Titre : | AEROCONTAMINATION FONGIQUE AU BLOC OPERATOIRE DE L’HMIMV-RABAT | Type de document : | thèse | Auteurs : | SIRBOU ASMAA, Auteur | AnnĂ©e de publication : | 2011 | Langues : | Français (fre) | Mots-clĂ©s : | DECONTAMINATION FLORE FONGIQUE AERIENNE AEROCONTAMINATION, BLOC OPERATOIRE INFECTION FONGIQUE NOSOCOMIALE | RĂ©sumĂ© : | Introduction : L’aérocontamination fongique à l’hôpital constitue un risque majeur pour les patients fragilisés. L’objectif de notre travail est d’étudier le profil écologique et épidémiologique de la flore fongique aérienne des blocs opératoires septiques et aseptiques de l’HMIMV-Rabat et de mettre le point sur les mesures de lutte contre l’aérocontamination fongique au bloc opératoire.
Matériels et méthodes : Pour chaque salle, des prélèvements d’air et de surfaces sont réalisés avant la première intervention chirurgicale et à la fin du programme opératoire à raison de deux prélèvements d’air et de surfaces par mois.
Résultats : Sur 588 prélèvements réalisés, 33% sont positifs au bloc septique dont 28% (N=165) présentent des champignons. Au bloc aseptique, 38% des prélèvements sont positifs et les champignons sont présents avec 29% (N=170). Les champignons fréquemment retrouvés sont du genre Candida, Rhodotorula, Trichosporon, Aspergillus, Pénicillium, Auréobasidium, Cladosporium, Scytalidium, Rhizopus.
Discussion : Pour les prélèvements d’air, le niveau cible recommandé par l’ASPEC est de 10ufc/m3 (bloc aseptique) et 100 ufc/m3 (bloc septique). Les concentrations en spores fongiques n’ont jamais excédé 10ufc/m3 dans notre étude; ce qui montre l’efficacité du traitement d’air des blocs. Par ailleurs, nos prélèvements de surfaces sont difficiles à interpréter. La présence de champignons au niveau des surfaces du bloc avant le début du programme opératoire s’explique par la mauvaise qualité de bionettoyage des salles (de la veille). Cependant, à la fin du programme opératoire, les champignons retrouvés sont surtout issues de la flore du personnel et des patients. L’interprétation de nos résultats nous mène à revoir le protocole d’entretien de nos blocs, sans oublier la formation et la sensibilisation du personnel aux risques liés à l’aérocontamination fongique
| Numéro (Thèse ou Mémoire) : | P0832011 | Président : | WAFAA ELMELLOUKI | Directeur : | BADREDDINE LMIMOUNI | Juge : | ABDELKADER BELMEKKI | Juge : | HICHAM AZENDOUR |
AEROCONTAMINATION FONGIQUE AU BLOC OPERATOIRE DE L’HMIMV-RABAT [thèse] / SIRBOU ASMAA, Auteur . - 2011. Langues : Français ( fre) Mots-clĂ©s : | DECONTAMINATION FLORE FONGIQUE AERIENNE AEROCONTAMINATION, BLOC OPERATOIRE INFECTION FONGIQUE NOSOCOMIALE | RĂ©sumĂ© : | Introduction : L’aérocontamination fongique à l’hôpital constitue un risque majeur pour les patients fragilisés. L’objectif de notre travail est d’étudier le profil écologique et épidémiologique de la flore fongique aérienne des blocs opératoires septiques et aseptiques de l’HMIMV-Rabat et de mettre le point sur les mesures de lutte contre l’aérocontamination fongique au bloc opératoire.
Matériels et méthodes : Pour chaque salle, des prélèvements d’air et de surfaces sont réalisés avant la première intervention chirurgicale et à la fin du programme opératoire à raison de deux prélèvements d’air et de surfaces par mois.
Résultats : Sur 588 prélèvements réalisés, 33% sont positifs au bloc septique dont 28% (N=165) présentent des champignons. Au bloc aseptique, 38% des prélèvements sont positifs et les champignons sont présents avec 29% (N=170). Les champignons fréquemment retrouvés sont du genre Candida, Rhodotorula, Trichosporon, Aspergillus, Pénicillium, Auréobasidium, Cladosporium, Scytalidium, Rhizopus.
Discussion : Pour les prélèvements d’air, le niveau cible recommandé par l’ASPEC est de 10ufc/m3 (bloc aseptique) et 100 ufc/m3 (bloc septique). Les concentrations en spores fongiques n’ont jamais excédé 10ufc/m3 dans notre étude; ce qui montre l’efficacité du traitement d’air des blocs. Par ailleurs, nos prélèvements de surfaces sont difficiles à interpréter. La présence de champignons au niveau des surfaces du bloc avant le début du programme opératoire s’explique par la mauvaise qualité de bionettoyage des salles (de la veille). Cependant, à la fin du programme opératoire, les champignons retrouvés sont surtout issues de la flore du personnel et des patients. L’interprétation de nos résultats nous mène à revoir le protocole d’entretien de nos blocs, sans oublier la formation et la sensibilisation du personnel aux risques liés à l’aérocontamination fongique
| Numéro (Thèse ou Mémoire) : | P0832011 | Président : | WAFAA ELMELLOUKI | Directeur : | BADREDDINE LMIMOUNI | Juge : | ABDELKADER BELMEKKI | Juge : | HICHAM AZENDOUR |
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