Titre : | Ă©tat actuel de la leishmaniose viscĂ©rale dans le pourtour mĂ©diterranĂ©en. | Type de document : | thèse | Auteurs : | ALAOUI IMANE., Auteur | AnnĂ©e de publication : | 2015 | Langues : | Français (fre) | Mots-clĂ©s : | Leishmaniose viscĂ©rale mĂ©diterranĂ©enne Leishmania infantum. | RĂ©sumĂ© : | La leishmaniose viscérale méditerranéenne est une parasitose due à la multiplication dans le système réticulo-endothélial d’un protozoaire flagellé du genre Leishmania infantum, elle est transmise par la piqûre d’insecte appelé phlébotome. Son cycle biologique est zoonotique avec un réservoir animal essentiellement canin. Elle touche principalement les enfants en bas âge issus de milieux défavorisés.
Le profil épidémiologique actuel de la leishmaniose viscérale méditerranéenne est caractérisé par une recrudescence du nombre de cas et une émergence de nouveaux foyers jusque-là indemnes de cette parasitose. Ainsi que la mise en évidence de cas de portage humain asymptomatique.
L’antimoine de méglumine « GLUCANTIME® » constitue jusqu'à ce jour le traitement de première intention de la LVM dans les pays d’Afrique du nord. L’amphotéricine B liposomale « AMBISOME® » est utilisé en 2ème intention, mais reste exceptionnellement prescrit dans ces pays vu son coût cher et sa disponibilité limitée.
Au contraire, dans les pays de la rive nord de la méditerranée, la thérapeutique a changé avec la toxicité et l’aggravation des résistances aux antimoniés. Ainsi, le traitement de référence n’est plus la méglumine mais l’amphotéricine B liposomale. L’usage de la miltéfosine reste réservé à la seconde ligne du fait du risque potentiel de résistance acquise.
Les mesures de lutte contre la LV reposent, en l’absence d’un vaccin humain, sur la prévention de la transmission par la lutte antivecorielle, la sensibilisation de la communauté et la vaccination ou les colliers imprégnés pour les chiens.
Le débat existe toujours sur la pertinence d’une prophylaxie secondaire ou des traitements itératifs à chaque rechute chez le patient co-infecté par le VIH.
| Numéro (Thèse ou Mémoire) : | M2262015 | Président : | ZOUHDI.M | Directeur : | TLIGUI.H | Juge : | BENOUACHANE.T | Juge : | BENKIRANE.S |
Ă©tat actuel de la leishmaniose viscĂ©rale dans le pourtour mĂ©diterranĂ©en. [thèse] / ALAOUI IMANE., Auteur . - 2015. Langues : Français ( fre) Mots-clĂ©s : | Leishmaniose viscĂ©rale mĂ©diterranĂ©enne Leishmania infantum. | RĂ©sumĂ© : | La leishmaniose viscérale méditerranéenne est une parasitose due à la multiplication dans le système réticulo-endothélial d’un protozoaire flagellé du genre Leishmania infantum, elle est transmise par la piqûre d’insecte appelé phlébotome. Son cycle biologique est zoonotique avec un réservoir animal essentiellement canin. Elle touche principalement les enfants en bas âge issus de milieux défavorisés.
Le profil épidémiologique actuel de la leishmaniose viscérale méditerranéenne est caractérisé par une recrudescence du nombre de cas et une émergence de nouveaux foyers jusque-là indemnes de cette parasitose. Ainsi que la mise en évidence de cas de portage humain asymptomatique.
L’antimoine de méglumine « GLUCANTIME® » constitue jusqu'à ce jour le traitement de première intention de la LVM dans les pays d’Afrique du nord. L’amphotéricine B liposomale « AMBISOME® » est utilisé en 2ème intention, mais reste exceptionnellement prescrit dans ces pays vu son coût cher et sa disponibilité limitée.
Au contraire, dans les pays de la rive nord de la méditerranée, la thérapeutique a changé avec la toxicité et l’aggravation des résistances aux antimoniés. Ainsi, le traitement de référence n’est plus la méglumine mais l’amphotéricine B liposomale. L’usage de la miltéfosine reste réservé à la seconde ligne du fait du risque potentiel de résistance acquise.
Les mesures de lutte contre la LV reposent, en l’absence d’un vaccin humain, sur la prévention de la transmission par la lutte antivecorielle, la sensibilisation de la communauté et la vaccination ou les colliers imprégnés pour les chiens.
Le débat existe toujours sur la pertinence d’une prophylaxie secondaire ou des traitements itératifs à chaque rechute chez le patient co-infecté par le VIH.
| Numéro (Thèse ou Mémoire) : | M2262015 | Président : | ZOUHDI.M | Directeur : | TLIGUI.H | Juge : | BENOUACHANE.T | Juge : | BENKIRANE.S |
|