Titre : | PALUDISME TRANSFUSIONNEL –A PROPOS D’UN CAS | Type de document : | thèse | Auteurs : | LOUBNA MAACHI IDRISSI, Auteur | AnnĂ©e de publication : | 2011 | Langues : | Français (fre) | Mots-clĂ©s : | PALUDISME TRANSFUSION SANGUINE SEROLOGIE LEGISLATION. | Index. dĂ©cimale : | WA SANTE PUBLIQUE - PROFESSION MEDICALE | RĂ©sumĂ© : | Introduction : Le paludisme est responsable de 300 à 500 millions d’infections aiguës. Il concerne nombre de pays situés hors zones d’endémie. Le paludisme est alors lié au voyage. On identifie des cas de paludisme autochtone de transmission accidentelle (Accidents d’exposition au sang, greffe de moelle, transplantation d’organes, transfusion sanguine, paludisme congénital) ou par l’intermédiaire d’un anophèle importé (aéroports, ports, colis postal). Au Maroc, sont enregistrés des cas de paludisme d’importation, source potentielle d’un paludisme transfusionnel en l’absence d’une législation.
Observation : Nous rapportons un cas diagnostiqué au Maroc et confirmé par la présence de trophozoites de Plasmodium falciparum avec une parasitémie à 12%, en l’absence d’un séjour en zone d’endémique.
C’est un patient de 65 ans, d’origine française n’habitant pas près d’un aéroport, consultant initialement aux urgences pour hémorragie digestive, où il a été hospitalisé et transfusé de quatre culots globulaires provenant de quatre donneurs dont l’un avait une sérologie positive pour le paludisme. Au cours d’un séjour professionnel au Maroc, Il consulte dans une clinique privée pour fièvre brutale à 39°C suscitant une nouvelle hospitalisation. Un frottis sanguin/Goutte épaisse sont demandés et reviennent positifs à Plasmodium falciparum. Un traitement à base de quinine est démarré. Il décèdera au bout de 10 jours malgré le traitement. Un contrôle effectué à postériori chez la donneuse avec sérologie palustre positive montre une goutte épaisse positive avec une parasitémie à moins de 1%. Le diagnostic de paludisme transfusionnel est confirmé par PCR nichée.
Conclusion : Le diagnostic du patient, doit être évoqué rapidement chez un patient transfusé, en cas de pathologie fébrile non expliquée dans le premier mois suivant le geste thérapeutique.
| Numéro (Thèse ou Mémoire) : | P0402011 | Président : | EL MELLOUKI WAFAA | Directeur : | BADREDDINE LMIMOUNI | Juge : | ABDELKADER BELMEKKI | Juge : | RADOUAN MOUTAJ |
PALUDISME TRANSFUSIONNEL –A PROPOS D’UN CAS [thèse] / LOUBNA MAACHI IDRISSI, Auteur . - 2011. Langues : Français ( fre) Mots-clĂ©s : | PALUDISME TRANSFUSION SANGUINE SEROLOGIE LEGISLATION. | Index. dĂ©cimale : | WA SANTE PUBLIQUE - PROFESSION MEDICALE | RĂ©sumĂ© : | Introduction : Le paludisme est responsable de 300 à 500 millions d’infections aiguës. Il concerne nombre de pays situés hors zones d’endémie. Le paludisme est alors lié au voyage. On identifie des cas de paludisme autochtone de transmission accidentelle (Accidents d’exposition au sang, greffe de moelle, transplantation d’organes, transfusion sanguine, paludisme congénital) ou par l’intermédiaire d’un anophèle importé (aéroports, ports, colis postal). Au Maroc, sont enregistrés des cas de paludisme d’importation, source potentielle d’un paludisme transfusionnel en l’absence d’une législation.
Observation : Nous rapportons un cas diagnostiqué au Maroc et confirmé par la présence de trophozoites de Plasmodium falciparum avec une parasitémie à 12%, en l’absence d’un séjour en zone d’endémique.
C’est un patient de 65 ans, d’origine française n’habitant pas près d’un aéroport, consultant initialement aux urgences pour hémorragie digestive, où il a été hospitalisé et transfusé de quatre culots globulaires provenant de quatre donneurs dont l’un avait une sérologie positive pour le paludisme. Au cours d’un séjour professionnel au Maroc, Il consulte dans une clinique privée pour fièvre brutale à 39°C suscitant une nouvelle hospitalisation. Un frottis sanguin/Goutte épaisse sont demandés et reviennent positifs à Plasmodium falciparum. Un traitement à base de quinine est démarré. Il décèdera au bout de 10 jours malgré le traitement. Un contrôle effectué à postériori chez la donneuse avec sérologie palustre positive montre une goutte épaisse positive avec une parasitémie à moins de 1%. Le diagnostic de paludisme transfusionnel est confirmé par PCR nichée.
Conclusion : Le diagnostic du patient, doit être évoqué rapidement chez un patient transfusé, en cas de pathologie fébrile non expliquée dans le premier mois suivant le geste thérapeutique.
| Numéro (Thèse ou Mémoire) : | P0402011 | Président : | EL MELLOUKI WAFAA | Directeur : | BADREDDINE LMIMOUNI | Juge : | ABDELKADER BELMEKKI | Juge : | RADOUAN MOUTAJ |
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