Titre : | INFECTION OSTEO-ARTICULAIRE SUR MATERIEL | Type de document : | thèse | Auteurs : | IMANE SEFIANI, Auteur | AnnĂ©e de publication : | 2011 | Langues : | Français (fre) | Mots-clĂ©s : | INFECTION OSTEO-ARTICULAIRE SUR MATERIEL (PROTHESE OSTEOSYNTHESE IMPLANT) | RĂ©sumĂ© : | L’infection est une complication rare mais redoutable en chirurgie orthopédique. Qu’il s’agisse de la chirurgie prothétique ou de l’ostéosynthèse, elle engendre souvent des difficultés diagnostiques et thérapeutiques, une importante morbidité et un coût élevé médical.
Les germes responsables d’infection sur matériel ont des niveaux de virulence variable, les mécanismes physiopathologiques des infections sur matériel orthopédiques sont multiples, ils associent plusieurs facteurs : le type du matériel (adhérence bactérienne variable), la bactérie ( adaptation structurale, sensibilité aux antibiotiques), l’hôte ( réaction immunitaire, susceptibilité génétique aux infections),la compréhension de ces mécanismes physiopathologiques de l’infection sur matériel est indispensable et permet d’optimiser la prise en charge de ces infections.
Son diagnostic est parfois difficile en raison de son évolution torpide et repose sur un faisceau d’arguments cliniques, biologiques, radiologiques, histologiques et bactériologiques, mais il n’existe aucun test diagnostique parfait permettant d’affirmer ou d’infirmer l’infection à chaque fois.
La complexité de la prise en charge et la gravité des infections impliquent une prise en charge rigoureuse qui ne peut être que multidisciplinaire. Une collaboration entre chirurgiens-orthopédistes, anesthésistes, infectiologues, microbiologistes et médecin traitant s’impose. Le choix thérapeutique associe une antibiothérapie prolongée à une des différentes stratégies chirurgicales, résection définitive ou arthrodèse, excision-lavage des tissus infectés avec maintien de l’implant, changement en un ou deux temps de l’implant. Aujourd’hui, le but du traitement est double guérir l’infection mais aussi rétablir la fonction. La guérison infectieuse est en général obtenue, parfois au prix de plusieurs interventions, mais le résultat fonctionnel est toujours inférieur à celui de l’implant de première intention.
Le taux d’infection a diminué depuis, l’élimination préalable des foyers infectieux chroniques, l’utilisation systématique d’air filtré dans la salle d’opération et l’utilisation d’une antibioprophylaxie préopératoire.
| Numéro (Thèse ou Mémoire) : | M1622011 | Président : | MIMOUN ZOUHDI | Directeur : | YASSINE SEKHSOKH | Juge : | HOUSSAIN TLIGUI |
INFECTION OSTEO-ARTICULAIRE SUR MATERIEL [thèse] / IMANE SEFIANI, Auteur . - 2011. Langues : Français ( fre) Mots-clĂ©s : | INFECTION OSTEO-ARTICULAIRE SUR MATERIEL (PROTHESE OSTEOSYNTHESE IMPLANT) | RĂ©sumĂ© : | L’infection est une complication rare mais redoutable en chirurgie orthopédique. Qu’il s’agisse de la chirurgie prothétique ou de l’ostéosynthèse, elle engendre souvent des difficultés diagnostiques et thérapeutiques, une importante morbidité et un coût élevé médical.
Les germes responsables d’infection sur matériel ont des niveaux de virulence variable, les mécanismes physiopathologiques des infections sur matériel orthopédiques sont multiples, ils associent plusieurs facteurs : le type du matériel (adhérence bactérienne variable), la bactérie ( adaptation structurale, sensibilité aux antibiotiques), l’hôte ( réaction immunitaire, susceptibilité génétique aux infections),la compréhension de ces mécanismes physiopathologiques de l’infection sur matériel est indispensable et permet d’optimiser la prise en charge de ces infections.
Son diagnostic est parfois difficile en raison de son évolution torpide et repose sur un faisceau d’arguments cliniques, biologiques, radiologiques, histologiques et bactériologiques, mais il n’existe aucun test diagnostique parfait permettant d’affirmer ou d’infirmer l’infection à chaque fois.
La complexité de la prise en charge et la gravité des infections impliquent une prise en charge rigoureuse qui ne peut être que multidisciplinaire. Une collaboration entre chirurgiens-orthopédistes, anesthésistes, infectiologues, microbiologistes et médecin traitant s’impose. Le choix thérapeutique associe une antibiothérapie prolongée à une des différentes stratégies chirurgicales, résection définitive ou arthrodèse, excision-lavage des tissus infectés avec maintien de l’implant, changement en un ou deux temps de l’implant. Aujourd’hui, le but du traitement est double guérir l’infection mais aussi rétablir la fonction. La guérison infectieuse est en général obtenue, parfois au prix de plusieurs interventions, mais le résultat fonctionnel est toujours inférieur à celui de l’implant de première intention.
Le taux d’infection a diminué depuis, l’élimination préalable des foyers infectieux chroniques, l’utilisation systématique d’air filtré dans la salle d’opération et l’utilisation d’une antibioprophylaxie préopératoire.
| Numéro (Thèse ou Mémoire) : | M1622011 | Président : | MIMOUN ZOUHDI | Directeur : | YASSINE SEKHSOKH | Juge : | HOUSSAIN TLIGUI |
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