Titre : | LA PARTICULARITE DE LA READAPTATION CARDIAQUE CHEZ LA FEMME | Type de document : | thèse | Auteurs : | Lamdak Soufiane, Auteur | Année de publication : | 2020 | Langues : | Français (fre) | Résumé : | La réadaptation cardiaque chez la femme permet, quels que soient l’âge et la fonction
cardiaque, une amélioration des capacités à l’effort et un meilleur pronostic vital.
La réadaptation cardiaque (RC) est un ensemble de mesures associant :
– évaluation fonctionnelle puis stratification du risque évolutif coronarien,
– prévention secondaire de la maladie athéromateuse incluant dessessions
– L’éducation thérapeutique,
– reconditionnement à l’effort,
– et le cas échéant, conseil socio-professionnel.
Ses effets bénéfiques, en particulier sur la mortalité cardiovasculaire, en font un élément
incontournable de la prise en charge du coronarien, et aujourd’hui, ne pas proposer un tel
programme au décours d’un syndrome coronarien aigu pourrait être considéré comme une
perte de chances pour le patient.
La maladie coronaire survient classiquement plus tardivement chez la femme que chez
l’homme (une dizaine d’années plus tard). L’étude récente FAST-MI a montré que le profil
des coronariennes a changé ces dernières années, en effet, elles sont plus jeunes, plus
obèses et généralement tabagiques. Quel que soit l’âge auquel survient la coronaropathie
chez la femme, son pronostic est plus sévère que chez l’homme, et ce, malgré la fréquence
plus élevée de syndromes coronaires aigus à « coronaires normales » chez la femme.
Chez la femme coronarienne ne présentant pas de lésions coronaires significatives à la
coronarographie, l’étude WISE a montré des troubles de sa vasomotricité coronaire. Malgré
l’effet bénéfique démontré de la réadaptation cardiaque sur la morbi-mortalité, elle reste
sous-utilisée et particulièrement chez la femme. En effet, plusieurs freins n’encouragent
pas la femme à suivre un cycle de prévention et de réadaptation cardiovasculaire même
après un accident coronarien aigu. Que ces freins soient culturels, domestiques, familiales,
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pudiques, rhumatologiques ou encore par crainte de l’exercice physique, il nous faut
convaincre pour les lever. La capacité physique de la femme est inférieure à celle de
l’homme or plus la capacité physique est faible plus la réadaptation est bénéfique.
L’entraînement physique en endurance en continu ou en interval training associé au
renforcement musculaire permet d’améliorer cette capacité chez la femme. La correctides
facteurs de risque est une étape importante dans la prise en charge des coronariennes.
L’éducation thérapeutique et les différents ateliers proposés permettent aux patientes de
mieux comprendre leurs maladies et de mieux s’autogérer au retour à leur domicile.
L’anxiété, la dépression et les troubles sexuels altèrent fréquemment la qualité de vie de
nos patientes, leur prise en charge psychologique dans nos services est indispensable | Numéro (Thèse ou Mémoire) : | MS2172020 | Directeur : | NABIL BERRADA |
LA PARTICULARITE DE LA READAPTATION CARDIAQUE CHEZ LA FEMME [thèse] / Lamdak Soufiane, Auteur . - 2020. Langues : Français ( fre) Résumé : | La réadaptation cardiaque chez la femme permet, quels que soient l’âge et la fonction
cardiaque, une amélioration des capacités à l’effort et un meilleur pronostic vital.
La réadaptation cardiaque (RC) est un ensemble de mesures associant :
– évaluation fonctionnelle puis stratification du risque évolutif coronarien,
– prévention secondaire de la maladie athéromateuse incluant dessessions
– L’éducation thérapeutique,
– reconditionnement à l’effort,
– et le cas échéant, conseil socio-professionnel.
Ses effets bénéfiques, en particulier sur la mortalité cardiovasculaire, en font un élément
incontournable de la prise en charge du coronarien, et aujourd’hui, ne pas proposer un tel
programme au décours d’un syndrome coronarien aigu pourrait être considéré comme une
perte de chances pour le patient.
La maladie coronaire survient classiquement plus tardivement chez la femme que chez
l’homme (une dizaine d’années plus tard). L’étude récente FAST-MI a montré que le profil
des coronariennes a changé ces dernières années, en effet, elles sont plus jeunes, plus
obèses et généralement tabagiques. Quel que soit l’âge auquel survient la coronaropathie
chez la femme, son pronostic est plus sévère que chez l’homme, et ce, malgré la fréquence
plus élevée de syndromes coronaires aigus à « coronaires normales » chez la femme.
Chez la femme coronarienne ne présentant pas de lésions coronaires significatives à la
coronarographie, l’étude WISE a montré des troubles de sa vasomotricité coronaire. Malgré
l’effet bénéfique démontré de la réadaptation cardiaque sur la morbi-mortalité, elle reste
sous-utilisée et particulièrement chez la femme. En effet, plusieurs freins n’encouragent
pas la femme à suivre un cycle de prévention et de réadaptation cardiovasculaire même
après un accident coronarien aigu. Que ces freins soient culturels, domestiques, familiales,
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pudiques, rhumatologiques ou encore par crainte de l’exercice physique, il nous faut
convaincre pour les lever. La capacité physique de la femme est inférieure à celle de
l’homme or plus la capacité physique est faible plus la réadaptation est bénéfique.
L’entraînement physique en endurance en continu ou en interval training associé au
renforcement musculaire permet d’améliorer cette capacité chez la femme. La correctides
facteurs de risque est une étape importante dans la prise en charge des coronariennes.
L’éducation thérapeutique et les différents ateliers proposés permettent aux patientes de
mieux comprendre leurs maladies et de mieux s’autogérer au retour à leur domicile.
L’anxiété, la dépression et les troubles sexuels altèrent fréquemment la qualité de vie de
nos patientes, leur prise en charge psychologique dans nos services est indispensable | Numéro (Thèse ou Mémoire) : | MS2172020 | Directeur : | NABIL BERRADA |
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