Titre : | La maladie cÅ“liaque : apport de l’exploration de l’auto-immunité et de l’anatomopathologie dans le diagnostic. | Type de document : | thèse | Auteurs : | BELLAMINE Maryam, Auteur | Année de publication : | 2017 | Langues : | Français (fre) | Mots-clés : | anticorps anti-transglutaminase tissulaire anticorps anti-endomysium atrophie villositaire hyperlymphocytoseintraépithéliale régime sans gluten. | Résumé : | La maladie cœliaque est une entéropathie inflammatoire chronique auto-immune due à un antigène alimentaire, la gliadine du gluten. Elle survient chez un sujet génétiquement prédisposé, exprimant une molécule du système HLA de classe II de type DQ2 et/ou DQ8.
L’incidence de la maladie est en nette augmentation en particulier chez la population adulte. La maladie cœliaque, autrefois découverte seulement devant une symptomatologie associant signes digestifs et nutritionnels ou devant une complication, est maintenant mieux connue des médecins, et diagnostiquée plus souvent et plus tôt, même dans un contexte extradigestif (stérilité, ostéoporose, neuropathie), ou même devant une anomalie biologique isolée (hypoferritinémie, hypertransaminasémie). L’existance des formes totalement asymptomatique explique à ce jour le grand nombre de cas non diagnostiqués.
Le diagnostic de la maladie cœliaque est parfois difficile et repose sur la confrontation de manifestations cliniques, de tests biologiques (auto anticorps, groupage HLA DQ2/DQ8) et parfois de la preuve histologique. Le recours à la biopsie duodénale n’est plus systématique chez l’enfant selon les dernières recommandations de l’ESPGHAN de 2012.
Le dépistage sérologique doit porter sur des groupes à risque, tels les patients souffrant de symptômes digestifs minimes ou ayant des manifestations extra-intestinales. Il semble également licite de le proposer aux sujets asymptomatiques à haut risque.
Le traitement de la maladie cœliaque repose sur un régime sans gluten à vie. L’instauration précoce de celui-ci chez les sujets à risque, ainsi qu’un diagnostic précoce de la maladie permettraient de prévenir les complications, en particulier l’ostéoporose et les affections malignes (lymphome T et sprue réfractaire).
| Numéro (Thèse ou Mémoire) : | M3662017 | Président : | GAOUZI.A | Directeur : | EL HAMZAOUI.S | Juge : | MESSAOUDI.N | Juge : | ZRARA.A | Juge : | SEKHSOKH .Y |
La maladie cÅ“liaque : apport de l’exploration de l’auto-immunité et de l’anatomopathologie dans le diagnostic. [thèse] / BELLAMINE Maryam, Auteur . - 2017. Langues : Français ( fre) Mots-clés : | anticorps anti-transglutaminase tissulaire anticorps anti-endomysium atrophie villositaire hyperlymphocytoseintraépithéliale régime sans gluten. | Résumé : | La maladie cœliaque est une entéropathie inflammatoire chronique auto-immune due à un antigène alimentaire, la gliadine du gluten. Elle survient chez un sujet génétiquement prédisposé, exprimant une molécule du système HLA de classe II de type DQ2 et/ou DQ8.
L’incidence de la maladie est en nette augmentation en particulier chez la population adulte. La maladie cœliaque, autrefois découverte seulement devant une symptomatologie associant signes digestifs et nutritionnels ou devant une complication, est maintenant mieux connue des médecins, et diagnostiquée plus souvent et plus tôt, même dans un contexte extradigestif (stérilité, ostéoporose, neuropathie), ou même devant une anomalie biologique isolée (hypoferritinémie, hypertransaminasémie). L’existance des formes totalement asymptomatique explique à ce jour le grand nombre de cas non diagnostiqués.
Le diagnostic de la maladie cœliaque est parfois difficile et repose sur la confrontation de manifestations cliniques, de tests biologiques (auto anticorps, groupage HLA DQ2/DQ8) et parfois de la preuve histologique. Le recours à la biopsie duodénale n’est plus systématique chez l’enfant selon les dernières recommandations de l’ESPGHAN de 2012.
Le dépistage sérologique doit porter sur des groupes à risque, tels les patients souffrant de symptômes digestifs minimes ou ayant des manifestations extra-intestinales. Il semble également licite de le proposer aux sujets asymptomatiques à haut risque.
Le traitement de la maladie cœliaque repose sur un régime sans gluten à vie. L’instauration précoce de celui-ci chez les sujets à risque, ainsi qu’un diagnostic précoce de la maladie permettraient de prévenir les complications, en particulier l’ostéoporose et les affections malignes (lymphome T et sprue réfractaire).
| Numéro (Thèse ou Mémoire) : | M3662017 | Président : | GAOUZI.A | Directeur : | EL HAMZAOUI.S | Juge : | MESSAOUDI.N | Juge : | ZRARA.A | Juge : | SEKHSOKH .Y |
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