Titre : | L’herpès gĂ©nital chez la femme enceinte. | Type de document : | thèse | Auteurs : | Imane BELABBES, Auteur | AnnĂ©e de publication : | 2017 | Langues : | Français (fre) | Mots-clĂ©s : | Herpès gĂ©nital femme grossesse nouveau-nĂ© | RĂ©sumĂ© : | L’infection génitale herpétique est une infection sexuellement transmissible qui concerne un million d’adultes à travers le monde. Elle survient à l’âge de rapports sexuels. Lors d’une primo-infection, le virus pénètre par voie cutanéo-muqueuse et se multiplie dans les cellules épithéliales. La réponse immunitaire contrôle partiellement l’infection mais n’éradique pas le virus qui gagne les ganglions sensitifs où il reste latent et peut se réactiver donnant lieu à des épisodes de récurrence.
Chez la femme, l’herpès génital se manifeste par une vulvo-vaginite aigue, érosive sous forme de vésicules sur fond érythémateux avec atteinte cervicale pouvant s’étendre aux racines des cuisses, pubis et fesses. Il ya un risque accru d’hépatite fulminante ou de méningo-encéphalite lors d’une primo-infection pendant la grossesse.
Le diagnostic est clinique mais nécessite une confirmation biologique dans certaines situations parmi lesquelles l’herpès génital de la femme enceinte. Il repose sur des techniques de diagnostic direct représentées par l’isolement viral en culture, la recherche d’antigène par techniques immuno-enzymatiques, le cytodiagnostic de Tzanck et la détection du génome par PCR ou de diagnostic indirect par sérologies spécifiques ou non du type.
Chez la femme enceinte, la transmission mère-enfant est redoutable quand des lésions herpétiques sont présentes surtout au moment de l’accouchement, en raison de la grande mortalité et séquelles neurologiques dûes à l’herpès néonatal.
Le traitement repose sur l’utilisation d’agents antiviraux anti-herpétiques qui ciblent les cellules infectées et stoppent la réplication virale et sur le recours à la césarienne dont l’indication est discutable au cas par cas en fonction de la date de survenue de lésion par rapport à l’accouchement.
La prévention repose sur l’éducation des patients en absence jusqu’à nos jours d’une vaccination prophylactique.
| Numéro (Thèse ou Mémoire) : | M2462017 | Président : | ZOUHDI.M | Directeur : | SEKHSOKH.Y | Juge : | EL HAMZAOUI.S | Juge : | TELLAL.S | Juge : | CHADLI.M |
L’herpès gĂ©nital chez la femme enceinte. [thèse] / Imane BELABBES, Auteur . - 2017. Langues : Français ( fre) Mots-clĂ©s : | Herpès gĂ©nital femme grossesse nouveau-nĂ© | RĂ©sumĂ© : | L’infection génitale herpétique est une infection sexuellement transmissible qui concerne un million d’adultes à travers le monde. Elle survient à l’âge de rapports sexuels. Lors d’une primo-infection, le virus pénètre par voie cutanéo-muqueuse et se multiplie dans les cellules épithéliales. La réponse immunitaire contrôle partiellement l’infection mais n’éradique pas le virus qui gagne les ganglions sensitifs où il reste latent et peut se réactiver donnant lieu à des épisodes de récurrence.
Chez la femme, l’herpès génital se manifeste par une vulvo-vaginite aigue, érosive sous forme de vésicules sur fond érythémateux avec atteinte cervicale pouvant s’étendre aux racines des cuisses, pubis et fesses. Il ya un risque accru d’hépatite fulminante ou de méningo-encéphalite lors d’une primo-infection pendant la grossesse.
Le diagnostic est clinique mais nécessite une confirmation biologique dans certaines situations parmi lesquelles l’herpès génital de la femme enceinte. Il repose sur des techniques de diagnostic direct représentées par l’isolement viral en culture, la recherche d’antigène par techniques immuno-enzymatiques, le cytodiagnostic de Tzanck et la détection du génome par PCR ou de diagnostic indirect par sérologies spécifiques ou non du type.
Chez la femme enceinte, la transmission mère-enfant est redoutable quand des lésions herpétiques sont présentes surtout au moment de l’accouchement, en raison de la grande mortalité et séquelles neurologiques dûes à l’herpès néonatal.
Le traitement repose sur l’utilisation d’agents antiviraux anti-herpétiques qui ciblent les cellules infectées et stoppent la réplication virale et sur le recours à la césarienne dont l’indication est discutable au cas par cas en fonction de la date de survenue de lésion par rapport à l’accouchement.
La prévention repose sur l’éducation des patients en absence jusqu’à nos jours d’une vaccination prophylactique.
| Numéro (Thèse ou Mémoire) : | M2462017 | Président : | ZOUHDI.M | Directeur : | SEKHSOKH.Y | Juge : | EL HAMZAOUI.S | Juge : | TELLAL.S | Juge : | CHADLI.M |
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