Titre : | DE L'HYPERTHROPHIE BENIGNE DE LA PROSTATE LA PHYTOTHERAPIE DANS LE TRAITEMENT | Type de document : | thèse | Auteurs : | Mme Kaoutar ABAD, Auteur | AnnĂ©e de publication : | 2009 | Langues : | Français (fre) | Mots-clĂ©s : | CLES : L'HYPERTHROPHIE BÉNIGNE DE LA PROSTATE SERENOA REPENS PYGEUM AFRICANUM URTICA DIOICA EPILOBIUM SP. | Index. dĂ©cimale : | WA SANTE PUBLIQUE - PROFESSION MEDICALE | RĂ©sumĂ© : | L’hypertrophie bénigne de la prostate (HBP) est une pathologie très fréquente chez l’homme âgé. On estime que plus de 40% des hommes âgés de 70 ans et plus présentent des troubles urinaires liés à cette hypertrophie.
Malgré son importance clinique, les causes de cette pathologie ne sont pas encore entièrement élucidées. Plusieurs facteurs sont deja mis en cause : les hormones androgènes et œstrogènes, les facteurs de croissances, les processus immunitaires et inflammatoires.
Il existe plusieurs voies de prise en charge de cette pathologie : la chirurgie ou le traitement médicamenteux. Parmi ces derniers, la phytothérapie occupe une place majeure, elle représente en Europe jusqu’à 80% des médicaments prescrits pour cette affection.
Plusieurs plante sont utilisée, certaines bénéficient d’une longe expérience dans la prise en charge des symptômes urinaires liés à l’HBP, c’est le cas du palmier nain Serenoa repens B et le prunier d’Afrique qui sont commercialisés au Maroc sous les noms de spécialité Permixon® et Tadenan® respectivement.
La racine d’ortie (Urtica dioica) et l’Epilobe (Epilobium sp) en utilisation plus récente, mais elles sont déjà très populaires en Allemagne et l’Autriche.
Cette approche thérapeutique issue d’un savoir empirique, fait depuis quelques années, l’objet de nombreuses études qui ont permis d’expliquer en partie le mécanisme d’action et les propriétés pharmacologiques des drogues issues de ces plantes ainsi que d’évaluer l’efficacité a travers des études clinques contrôlées. Ces quatre plantes améliorent modérément mais significativement des symptômes urinaires liés à l’HBP sans toutefois diminuer le volume prostatique. Toutes ces données permettent de justifier l’usage de ces plantes en première intention dans la prise en charge de cette pathologie lorsque les symptômes sont légers à modérés
| Numéro (Thèse ou Mémoire) : | P0732009 | Président : | YAHYA CHERRAH | Directeur : | RADOUAN RABII | Juge : | LOUNIS BEN SLIMANE | Juge : | HAMID FEKKAK |
DE L'HYPERTHROPHIE BENIGNE DE LA PROSTATE LA PHYTOTHERAPIE DANS LE TRAITEMENT [thèse] / Mme Kaoutar ABAD, Auteur . - 2009. Langues : Français ( fre) Mots-clĂ©s : | CLES : L'HYPERTHROPHIE BÉNIGNE DE LA PROSTATE SERENOA REPENS PYGEUM AFRICANUM URTICA DIOICA EPILOBIUM SP. | Index. dĂ©cimale : | WA SANTE PUBLIQUE - PROFESSION MEDICALE | RĂ©sumĂ© : | L’hypertrophie bénigne de la prostate (HBP) est une pathologie très fréquente chez l’homme âgé. On estime que plus de 40% des hommes âgés de 70 ans et plus présentent des troubles urinaires liés à cette hypertrophie.
Malgré son importance clinique, les causes de cette pathologie ne sont pas encore entièrement élucidées. Plusieurs facteurs sont deja mis en cause : les hormones androgènes et œstrogènes, les facteurs de croissances, les processus immunitaires et inflammatoires.
Il existe plusieurs voies de prise en charge de cette pathologie : la chirurgie ou le traitement médicamenteux. Parmi ces derniers, la phytothérapie occupe une place majeure, elle représente en Europe jusqu’à 80% des médicaments prescrits pour cette affection.
Plusieurs plante sont utilisée, certaines bénéficient d’une longe expérience dans la prise en charge des symptômes urinaires liés à l’HBP, c’est le cas du palmier nain Serenoa repens B et le prunier d’Afrique qui sont commercialisés au Maroc sous les noms de spécialité Permixon® et Tadenan® respectivement.
La racine d’ortie (Urtica dioica) et l’Epilobe (Epilobium sp) en utilisation plus récente, mais elles sont déjà très populaires en Allemagne et l’Autriche.
Cette approche thérapeutique issue d’un savoir empirique, fait depuis quelques années, l’objet de nombreuses études qui ont permis d’expliquer en partie le mécanisme d’action et les propriétés pharmacologiques des drogues issues de ces plantes ainsi que d’évaluer l’efficacité a travers des études clinques contrôlées. Ces quatre plantes améliorent modérément mais significativement des symptômes urinaires liés à l’HBP sans toutefois diminuer le volume prostatique. Toutes ces données permettent de justifier l’usage de ces plantes en première intention dans la prise en charge de cette pathologie lorsque les symptômes sont légers à modérés
| Numéro (Thèse ou Mémoire) : | P0732009 | Président : | YAHYA CHERRAH | Directeur : | RADOUAN RABII | Juge : | LOUNIS BEN SLIMANE | Juge : | HAMID FEKKAK |
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