Titre : | ÉPIDEMIOLOGIE ET PREVALENCE DES PARASITOSES INTESTINALES Ă€ L’HOPITAL MILITAIRE D’INSTRUCTION MOHAMMED V - RABAT (JANVIER 2008–DECEMBRE 2012). | Type de document : | thèse | Auteurs : | SARA EL HOUDAIBI., Auteur | AnnĂ©e de publication : | 2013 | Langues : | Français (fre) | Mots-clĂ©s : | PARASITOSES INTESTINALES PREVALENCE INDEX PARASITAIRE POLY-PARASITISME. | RĂ©sumĂ© : | Les parasitoses intestinales constituent un problème de santé mondial. On estime que quelque 3,5 milliards de personnes sont infectées. Notre étude se propose de déterminer la prévalence des parasitoses intestinales à l’Hôpital Militaire d'Instruction Mohammed V-Rabat et d'identifier les facteurs de risque qui y sont associés.
Il s’agit d’une enquête transversale descriptive, rétrospective et prospective, réalisée sur une période de 5 ans, allant du 1erJanvier 2008 au 31 Décembre 2012. Les résultats des examens parasitologiques des selles sont récupérés à partir des bilans d’analyses du laboratoire. Les données sont saisies sur Microsoft Office Excel 2007, et exportées vers SPSS version 13.0 pour l’analyse statistique.
Durant la période d’étude, nous avons inclus 16098 examens parasitologiques des selles de 8640 patients : 6775 hommes et 1865 femmes. La prévalence globale des parasites intestinaux est de 48,21 %. Blastocystis hominis seul représente 37,4%, Endolimax nana 18,85%, Dientamoeba fragilis 9,21 %, Entamoeba coli 4 %, Giardia intestinalis 1,28 %, Pseudolimax butschlii 1,33%, Entamoeba histolytica 0,75%, Chilomastix mesnili 0,19 %, Hymenolepis nana 0,11%, Trichomonas intestinalis 0,09%, Enterobius vermicularis 0,09%, Strongyloides stercoralis 0,02%, Taenia saginata 0,01% et Embadomonas intestinalis 0,01%.
Le poly-parasitisme touche 19,33% des patients. Il indique le très faible niveau d’hygiène, la contamination de l’eau et les conditions de vie défavorables de ces sujets. La prévalence du parasitisme intestinal est assez élevée dans la population examinée. Plusieurs espèces parasitaires sont incriminées. Les conditions de vie insalubres et la mauvaise hygiène favorisent l'endémicité et la pérennisation de la transmission. Le meilleur moyen de lutte contre ce fléau réside dans la prévention, l’hygiène et la sensibilisation individuelle et collective.
| Numéro (Thèse ou Mémoire) : | P0492013 | Président : | TAOUFIK.J | Directeur : | LMIMOUNI.B | Juge : | RABHI.M | Juge : | BENSEFFAJ.N |
ÉPIDEMIOLOGIE ET PREVALENCE DES PARASITOSES INTESTINALES Ă€ L’HOPITAL MILITAIRE D’INSTRUCTION MOHAMMED V - RABAT (JANVIER 2008–DECEMBRE 2012). [thèse] / SARA EL HOUDAIBI., Auteur . - 2013. Langues : Français ( fre) Mots-clĂ©s : | PARASITOSES INTESTINALES PREVALENCE INDEX PARASITAIRE POLY-PARASITISME. | RĂ©sumĂ© : | Les parasitoses intestinales constituent un problème de santé mondial. On estime que quelque 3,5 milliards de personnes sont infectées. Notre étude se propose de déterminer la prévalence des parasitoses intestinales à l’Hôpital Militaire d'Instruction Mohammed V-Rabat et d'identifier les facteurs de risque qui y sont associés.
Il s’agit d’une enquête transversale descriptive, rétrospective et prospective, réalisée sur une période de 5 ans, allant du 1erJanvier 2008 au 31 Décembre 2012. Les résultats des examens parasitologiques des selles sont récupérés à partir des bilans d’analyses du laboratoire. Les données sont saisies sur Microsoft Office Excel 2007, et exportées vers SPSS version 13.0 pour l’analyse statistique.
Durant la période d’étude, nous avons inclus 16098 examens parasitologiques des selles de 8640 patients : 6775 hommes et 1865 femmes. La prévalence globale des parasites intestinaux est de 48,21 %. Blastocystis hominis seul représente 37,4%, Endolimax nana 18,85%, Dientamoeba fragilis 9,21 %, Entamoeba coli 4 %, Giardia intestinalis 1,28 %, Pseudolimax butschlii 1,33%, Entamoeba histolytica 0,75%, Chilomastix mesnili 0,19 %, Hymenolepis nana 0,11%, Trichomonas intestinalis 0,09%, Enterobius vermicularis 0,09%, Strongyloides stercoralis 0,02%, Taenia saginata 0,01% et Embadomonas intestinalis 0,01%.
Le poly-parasitisme touche 19,33% des patients. Il indique le très faible niveau d’hygiène, la contamination de l’eau et les conditions de vie défavorables de ces sujets. La prévalence du parasitisme intestinal est assez élevée dans la population examinée. Plusieurs espèces parasitaires sont incriminées. Les conditions de vie insalubres et la mauvaise hygiène favorisent l'endémicité et la pérennisation de la transmission. Le meilleur moyen de lutte contre ce fléau réside dans la prévention, l’hygiène et la sensibilisation individuelle et collective.
| Numéro (Thèse ou Mémoire) : | P0492013 | Président : | TAOUFIK.J | Directeur : | LMIMOUNI.B | Juge : | RABHI.M | Juge : | BENSEFFAJ.N |
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