Titre : | BactĂ©riothĂ©rapie oncolytique | Type de document : | thèse | Auteurs : | Mohamed-Taha TAGMOUTI., Auteur | AnnĂ©e de publication : | 2016 | Langues : | Français (fre) | Mots-clĂ©s : | BactĂ©riothĂ©rapie oncolytique ThĂ©rapie combinĂ©e ThĂ©rapie gĂ©nique MĂ©canismes Salmonella Clostridium. | RĂ©sumĂ© : | Les premiers rapports évoquant l’activité antinéoplasique bactérienne remontent au début du XVIIIème siècle. La succession d’observations similaires au cours des deux siècles suivants conduisit aux premières initiatives utilisant les bactéries comme thérapie anticancéreuse. Les premiers résultats étant décevants, la radiothérapie et la chimiothérapie firent rapidement oublier la bactériothérapie. L’intérêt pour celle-ci fut ravivé récemment par l’avènement des nouvelles techniques de modification génétique.
Les bactéries utilisées pour la thérapie antinéoplasique sont les bactéries anaérobies, qui se logent spécifiquement au niveau tumoral – et c’est l’un des grands atouts de la bactériothérapie – grâce à la présence de zones d’hypoxie et de nécrose, de nutriments particuliers, et à l’inaccessibilité du tissu tumoral au système immunitaire entre autres. La destruction tumorale engendrée est secondaire à l’activité bactérienne propre associée à l’activité du système immunitaire initiée par les germes.
La bactériothérapie oncolytique était initialement basée sur l’usage des bactéries seules, mais l’insuffisance de l’efficacité obtenue a motivé le développement de nouvelles stratégies adjoignant les thérapies anticancéreuses classiques, et plus récemment la thérapie génique. Des résultats prometteurs furent obtenus, et la marge d’évolution reste large.
Bien que présageant un avenir radieux à la thérapie anticancéreuse, la bactériothérapie présente cependant des limitations nombreuses, aussi bien techniques que cliniques, passant par la toxicité toujours importante malgré les efforts fournis, l’obstacle que constitue l’hétérogénéité tumorale, les difficultés régulatoires, et les risques environnementaux. Le développement de techniques génétiques nouvelles pourrait néanmoins lever ces obstacles.
| Numéro (Thèse ou Mémoire) : | M2792016 | Président : | ZOUHDI.M | Directeur : | EL HAMZAOUI.S | Juge : | ICHOU.M | Juge : | LAATIRIS.A-TELLAL.S-SEKHSOKH-AGAOUZI |
BactĂ©riothĂ©rapie oncolytique [thèse] / Mohamed-Taha TAGMOUTI., Auteur . - 2016. Langues : Français ( fre) Mots-clĂ©s : | BactĂ©riothĂ©rapie oncolytique ThĂ©rapie combinĂ©e ThĂ©rapie gĂ©nique MĂ©canismes Salmonella Clostridium. | RĂ©sumĂ© : | Les premiers rapports évoquant l’activité antinéoplasique bactérienne remontent au début du XVIIIème siècle. La succession d’observations similaires au cours des deux siècles suivants conduisit aux premières initiatives utilisant les bactéries comme thérapie anticancéreuse. Les premiers résultats étant décevants, la radiothérapie et la chimiothérapie firent rapidement oublier la bactériothérapie. L’intérêt pour celle-ci fut ravivé récemment par l’avènement des nouvelles techniques de modification génétique.
Les bactéries utilisées pour la thérapie antinéoplasique sont les bactéries anaérobies, qui se logent spécifiquement au niveau tumoral – et c’est l’un des grands atouts de la bactériothérapie – grâce à la présence de zones d’hypoxie et de nécrose, de nutriments particuliers, et à l’inaccessibilité du tissu tumoral au système immunitaire entre autres. La destruction tumorale engendrée est secondaire à l’activité bactérienne propre associée à l’activité du système immunitaire initiée par les germes.
La bactériothérapie oncolytique était initialement basée sur l’usage des bactéries seules, mais l’insuffisance de l’efficacité obtenue a motivé le développement de nouvelles stratégies adjoignant les thérapies anticancéreuses classiques, et plus récemment la thérapie génique. Des résultats prometteurs furent obtenus, et la marge d’évolution reste large.
Bien que présageant un avenir radieux à la thérapie anticancéreuse, la bactériothérapie présente cependant des limitations nombreuses, aussi bien techniques que cliniques, passant par la toxicité toujours importante malgré les efforts fournis, l’obstacle que constitue l’hétérogénéité tumorale, les difficultés régulatoires, et les risques environnementaux. Le développement de techniques génétiques nouvelles pourrait néanmoins lever ces obstacles.
| Numéro (Thèse ou Mémoire) : | M2792016 | Président : | ZOUHDI.M | Directeur : | EL HAMZAOUI.S | Juge : | ICHOU.M | Juge : | LAATIRIS.A-TELLAL.S-SEKHSOKH-AGAOUZI |
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