Titre : | Parcours épidémiologique de la bilharziose dans le monde et au Maroc | Type de document : | thèse | Auteurs : | NABIL AGHOUTANE, Auteur | Année de publication : | 2015 | Langues : | Français (fre) | Mots-clés : | Bilharziose schistosomes furcocercaire Praziquantel stratégie d'élimination au Maroc. | Résumé : | La bilharziose, ou schistosomiase, est une infection parasitaire due aux vers du genre Schistosoma. Elle représente la seconde endémie parasitaire mondiale et sévit principalement en Afrique Sub-Saharienne. Elle touche plus de 200 millions d’individus dans le monde et plus de 300 000 personnes en meurent chaque année. L'eau constitue le facteur principal dans la chaîne épidémiologique de la bilharziose.
Le diagnostic est évoqué chez un sujet séjournant ou ayant séjourné en zone d’endémie, présentant une hyperéosinophilie sanguine, une hématurie, des troubles génito-urinaires ou des troubles digestifs. Il est confirmé par la mise en évidence des œufs caractéristiques dans les urines, les selles ou sur une biopsie vésicale ou rectale. La sérologie permet le diagnostic en dehors des périodes d’émission des œufs et le suivi post-thérapeutique. Les complications surviennent après une longue période d'évolution et induisent une morbi-mortalité importante.
Le praziquantel demeure toujours la pierre angulaire du traitement. La lutte contre la bilharziose impose des mesures prophylactiques individuelles et collectives. La mise au point du vaccin diminuerait l’incidence de la maladie.
Au Maroc, la bilharziose uro-génitale est restée durant des décennies un problème de santé publique. Un programme national de lutte contre la schistosomiase fut lancé en 1982 et a abouti à une maîtrise de la situation épidémiologique, ce qui a encouragé le passage d’un programme de lutte à un processus d’élimination engagé en 1994 pour neutraliser tous les foyers connus. L'objectif d'élimination de la transmission a été atteint et aucun cas autochtone n'a été notifié depuis 2004. Aujourd’hui, le défi à relever est la consolidation des acquis et la certification de l’élimination par l’Organisation mondiale de la Santé.
| Numéro (Thèse ou Mémoire) : | M0962015 | Président : | ZOUHDI.M | Directeur : | EL HAMZAOUI.S | Juge : | GAOUZI.A | Juge : | SEKHSOKH.Y | Juge : | LAATIRIS.A |
Parcours épidémiologique de la bilharziose dans le monde et au Maroc [thèse] / NABIL AGHOUTANE, Auteur . - 2015. Langues : Français ( fre) Mots-clés : | Bilharziose schistosomes furcocercaire Praziquantel stratégie d'élimination au Maroc. | Résumé : | La bilharziose, ou schistosomiase, est une infection parasitaire due aux vers du genre Schistosoma. Elle représente la seconde endémie parasitaire mondiale et sévit principalement en Afrique Sub-Saharienne. Elle touche plus de 200 millions d’individus dans le monde et plus de 300 000 personnes en meurent chaque année. L'eau constitue le facteur principal dans la chaîne épidémiologique de la bilharziose.
Le diagnostic est évoqué chez un sujet séjournant ou ayant séjourné en zone d’endémie, présentant une hyperéosinophilie sanguine, une hématurie, des troubles génito-urinaires ou des troubles digestifs. Il est confirmé par la mise en évidence des œufs caractéristiques dans les urines, les selles ou sur une biopsie vésicale ou rectale. La sérologie permet le diagnostic en dehors des périodes d’émission des œufs et le suivi post-thérapeutique. Les complications surviennent après une longue période d'évolution et induisent une morbi-mortalité importante.
Le praziquantel demeure toujours la pierre angulaire du traitement. La lutte contre la bilharziose impose des mesures prophylactiques individuelles et collectives. La mise au point du vaccin diminuerait l’incidence de la maladie.
Au Maroc, la bilharziose uro-génitale est restée durant des décennies un problème de santé publique. Un programme national de lutte contre la schistosomiase fut lancé en 1982 et a abouti à une maîtrise de la situation épidémiologique, ce qui a encouragé le passage d’un programme de lutte à un processus d’élimination engagé en 1994 pour neutraliser tous les foyers connus. L'objectif d'élimination de la transmission a été atteint et aucun cas autochtone n'a été notifié depuis 2004. Aujourd’hui, le défi à relever est la consolidation des acquis et la certification de l’élimination par l’Organisation mondiale de la Santé.
| Numéro (Thèse ou Mémoire) : | M0962015 | Président : | ZOUHDI.M | Directeur : | EL HAMZAOUI.S | Juge : | GAOUZI.A | Juge : | SEKHSOKH.Y | Juge : | LAATIRIS.A |
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