Titre : | FIEVRE AU RETOUR D’UN SEJOUR EN ZONE TROPICALE :ETIOLOGIES ET MOYENS DIAGNOSTIQUES BACTERIOLOGIQUES | Type de document : | thèse | Auteurs : | ESSAOUDI MOHAMED AMINE, Auteur | AnnĂ©e de publication : | 2010 | Langues : | Français (fre) | Mots-clĂ©s : | ETIOLOGIES MOYENS DIAGNOSTIQUES MICROBIOLOGIQUES PREVENTION TRAITEMENT | Index. dĂ©cimale : | WA SANTE PUBLIQUE - PROFESSION MEDICALE | RĂ©sumĂ© : | Le développement considérable des moyens de transport, en particulier des transports aériens, a favorisé l’augmentation des voyages touristiques et professionnels dans les pays tropicaux. Environ 3 % des voyageurs présentent pendant leur séjour ou à leur retour un syndrome fébrile. Les étiologies les plus fréquentes sont le paludisme, puis la dengue, les hépatites virales et les fièvres typhoïdes et paratyphoïdes qui ont toutes un potentiel évolutif sévère.
Un interrogatoire spécifique est indispensable. Il doit faire préciser les antécédents du patient, le lieu de séjour, les dates de départ et de retour, ainsi que la date de début de la fièvre, les conditions du séjour, les prophylaxies suivies.
Un examen clinique complet évaluant la sévérité de la maladie et l’urgence de la prise en charge et recherchant des signes cliniques associés d’orientation étiologique est nécessaire.
Des examens complémentaires sont très souvent nécessaires en raison de la présentation clinique habituellement non spécifique. Les examens biologiques préconisés systématiquement par la plupart des auteurs sont le frottis goutte épaisse, les hémocultures et les examens biologiques d’orientation (numération et formule sanguine complète, coagulation, dosage sanguin des transaminases, de la bilirubine, des électrolytes, de la créatinine, du glucose, de la protéine C réactive et des bicarbonates).
La pratique orientée, aux urgences, d’une coproculture, d’une cytobactériologie des urines, d’une radiographie thoracique, d’un électrocardiogramme, d’une échographie hépatique, peut être utile au diagnostic et à la mise en route rapide d’un traitement.
Les prélèvements sanguins destinés à des laboratoires spécialisés peuvent également être pratiqués aux urgences. Cette attitude permet un traitement précoce de certaines étiologies.
D’autres examens complémentaires (sérologies, myélogramme et myéloculture, ponction ganglionnaire) sont parfois nécessaires à l’évaluation étiologique.
En pratique, tout cas de fièvre au retour des tropiques aux urgences doit faire évoquer une pathologie contagieuse même si le paludisme reste le principal diagnostic à envisager.
Pour conclure, il paraît donc nécessaire d'insister sur les conseils prophylactiques à adresser aux voyageur, de façon adaptée et personnalisée.
| Numéro (Thèse ou Mémoire) : | M1692010 | Président : | MAJID BENKIRANE | Directeur : | YASSINE SEKHSOKH | Juge : | ABDELKADER BELMEKKI |
FIEVRE AU RETOUR D’UN SEJOUR EN ZONE TROPICALE :ETIOLOGIES ET MOYENS DIAGNOSTIQUES BACTERIOLOGIQUES [thèse] / ESSAOUDI MOHAMED AMINE, Auteur . - 2010. Langues : Français ( fre) Mots-clĂ©s : | ETIOLOGIES MOYENS DIAGNOSTIQUES MICROBIOLOGIQUES PREVENTION TRAITEMENT | Index. dĂ©cimale : | WA SANTE PUBLIQUE - PROFESSION MEDICALE | RĂ©sumĂ© : | Le développement considérable des moyens de transport, en particulier des transports aériens, a favorisé l’augmentation des voyages touristiques et professionnels dans les pays tropicaux. Environ 3 % des voyageurs présentent pendant leur séjour ou à leur retour un syndrome fébrile. Les étiologies les plus fréquentes sont le paludisme, puis la dengue, les hépatites virales et les fièvres typhoïdes et paratyphoïdes qui ont toutes un potentiel évolutif sévère.
Un interrogatoire spécifique est indispensable. Il doit faire préciser les antécédents du patient, le lieu de séjour, les dates de départ et de retour, ainsi que la date de début de la fièvre, les conditions du séjour, les prophylaxies suivies.
Un examen clinique complet évaluant la sévérité de la maladie et l’urgence de la prise en charge et recherchant des signes cliniques associés d’orientation étiologique est nécessaire.
Des examens complémentaires sont très souvent nécessaires en raison de la présentation clinique habituellement non spécifique. Les examens biologiques préconisés systématiquement par la plupart des auteurs sont le frottis goutte épaisse, les hémocultures et les examens biologiques d’orientation (numération et formule sanguine complète, coagulation, dosage sanguin des transaminases, de la bilirubine, des électrolytes, de la créatinine, du glucose, de la protéine C réactive et des bicarbonates).
La pratique orientée, aux urgences, d’une coproculture, d’une cytobactériologie des urines, d’une radiographie thoracique, d’un électrocardiogramme, d’une échographie hépatique, peut être utile au diagnostic et à la mise en route rapide d’un traitement.
Les prélèvements sanguins destinés à des laboratoires spécialisés peuvent également être pratiqués aux urgences. Cette attitude permet un traitement précoce de certaines étiologies.
D’autres examens complémentaires (sérologies, myélogramme et myéloculture, ponction ganglionnaire) sont parfois nécessaires à l’évaluation étiologique.
En pratique, tout cas de fièvre au retour des tropiques aux urgences doit faire évoquer une pathologie contagieuse même si le paludisme reste le principal diagnostic à envisager.
Pour conclure, il paraît donc nécessaire d'insister sur les conseils prophylactiques à adresser aux voyageur, de façon adaptée et personnalisée.
| Numéro (Thèse ou Mémoire) : | M1692010 | Président : | MAJID BENKIRANE | Directeur : | YASSINE SEKHSOKH | Juge : | ABDELKADER BELMEKKI |
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