Titre : | Les anticoagulants oraux directs: EnquĂŞte sur la comprĂ©hension, la perception et l’usage de ces nouvelles molĂ©cules par les mĂ©decins | Type de document : | thèse | Auteurs : | Lamyaa TRAD, Auteur | AnnĂ©e de publication : | 2016 | Langues : | Français (fre) | Mots-clĂ©s : | Coagulation anticoagulants oraux directs inhibiteurs du facteur Xa inhibiteurs du facteur IIa | RĂ©sumĂ© : | L’anticoagulation classique par les antivitamines K(AVK) utilisée pendant des décennies malgré son efficacité a posée plusieurs problèmes. De nouveaux anticoagulants oraux désignés sous l’appellation anticoagulants oraux directs (AOD) font leur apparition dans l'arsenal thérapeutique du médecin depuis quelques années et acquièrent au fil des études cliniques de plus en plus d’indications. Ils visent à remplacer avantageusement les AVK sans en avoir les inconvénients.
L’objectif principal de cette étude est d’étudier la place des AOD dans la prescription des médecins et de déterminer les facteurs influençant leur prescription. L’objectif secondaire est d’évaluer la connaissance, la perception ainsi que le ressenti des médecins vis-à-vis de ces nouvelles molécules. Pour cela, nous avons effectué une enquête incluant 84 médecins, exerçant à Rabat, cette étude a eu lieu entre le 3Mars 2016 et le 3Mai 2016. Les médecins ont été interrogés à travers un questionnaire.
Le taux de participation à l’étude est de 59,52% (50 médecins). 46,8% des médecins ont déjà été confrontés aux AOD. Les congrès, les conférences et les laboratoires pharmaceutiques sont les sources importantes d’information sur les AOD. Selon les médecins sondés les arguments en faveur de la prescription sont principalement la facilité d’emploi et l’absence de surveillance biologique. Le coût, l’absence d’antidote et l'absence de recul quant au risque hémorragique, ont été les principaux freins à la prescription. Si ces nouveaux traitements sont effectivement considérés comme un progrès par les médecins sondés, l'enthousiasme reste néanmoins très modéré quel que soit le type de médecine exercée. Le rapport bénéfice/risque des anticoagulants oraux directs rapporté à celui des antivitamines K semble être l'élément central du débat.
| Numéro (Thèse ou Mémoire) : | P1162016 | Président : | LAMSAOURI.J | Directeur : | MAKRAM.S | Juge : | DERRAJI.S | Juge : | MEDDAH.B | Juge : | AIT ALCADI.M |
Les anticoagulants oraux directs: EnquĂŞte sur la comprĂ©hension, la perception et l’usage de ces nouvelles molĂ©cules par les mĂ©decins [thèse] / Lamyaa TRAD, Auteur . - 2016. Langues : Français ( fre) Mots-clĂ©s : | Coagulation anticoagulants oraux directs inhibiteurs du facteur Xa inhibiteurs du facteur IIa | RĂ©sumĂ© : | L’anticoagulation classique par les antivitamines K(AVK) utilisée pendant des décennies malgré son efficacité a posée plusieurs problèmes. De nouveaux anticoagulants oraux désignés sous l’appellation anticoagulants oraux directs (AOD) font leur apparition dans l'arsenal thérapeutique du médecin depuis quelques années et acquièrent au fil des études cliniques de plus en plus d’indications. Ils visent à remplacer avantageusement les AVK sans en avoir les inconvénients.
L’objectif principal de cette étude est d’étudier la place des AOD dans la prescription des médecins et de déterminer les facteurs influençant leur prescription. L’objectif secondaire est d’évaluer la connaissance, la perception ainsi que le ressenti des médecins vis-à-vis de ces nouvelles molécules. Pour cela, nous avons effectué une enquête incluant 84 médecins, exerçant à Rabat, cette étude a eu lieu entre le 3Mars 2016 et le 3Mai 2016. Les médecins ont été interrogés à travers un questionnaire.
Le taux de participation à l’étude est de 59,52% (50 médecins). 46,8% des médecins ont déjà été confrontés aux AOD. Les congrès, les conférences et les laboratoires pharmaceutiques sont les sources importantes d’information sur les AOD. Selon les médecins sondés les arguments en faveur de la prescription sont principalement la facilité d’emploi et l’absence de surveillance biologique. Le coût, l’absence d’antidote et l'absence de recul quant au risque hémorragique, ont été les principaux freins à la prescription. Si ces nouveaux traitements sont effectivement considérés comme un progrès par les médecins sondés, l'enthousiasme reste néanmoins très modéré quel que soit le type de médecine exercée. Le rapport bénéfice/risque des anticoagulants oraux directs rapporté à celui des antivitamines K semble être l'élément central du débat.
| Numéro (Thèse ou Mémoire) : | P1162016 | Président : | LAMSAOURI.J | Directeur : | MAKRAM.S | Juge : | DERRAJI.S | Juge : | MEDDAH.B | Juge : | AIT ALCADI.M |
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