Titre : | LES RESULTATS THERAPEUTIQUES ET LEURS FACTEURS PREDICTIFS AU COURS DE L’HEPATITE VIRALE C CHRONIQUE A PROPOS DE 89 CAS | Type de document : | thèse | Auteurs : | HAFSA OUAFI, Auteur | AnnĂ©e de publication : | 2009 | Langues : | Français (fre) | Mots-clĂ©s : | HEPATITE VIRALE C REPONSE VIROLOGIQUE PROLONGEE CHARGE VIRALE GENOTYPE VIRAL FACTEURS PREDICTIFS. | Index. dĂ©cimale : | WA SANTE PUBLIQUE - PROFESSION MEDICALE | RĂ©sumĂ© : | La prise en charge et le traitement des hépatites virales C chroniques ont considérablement évolué au cours des dix dernières années. Les enjeux de cette prise en charge sont considérables, du fait que l’endémie de l’hépatite virale C chronique est aujourd’hui l’un des problèmes de santé publique.
Notre travail consiste en une étude rétrospective, dont le but est d’évaluer les résultats thérapeutiques obtenus en fonction des différents facteurs liés à l’agent viral, à l’hôte et au traitement afin d’en déduire les principaux facteurs prédictifs de la réponse virologique prolongée.
La revue de dossiers des patients suivis au service de médecine B à l’hôpital militaire et d’instruction Mohammed V durant la période allant du 1er Janvier 2001 au 31 Décembre 2008 nous a permis de retenir 89 cas d’hépatite virale C chronique dont 67% d’hommes et 33% de femmes avec un âge moyen de 56 ans.
L’étude sérologique initiale nous a objectivé une fréquence des génotypes 1 et 2 et une latence diagnostique importante vu que 87% de nos patients sont admis à un stade d’hépatite modérée à sévère (F2, F3 et F4) dont 27% de cirrhose.
Sur le plan thérapeutique, la bithérapie associant l’interféron pégylé à la ribavirine est le schéma thérapeutique adopté chez 69% de nos patients. L’optimisation de la bithérapie par la pégylation était à l’origine d’une ascension du taux de réponses virologiques prolongées de 47% à 57% et d’une diminution parallèle des non réponses de 36% à 26%.
Quoique cette combinaison antivirale ait amélioré les résultats thérapeutiques, la tolérance thérapeutique reste médiocre et la survenue d’effets secondaires était à l’origine de diminutions de posologie dans 22% des cas, d’arrêts épisodiques dans 10% des cas et d’arrêts définitifs du traitement dans 2% des cas.
Parmi nos patients, 80% ont développé au cours du traitement un ou plusieurs effets indésirables dont les manifestations hématologiques sont les plus fréquentes notamment l’anémie, la thrombopénie et la neutropénie qui sont survenues, respectivement, chez 47%, 40% et 38% des cas. La toxidermie, la dysthyroïdie et le diabète secondaire sont moins fréquents.
L’analyse des résultats obtenus après une première cure antivirale objective 52% de réponses virologiques prolongées, 17% de non réponses et 31% de rechutes. Ces rechuteurs ont bénéficié d’une deuxième cure antivirale au bout de laquelle nous avons noté 43% de réponses virologiques prolongées, 43% de non réponses et 14% de secondes rechutes.
Grâce à la répartition des résultats thérapeutiques en fonction de différents facteurs liés au virus, à l’hôte et au traitement, nous avons pu conclure que l’optimisation du taux de réponses virologiques prolongées au cours de l’hépatite virale C chronique ne se contenterait pas d’une connaissance pharmacologique poussée mais impliquerait aussi la maîtrise des facteurs prédictifs du succès thérapeutiques en l’occurrence la précocité diagnostique, l’étude de l’impact viral sur l’histologie hépatique, le suivi de la cinétique virale, l’optimisation de l’observance thérapeutique et la prise en compte des tares associées
| Numéro (Thèse ou Mémoire) : | M0912009 | Président : | ELJILALI CHAARI | Directeur : | DRISS CHAARI | Juge : | AZIZ AOURAGH |
LES RESULTATS THERAPEUTIQUES ET LEURS FACTEURS PREDICTIFS AU COURS DE L’HEPATITE VIRALE C CHRONIQUE A PROPOS DE 89 CAS [thèse] / HAFSA OUAFI, Auteur . - 2009. Langues : Français ( fre) Mots-clĂ©s : | HEPATITE VIRALE C REPONSE VIROLOGIQUE PROLONGEE CHARGE VIRALE GENOTYPE VIRAL FACTEURS PREDICTIFS. | Index. dĂ©cimale : | WA SANTE PUBLIQUE - PROFESSION MEDICALE | RĂ©sumĂ© : | La prise en charge et le traitement des hépatites virales C chroniques ont considérablement évolué au cours des dix dernières années. Les enjeux de cette prise en charge sont considérables, du fait que l’endémie de l’hépatite virale C chronique est aujourd’hui l’un des problèmes de santé publique.
Notre travail consiste en une étude rétrospective, dont le but est d’évaluer les résultats thérapeutiques obtenus en fonction des différents facteurs liés à l’agent viral, à l’hôte et au traitement afin d’en déduire les principaux facteurs prédictifs de la réponse virologique prolongée.
La revue de dossiers des patients suivis au service de médecine B à l’hôpital militaire et d’instruction Mohammed V durant la période allant du 1er Janvier 2001 au 31 Décembre 2008 nous a permis de retenir 89 cas d’hépatite virale C chronique dont 67% d’hommes et 33% de femmes avec un âge moyen de 56 ans.
L’étude sérologique initiale nous a objectivé une fréquence des génotypes 1 et 2 et une latence diagnostique importante vu que 87% de nos patients sont admis à un stade d’hépatite modérée à sévère (F2, F3 et F4) dont 27% de cirrhose.
Sur le plan thérapeutique, la bithérapie associant l’interféron pégylé à la ribavirine est le schéma thérapeutique adopté chez 69% de nos patients. L’optimisation de la bithérapie par la pégylation était à l’origine d’une ascension du taux de réponses virologiques prolongées de 47% à 57% et d’une diminution parallèle des non réponses de 36% à 26%.
Quoique cette combinaison antivirale ait amélioré les résultats thérapeutiques, la tolérance thérapeutique reste médiocre et la survenue d’effets secondaires était à l’origine de diminutions de posologie dans 22% des cas, d’arrêts épisodiques dans 10% des cas et d’arrêts définitifs du traitement dans 2% des cas.
Parmi nos patients, 80% ont développé au cours du traitement un ou plusieurs effets indésirables dont les manifestations hématologiques sont les plus fréquentes notamment l’anémie, la thrombopénie et la neutropénie qui sont survenues, respectivement, chez 47%, 40% et 38% des cas. La toxidermie, la dysthyroïdie et le diabète secondaire sont moins fréquents.
L’analyse des résultats obtenus après une première cure antivirale objective 52% de réponses virologiques prolongées, 17% de non réponses et 31% de rechutes. Ces rechuteurs ont bénéficié d’une deuxième cure antivirale au bout de laquelle nous avons noté 43% de réponses virologiques prolongées, 43% de non réponses et 14% de secondes rechutes.
Grâce à la répartition des résultats thérapeutiques en fonction de différents facteurs liés au virus, à l’hôte et au traitement, nous avons pu conclure que l’optimisation du taux de réponses virologiques prolongées au cours de l’hépatite virale C chronique ne se contenterait pas d’une connaissance pharmacologique poussée mais impliquerait aussi la maîtrise des facteurs prédictifs du succès thérapeutiques en l’occurrence la précocité diagnostique, l’étude de l’impact viral sur l’histologie hépatique, le suivi de la cinétique virale, l’optimisation de l’observance thérapeutique et la prise en compte des tares associées
| Numéro (Thèse ou Mémoire) : | M0912009 | Président : | ELJILALI CHAARI | Directeur : | DRISS CHAARI | Juge : | AZIZ AOURAGH |
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