Titre : | LA STIMULATION CARDIAQUE: EXPERIENCE DE LA CARDIOLOGIE B | Type de document : | thèse | Auteurs : | SAGHI GHITA, Auteur | Année de publication : | 2010 | Langues : | Français (fre) | Mots-clés : | STIMULATION CARDIAQUE BLOC AURICULO-VENTRICULAIRE DYSFONCTION SINUSALE PACEMAKER MONO-CHAMBRE PACEMAKER DOUBLE-CHAMBRE | Index. décimale : | WA SANTE PUBLIQUE - PROFESSION MEDICALE | Résumé : | Objectif :
Le but de notre travail est d’étudier le profil épidémiologique des patients porteurs d’un stimulateur cardiaque dans notre service.
Matériel et méthodes :
De Septembre 2001 à Décembre 2009, 137 patients ont bénéficié de l’implantation d’un stimulateur cardiaque au service de Cardiologie B de la Maternité Souissi. Il s’agit de 68 femmes et 69 hommes. L’âge moyen est de 57,5 ans (+/-21). Le recul moyen est de 48 mois.
Résultats :
Les Blocs Auriculo-ventriculaires permanents représentent 89% des indications de la stimulation cardiaque, versus 3,6 % pour la dysfonction sinusale ; Les BAV paroxystiques sont retrouvés chez 7.4% de nos patients. L’origine dégénérative représente 80% de l’ensemble des implantations. Les troubles conductifs postopératoires en constituent 9%, ceux d’origine congénitale intéressent 7%, tandis que les troubles conductifs d’origine ischémique et ceux en rapport avec une neurodystrophie sont plus rares (respectivement 3% et 1%).
Sur le plan clinique, la syncope a été retrouvée chez 42,3% des patients.
Les stimulateurs cardiaques sont double-chambre dans 69% des cas. Le mode mono-chambre ventriculaire a intéressé 30,3% des patients (ceux démunis ou à oreillette inutilisable). Enfin, un seul patient a bénéficié de la stimulation biventriculaire. Tous nos patients ont dans l’ensemble bien évolué.
Les complications précoces (hématome, pneumothorax, infection de loge, déplacement de sonde) sont retrouvées dans 11,7% des cas.
Conclusion :
Nos données, concernant la prédominance de l’origine dégénérative et la fréquence d’implantation des PM double-chambre, rejoignent celles de la littérature. Le taux de complications est également comparable à celui rapporté dans les autres études. Ces résultats sont encourageants pour notre jeune équipe au laboratoire d’électrophysiologie du service de cardiologie B pour la réalisation de procédures plus complexes en l’occurrence la resynchronisation cardiaque et/ou le défibrillateur automatique à condition que les caisses nationales ainsi que les assurances puissent en assurer le remboursement.
| Numéro (Thèse ou Mémoire) : | M1592010 | Président : | MOHAMMED CHERTI | Directeur : | RACHIDA BOUHOUCH | Juge : | YOUNESS CHEIKHAOUI |
LA STIMULATION CARDIAQUE: EXPERIENCE DE LA CARDIOLOGIE B [thèse] / SAGHI GHITA, Auteur . - 2010. Langues : Français ( fre) Mots-clés : | STIMULATION CARDIAQUE BLOC AURICULO-VENTRICULAIRE DYSFONCTION SINUSALE PACEMAKER MONO-CHAMBRE PACEMAKER DOUBLE-CHAMBRE | Index. décimale : | WA SANTE PUBLIQUE - PROFESSION MEDICALE | Résumé : | Objectif :
Le but de notre travail est d’étudier le profil épidémiologique des patients porteurs d’un stimulateur cardiaque dans notre service.
Matériel et méthodes :
De Septembre 2001 à Décembre 2009, 137 patients ont bénéficié de l’implantation d’un stimulateur cardiaque au service de Cardiologie B de la Maternité Souissi. Il s’agit de 68 femmes et 69 hommes. L’âge moyen est de 57,5 ans (+/-21). Le recul moyen est de 48 mois.
Résultats :
Les Blocs Auriculo-ventriculaires permanents représentent 89% des indications de la stimulation cardiaque, versus 3,6 % pour la dysfonction sinusale ; Les BAV paroxystiques sont retrouvés chez 7.4% de nos patients. L’origine dégénérative représente 80% de l’ensemble des implantations. Les troubles conductifs postopératoires en constituent 9%, ceux d’origine congénitale intéressent 7%, tandis que les troubles conductifs d’origine ischémique et ceux en rapport avec une neurodystrophie sont plus rares (respectivement 3% et 1%).
Sur le plan clinique, la syncope a été retrouvée chez 42,3% des patients.
Les stimulateurs cardiaques sont double-chambre dans 69% des cas. Le mode mono-chambre ventriculaire a intéressé 30,3% des patients (ceux démunis ou à oreillette inutilisable). Enfin, un seul patient a bénéficié de la stimulation biventriculaire. Tous nos patients ont dans l’ensemble bien évolué.
Les complications précoces (hématome, pneumothorax, infection de loge, déplacement de sonde) sont retrouvées dans 11,7% des cas.
Conclusion :
Nos données, concernant la prédominance de l’origine dégénérative et la fréquence d’implantation des PM double-chambre, rejoignent celles de la littérature. Le taux de complications est également comparable à celui rapporté dans les autres études. Ces résultats sont encourageants pour notre jeune équipe au laboratoire d’électrophysiologie du service de cardiologie B pour la réalisation de procédures plus complexes en l’occurrence la resynchronisation cardiaque et/ou le défibrillateur automatique à condition que les caisses nationales ainsi que les assurances puissent en assurer le remboursement.
| Numéro (Thèse ou Mémoire) : | M1592010 | Président : | MOHAMMED CHERTI | Directeur : | RACHIDA BOUHOUCH | Juge : | YOUNESS CHEIKHAOUI |
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