Titre : | Les pertes de substances mandibulaires et les techniques de reconstruction | Type de document : | thèse | Auteurs : | Nisrine BENAOUICHA, Auteur | AnnĂ©e de publication : | 2016 | Langues : | Français (fre) | Mots-clĂ©s : | Mandibule PĂ©ronĂ© Prothèse Chirurgie Membrane induite | RĂ©sumĂ© : | La perte de substance mandibulaire est génératrice d’un déséquilibre orofacial responsable de déformations dont les retentissements fonctionnels, esthétiques et psychologiques sont particulièrement graves. C’est ainsi qu’elle est considérée comme un handicap pour la restauration ultérieure. Elle peut résulter d’une exérèse tumorale, de traumatismes ou d’ostéites.
En effet, de tout temps les pertes de substance interruptrices mandibulaires ont posé le double problème de leur reconstruction et de leur réhabilitation prothétique dentaire. Plusieurs méthodes de reconstruction existent actuellement, à savoir l’implantation de biomatériaux, la greffe osseuse (autologue ou hétérogreffe), les transferts libres revascularisés (lambeaux libres) et la distraction ostéogénique, mais La technique de reconstruction par membrane induite, décrite par Masquelet est très peu connue en chirurgie maxillo-faciale.
L’apparition dans l’arsenal thérapeutique des lambeaux libres revascularisés a totalement changé les résultats souvent désespérants de cette reconstruction. Ils trouvent leur principal intérêt dans la possibilité d’une reconstruction pluritissulaire en un seul temps.
Les facteurs qui conditionnent ce choix se rapportent au terrain, à l’étiologie et à la nature de la PDS. Les résultats fonctionnels sont très variables et dépendent des possibilités de réhabilitation dentaire. Or, la réhabilitation dentaire se fera par une prothèse conventionnelle ou par la pose d’implants qui permettent d’améliorer le pronostic fonctionnel.
L’évolution était en général favorable pour 68.75% des cas. Des complications dominées par l’infection et la dépose du lambeau ont été observées chez 31.25% des patients.
Enfin, il est important d'insister sur le facteur non négligeable de réussite du traitement chirurgico-prothétique qui est l’approche multidisciplinaire incluant tous les intervenants afin d’accomplir le traitement morphologique et fonctionnel.
| Numéro (Thèse ou Mémoire) : | M2002016 | Président : | BENBOUZID.M.A | Directeur : | BOULAADAS.M | Juge : | BENAZZOU.S | Juge : | FEJJAL.N |
Les pertes de substances mandibulaires et les techniques de reconstruction [thèse] / Nisrine BENAOUICHA, Auteur . - 2016. Langues : Français ( fre) Mots-clĂ©s : | Mandibule PĂ©ronĂ© Prothèse Chirurgie Membrane induite | RĂ©sumĂ© : | La perte de substance mandibulaire est génératrice d’un déséquilibre orofacial responsable de déformations dont les retentissements fonctionnels, esthétiques et psychologiques sont particulièrement graves. C’est ainsi qu’elle est considérée comme un handicap pour la restauration ultérieure. Elle peut résulter d’une exérèse tumorale, de traumatismes ou d’ostéites.
En effet, de tout temps les pertes de substance interruptrices mandibulaires ont posé le double problème de leur reconstruction et de leur réhabilitation prothétique dentaire. Plusieurs méthodes de reconstruction existent actuellement, à savoir l’implantation de biomatériaux, la greffe osseuse (autologue ou hétérogreffe), les transferts libres revascularisés (lambeaux libres) et la distraction ostéogénique, mais La technique de reconstruction par membrane induite, décrite par Masquelet est très peu connue en chirurgie maxillo-faciale.
L’apparition dans l’arsenal thérapeutique des lambeaux libres revascularisés a totalement changé les résultats souvent désespérants de cette reconstruction. Ils trouvent leur principal intérêt dans la possibilité d’une reconstruction pluritissulaire en un seul temps.
Les facteurs qui conditionnent ce choix se rapportent au terrain, à l’étiologie et à la nature de la PDS. Les résultats fonctionnels sont très variables et dépendent des possibilités de réhabilitation dentaire. Or, la réhabilitation dentaire se fera par une prothèse conventionnelle ou par la pose d’implants qui permettent d’améliorer le pronostic fonctionnel.
L’évolution était en général favorable pour 68.75% des cas. Des complications dominées par l’infection et la dépose du lambeau ont été observées chez 31.25% des patients.
Enfin, il est important d'insister sur le facteur non négligeable de réussite du traitement chirurgico-prothétique qui est l’approche multidisciplinaire incluant tous les intervenants afin d’accomplir le traitement morphologique et fonctionnel.
| Numéro (Thèse ou Mémoire) : | M2002016 | Président : | BENBOUZID.M.A | Directeur : | BOULAADAS.M | Juge : | BENAZZOU.S | Juge : | FEJJAL.N |
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