| Titre : | Lesparabènes dans les produits cosmĂ©tiques. | | Type de document : | thèse | | Auteurs : | MANSOURI Raouia, Auteur | | AnnĂ©e de publication : | 2017 | | Langues : | Français (fre) | | Mots-clĂ©s : | Parabènes cosmĂ©tiques perturbateurs endocriniens. | | RĂ©sumĂ© : | Les molécules appartenant à la famille des parabènes sont utilisées en tant que conservateurs depuis une centaine d’années, principalement dans l’industrie chimique, alimentaire et cosmétique. Ce sont des conservateurs dont l’emploi est assez facile et ils sont donc fréquemment utilisés. C’est une étude du professeur Darbre datant de 2004 qui a lancé la controverse : les parabens auraient une activité oestrogénique et seraient impliqués dans la formation et le développement de tumeurs du sein.
Concernés à des degrés divers par des controverses scientifiques portant notamment sur leur potentiel effet de perturbation endocrinienne, les différents parabènes ont vu en Europe les règlementations entourant leurs usages évoluer dans les années passées. En cosmétique, cinq parabènes ont été interdits, et, alors que quatre parabènes sont admis par la règlementation européenne (méthyl, éthyl, propyl, butyl parabènes), deux d’entre eux (propyl- et butyl-parabènes) ont vu leurs concentrations maximales admises diminuer. Dans ce contexte, de nombreuses alternatives en termes de conservation existent, mais elles ne permettent pas toujours d’aboutir aux mêmes performances que celles obtenues avec les conservateurs traditionnels. Elles sont également à l’origine de problèmes de stabilité d’innocuité et suspectées avoir de nouveaux effets indésirables. Les solutions liées au packaging sont encore peu répandues mais présentent un avenir prometteur.
Les solutions proposées par la cosmétique biologique séduisent de plus en plus les consommateurs, mais il faut cependant garder à l’esprit que certains ingrédients peuvent être allergisants et que les cosmétiques « bio » peuvent ne pas convenir aux différents profils de consommateurs.
Enfin, notre enquête menée sur un échantillon de pharmaciens officinaux a permis de constater que les conservateurs dans les cosmétiques, et plus particulièrement les parabens, étaient source d’inquiétude pour le grand public et que les pharmaciens interrogés semble peu informés. Une formation pratique dans ce domaine est nécessaire.
| | Numéro (Thèse ou Mémoire) : | P0542017 | | Président : | RAHALI.Y | | Directeur : | ELJAOUDI.R | | Juge : | BOUSLIMANE.Y | | Juge : | AIT ELCADI.M |
Lesparabènes dans les produits cosmĂ©tiques. [thèse] / MANSOURI Raouia, Auteur . - 2017. Langues : Français ( fre) | Mots-clĂ©s : | Parabènes cosmĂ©tiques perturbateurs endocriniens. | | RĂ©sumĂ© : | Les molécules appartenant à la famille des parabènes sont utilisées en tant que conservateurs depuis une centaine d’années, principalement dans l’industrie chimique, alimentaire et cosmétique. Ce sont des conservateurs dont l’emploi est assez facile et ils sont donc fréquemment utilisés. C’est une étude du professeur Darbre datant de 2004 qui a lancé la controverse : les parabens auraient une activité oestrogénique et seraient impliqués dans la formation et le développement de tumeurs du sein.
Concernés à des degrés divers par des controverses scientifiques portant notamment sur leur potentiel effet de perturbation endocrinienne, les différents parabènes ont vu en Europe les règlementations entourant leurs usages évoluer dans les années passées. En cosmétique, cinq parabènes ont été interdits, et, alors que quatre parabènes sont admis par la règlementation européenne (méthyl, éthyl, propyl, butyl parabènes), deux d’entre eux (propyl- et butyl-parabènes) ont vu leurs concentrations maximales admises diminuer. Dans ce contexte, de nombreuses alternatives en termes de conservation existent, mais elles ne permettent pas toujours d’aboutir aux mêmes performances que celles obtenues avec les conservateurs traditionnels. Elles sont également à l’origine de problèmes de stabilité d’innocuité et suspectées avoir de nouveaux effets indésirables. Les solutions liées au packaging sont encore peu répandues mais présentent un avenir prometteur.
Les solutions proposées par la cosmétique biologique séduisent de plus en plus les consommateurs, mais il faut cependant garder à l’esprit que certains ingrédients peuvent être allergisants et que les cosmétiques « bio » peuvent ne pas convenir aux différents profils de consommateurs.
Enfin, notre enquête menée sur un échantillon de pharmaciens officinaux a permis de constater que les conservateurs dans les cosmétiques, et plus particulièrement les parabens, étaient source d’inquiétude pour le grand public et que les pharmaciens interrogés semble peu informés. Une formation pratique dans ce domaine est nécessaire.
| | Numéro (Thèse ou Mémoire) : | P0542017 | | Président : | RAHALI.Y | | Directeur : | ELJAOUDI.R | | Juge : | BOUSLIMANE.Y | | Juge : | AIT ELCADI.M |
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