Titre : | Les tumeurs rĂ©nales avec thrombus de la veine cave infĂ©rieure | Type de document : | thèse | Auteurs : | JABBOUR Youness, Auteur | AnnĂ©e de publication : | 2015 | Langues : | Français (fre) | Mots-clĂ©s : | Carcinome Ă cellules rĂ©nales Thrombus de la veine cave Circulation extra corporelle Anti-angiogĂ©niques. | RĂ©sumĂ© : | Le cancer du rein occupe le troisième rang des cancers urogénitaux après celui de la vessie et de la prostate. Il suscite un intérêt particulier du fait de sa symptomatologie polymorphe, de son évolutivité insidieuse et déroutante.
C’est l’un des cancers qui ont bénéficié pendant ces dernières décennies des progrès réalisés dans le domaine des explorations radiologiques, de la génétique et de la prise en charge thérapeutique.
Le cancer du rein est susceptible d’impliquer les veines rénales, causant la formation du thrombus tumoral qui peut envahir la veine cave inférieure ou même progresser jusqu’à l’oreillette droite. Cette modalité évolutive est rare puisqu’il survient dans 4 à 10% des cancers du rein.
Notre travail est une étude rétrospective descriptive à propos de 11 cas de tumeurs rénales avec thrombus de la veine cave inférieure, colligé au sein du service du service d’urologie B du centre hospitalier universitaire de Rabat.
Ce travail à comme objectif de mettre en évidence particularités les modalités de PEC diagnostique et thérapeutique du cancer du rein compliqué de thrombus tumoral dans la veine cave inferieure.
Pendant une durée de dix ans (2004 – 2014), 11 patients, 4 hommes et 7 femmes dont l'âge varie entre 34 ans et 73 ans, ont été opérés d'un cancer du rein avec extension veineuse. L'échographie n’a pas permis en aucun cas de mettre en évidence le thrombus tumoral. Celui-ci a été identifié par l'examen tomodensitométrique, tandis que la précision du niveau supérieur du thrombus à nécessité l’imagerie par résonance magnétique nucléaire dans tous les cas. Huit de nos patients ont été opérés sous CEC à cœur battant en normothermie. Les suites opératoires immédiates ont été simples chez tous nos malades mis à part une embolie pulmonaire, une infection du site opératoire et un ictère post transfusionnel
A la fin de notre étude, sur les 11 patients 2 sont décédés d'une progression de la maladie et sur les 9 patients vivants 4 ont eu une progression de la maladie avec apparition soit de nouveaux sites métastatiques (2 cas) ou une récidive locale (1 cas) soit l’association des deux (1cas) parmi ces 4 patients deux sont perdus de vue. Finalement, 5 patients n'ont pas eu de progression de la maladie après la chirurgie dont 2ont été perdu de vue à 3 mois et à 4 mois. Les 3 patients toujours suivi avec un recul qui est respectivement de 53 mois, 26 mois et 7 mois.
Pour conclure, seulement un seul patient (9,09%) peut être considéré comme étant guéri sans progression de la maladie avec un recul suffisant (53 mois) après la chirurgie.
Puisque la présente étude porte sur un échantillon limité et avec une courte durée de suivi, et surtout un nombre assez important de perdu de vue plus de données sont nécessaires pour tirer une conclusion claire au sujet de la corrélation entre l’existence du thrombus son niveau l’envahissement de la surrénale et le pronostic.
| Numéro (Thèse ou Mémoire) : | M1252015 | Président : | IBEN ATTYA.A | Directeur : | KOUTANI.A | Juge : | BENSLIMANE.L | Juge : | ALILOU.M | Juge : | RHISSASSI.M |
Les tumeurs rĂ©nales avec thrombus de la veine cave infĂ©rieure [thèse] / JABBOUR Youness, Auteur . - 2015. Langues : Français ( fre) Mots-clĂ©s : | Carcinome Ă cellules rĂ©nales Thrombus de la veine cave Circulation extra corporelle Anti-angiogĂ©niques. | RĂ©sumĂ© : | Le cancer du rein occupe le troisième rang des cancers urogénitaux après celui de la vessie et de la prostate. Il suscite un intérêt particulier du fait de sa symptomatologie polymorphe, de son évolutivité insidieuse et déroutante.
C’est l’un des cancers qui ont bénéficié pendant ces dernières décennies des progrès réalisés dans le domaine des explorations radiologiques, de la génétique et de la prise en charge thérapeutique.
Le cancer du rein est susceptible d’impliquer les veines rénales, causant la formation du thrombus tumoral qui peut envahir la veine cave inférieure ou même progresser jusqu’à l’oreillette droite. Cette modalité évolutive est rare puisqu’il survient dans 4 à 10% des cancers du rein.
Notre travail est une étude rétrospective descriptive à propos de 11 cas de tumeurs rénales avec thrombus de la veine cave inférieure, colligé au sein du service du service d’urologie B du centre hospitalier universitaire de Rabat.
Ce travail à comme objectif de mettre en évidence particularités les modalités de PEC diagnostique et thérapeutique du cancer du rein compliqué de thrombus tumoral dans la veine cave inferieure.
Pendant une durée de dix ans (2004 – 2014), 11 patients, 4 hommes et 7 femmes dont l'âge varie entre 34 ans et 73 ans, ont été opérés d'un cancer du rein avec extension veineuse. L'échographie n’a pas permis en aucun cas de mettre en évidence le thrombus tumoral. Celui-ci a été identifié par l'examen tomodensitométrique, tandis que la précision du niveau supérieur du thrombus à nécessité l’imagerie par résonance magnétique nucléaire dans tous les cas. Huit de nos patients ont été opérés sous CEC à cœur battant en normothermie. Les suites opératoires immédiates ont été simples chez tous nos malades mis à part une embolie pulmonaire, une infection du site opératoire et un ictère post transfusionnel
A la fin de notre étude, sur les 11 patients 2 sont décédés d'une progression de la maladie et sur les 9 patients vivants 4 ont eu une progression de la maladie avec apparition soit de nouveaux sites métastatiques (2 cas) ou une récidive locale (1 cas) soit l’association des deux (1cas) parmi ces 4 patients deux sont perdus de vue. Finalement, 5 patients n'ont pas eu de progression de la maladie après la chirurgie dont 2ont été perdu de vue à 3 mois et à 4 mois. Les 3 patients toujours suivi avec un recul qui est respectivement de 53 mois, 26 mois et 7 mois.
Pour conclure, seulement un seul patient (9,09%) peut être considéré comme étant guéri sans progression de la maladie avec un recul suffisant (53 mois) après la chirurgie.
Puisque la présente étude porte sur un échantillon limité et avec une courte durée de suivi, et surtout un nombre assez important de perdu de vue plus de données sont nécessaires pour tirer une conclusion claire au sujet de la corrélation entre l’existence du thrombus son niveau l’envahissement de la surrénale et le pronostic.
| Numéro (Thèse ou Mémoire) : | M1252015 | Président : | IBEN ATTYA.A | Directeur : | KOUTANI.A | Juge : | BENSLIMANE.L | Juge : | ALILOU.M | Juge : | RHISSASSI.M |
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