES DE LA LITTERATURE [thèse] / AIT AMAR ELHOUCINE, Auteur . - 2010. Langues : Français ( fre) Mots-clĂ©s : | ANEMIE HEMOLYTIQUE AUTO-IMMUNE DIAGNOSTIC BIOLOGIQUE GLOBULE ROUGE TEST DE COOMBS | Index. dĂ©cimale : | WA SANTE PUBLIQUE - PROFESSION MEDICALE | RĂ©sumĂ© : | Les anémies hémolytiques auto-immunes sont peu fréquentes en hématologie, elles se définissent comme des états acquis d’hyper hémolyse qui s’accompagnent de la présence, à la surface des hématies, et parfois dans le sérum, d’auto-anticorps dirigés contre les constituants antigéniques érythrocytaires entraînant ainsi leur destruction prématurée. Ces hémolyses impliquent la phagocytose via la fixation des auto-anticorps aux récepteurs du Fc et/ou la formation d’un complexe anticorps antigène entraînant l’activation de la voie classique du complément. En revanche, ceux qui concourent à la rupture de tolérance et à la production d’auto-anticorps restent en grande partie méconnus.
Les anémies hémolytiques auto-immunes peuvent être soit primitives soit dans environ la moitié des cas, secondaires à une autre maladie sous-jacente (maladie auto-immune, hémopathie lymphoïde...) ou encore induites par un médicament. Malgré la variabilité des signes cliniques, Le diagnostic de cette anémie reste relativement facile, il est souvent biologique et repose sur la recherche des stigmates biologiques habituels de l’anémie hémolytique (chute de l’haptoglobine, hyper réticulocytose, augmentation de la bilirubine non conjuguée) et sur l’identification des auto-anticorps de nature (IgG ou IgM), exceptionnellement d’une autre classe de type (IgA) et/ou des fractions de complément par le test de Coombs direct.
Toutes les modalités thérapeutiques proposées y compris les tentatives les plus récentes, montrent qu’aucun progrès décisif n’est venu bouleverser les schémas thérapeutiques établis depuis des années. Certaines formes résistent encore aux traitements, expliquant les décès encore dus à cette anémie. Des efforts sont encore à déployer afin d’instaurer une tolérance des auto-antigènes érythrocytaires.
| Numéro (Thèse ou Mémoire) : | P0182010 | Président : | THAMI BENOUACHANE | Directeur : | AZLARAB MASRAR | Juge : | MOHAMMED CHAKOUR |
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