Titre : | La maladie du Chikungunya à propos d’un cas et revue de la littérature. | Type de document : | thèse | Auteurs : | Mohammed Amine SAHLAOUI, Auteur | Année de publication : | 2018 | Langues : | Français (fre) | Mots-clés : | Aedes Arthralgies Antalgiques Prévention Chikungunya | Résumé : | Introduction :
Chikungunya est une maladie virale provoquée par le virus du Chikungunya qui est un Alphavirus. Il représente un véritable problème dans les régions tropicales de l’Asie du Sud-Est et d’Afrique. Ce virus est transmis à l’homme par les moustiques infectés principalement Aedes Albopictus et Aedes Aegypti. La clinique est caractérisée par fièvre, éruption cutanée et des arthralgies invalidantes. Le présent travail fait le point sur cette maladie qui n’est pas habituellement diagnostiquée au Maroc mais qui peut être à l’origine d’une transmission autochtone.
Observation :
Une femme de 37 ans revenue au Maroc, après avoir séjourné à Dhaka-Bangladesh pendant 18 mois. Elle a été admise au centre de virologie et de maladies infectieuses et tropicales à l’Hôpital militaire d’instruction Mohammed V de Rabat à cause des arthralgies sévères, des éruptions cutanées et de la fièvre. Les résultats de laboratoire n'ont pas montré de lymphopénie, de thrombocytopénie ou d'élévation des transaminases hépatiques. Les tests sérologiques étaient positifs pour les anticorps anti-Chikungunya IgM et négatifs pour les IgG. L’ARN du virus du Chikungunya a été détecté par RT-PCR. La patiente a été traitée par des anti-inflammatoires non stéroïdiens et du paracétamol. Après 15 jours d'hospitalisation, les symptômes sont progressivement calmés mais les arthralgies persistent.
Conclusion :
Suite à la mise en évidence du vecteur et l’apparition de cas importés de la maladie dans le territoire marocain, Chikungunya peut être à l’origine d’une transmission autochtone au Maroc. Cependant, la prévention individuelle et collective reste le moyen de lutte le plus efficace contre la dissémination du virus. C’est pourquoi, la lutte anti-vectorielle constitue l’atout majeur de cette prise en charge préventive.
| Numéro (Thèse ou Mémoire) : | P0662018 | Président : | EL HAMZAOUI.S | Directeur : | SEKHSOKH.Y | Juge : | GAOUZI.A | Juge : | TELLAL.S |
La maladie du Chikungunya à propos d’un cas et revue de la littérature. [thèse] / Mohammed Amine SAHLAOUI, Auteur . - 2018. Langues : Français ( fre) Mots-clés : | Aedes Arthralgies Antalgiques Prévention Chikungunya | Résumé : | Introduction :
Chikungunya est une maladie virale provoquée par le virus du Chikungunya qui est un Alphavirus. Il représente un véritable problème dans les régions tropicales de l’Asie du Sud-Est et d’Afrique. Ce virus est transmis à l’homme par les moustiques infectés principalement Aedes Albopictus et Aedes Aegypti. La clinique est caractérisée par fièvre, éruption cutanée et des arthralgies invalidantes. Le présent travail fait le point sur cette maladie qui n’est pas habituellement diagnostiquée au Maroc mais qui peut être à l’origine d’une transmission autochtone.
Observation :
Une femme de 37 ans revenue au Maroc, après avoir séjourné à Dhaka-Bangladesh pendant 18 mois. Elle a été admise au centre de virologie et de maladies infectieuses et tropicales à l’Hôpital militaire d’instruction Mohammed V de Rabat à cause des arthralgies sévères, des éruptions cutanées et de la fièvre. Les résultats de laboratoire n'ont pas montré de lymphopénie, de thrombocytopénie ou d'élévation des transaminases hépatiques. Les tests sérologiques étaient positifs pour les anticorps anti-Chikungunya IgM et négatifs pour les IgG. L’ARN du virus du Chikungunya a été détecté par RT-PCR. La patiente a été traitée par des anti-inflammatoires non stéroïdiens et du paracétamol. Après 15 jours d'hospitalisation, les symptômes sont progressivement calmés mais les arthralgies persistent.
Conclusion :
Suite à la mise en évidence du vecteur et l’apparition de cas importés de la maladie dans le territoire marocain, Chikungunya peut être à l’origine d’une transmission autochtone au Maroc. Cependant, la prévention individuelle et collective reste le moyen de lutte le plus efficace contre la dissémination du virus. C’est pourquoi, la lutte anti-vectorielle constitue l’atout majeur de cette prise en charge préventive.
| Numéro (Thèse ou Mémoire) : | P0662018 | Président : | EL HAMZAOUI.S | Directeur : | SEKHSOKH.Y | Juge : | GAOUZI.A | Juge : | TELLAL.S |
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