Titre : | Fibrome utĂ©rin compliquĂ© d’une ischĂ©mie intestinale en cours de grossesse. | Type de document : | thèse | Auteurs : | CHEDDADI Maryam, Auteur | AnnĂ©e de publication : | 2018 | Langues : | Français (fre) | Mots-clĂ©s : | fibrome ischĂ©mie intestinale grossesse | RĂ©sumĂ© : | Les fibromes utérins compliqués d’ischémie intestinale en cours de grossesse est une pathologie exceptionnelle.
L’ischémie intestinale est le plus fréquemment secondaire à une occlusion intestinale compliquée.
Celle-ci peut être favorisée par l’hypotonie de la musculature lisse intestinale sous l’effet de la progestérone. Trois périodes sont décrites à risque élevé d’occlusion : entre 16 et 20 semaine, au voisinage de la 36ème semaines et le post partum immédiat.
Nous rapportons le cas d’une patiente de 30 ans qui présente une ischémie intestinale sur fibrome utérin survenue lors d’une grossesse.
La symptomatologie clinique étant parasité par le bruit de fond de nombreux symptômes ou pathologies liées à la grossesse, rends le diagnostic difficile. Cependant la présence de symptômes tels que douleur abdominale, arrêt des selles, nausées, et vomissements, particulièrement en cas de résistance au traitement anti- émétique doit pousser le clinicien à demander les examens complémentaires adéquats.
L’échographie abdominale constitue l’examen diagnostic de première intention, son innocuité autorise des examens répétés qui permettent de suivre l’évolution de la dilatation des anses intestinales et de détecter une ischémie débutante.
La radiographie d’abdomen sans préparation (ASP) est un second choix, elle reste utile dans le bilan général d’occlusion intestinale en cas d’échographie non conclusive et peut être compléter d’une TDM abdominale. L’hésitation des cliniciens à prescrire cette imagerie chez la femme gravide par crainte d’induire des malformations fœtales est injustifiée en regard du risque de morbidité et de mortalité élevée si le diagnostic est retardé.
Le traitement est essentiellement chirurgical et dépend de l’âge de la grossesse.
Une prise charge multidisciplinaire, radiologique, obstétricale et chirurgicale, et une chirurgie à temps est nécessaire pour minimiser la morbidité et la mortalité maternelle et fœtale.
| Numéro (Thèse ou Mémoire) : | M1392018 | Président : | AMRAOUI.M | Directeur : | EL OUNANI.M | Juge : | EL ABSI.M | Juge : | ECHARRAB.E | Juge : | CHENGUI |
Fibrome utĂ©rin compliquĂ© d’une ischĂ©mie intestinale en cours de grossesse. [thèse] / CHEDDADI Maryam, Auteur . - 2018. Langues : Français ( fre) Mots-clĂ©s : | fibrome ischĂ©mie intestinale grossesse | RĂ©sumĂ© : | Les fibromes utérins compliqués d’ischémie intestinale en cours de grossesse est une pathologie exceptionnelle.
L’ischémie intestinale est le plus fréquemment secondaire à une occlusion intestinale compliquée.
Celle-ci peut être favorisée par l’hypotonie de la musculature lisse intestinale sous l’effet de la progestérone. Trois périodes sont décrites à risque élevé d’occlusion : entre 16 et 20 semaine, au voisinage de la 36ème semaines et le post partum immédiat.
Nous rapportons le cas d’une patiente de 30 ans qui présente une ischémie intestinale sur fibrome utérin survenue lors d’une grossesse.
La symptomatologie clinique étant parasité par le bruit de fond de nombreux symptômes ou pathologies liées à la grossesse, rends le diagnostic difficile. Cependant la présence de symptômes tels que douleur abdominale, arrêt des selles, nausées, et vomissements, particulièrement en cas de résistance au traitement anti- émétique doit pousser le clinicien à demander les examens complémentaires adéquats.
L’échographie abdominale constitue l’examen diagnostic de première intention, son innocuité autorise des examens répétés qui permettent de suivre l’évolution de la dilatation des anses intestinales et de détecter une ischémie débutante.
La radiographie d’abdomen sans préparation (ASP) est un second choix, elle reste utile dans le bilan général d’occlusion intestinale en cas d’échographie non conclusive et peut être compléter d’une TDM abdominale. L’hésitation des cliniciens à prescrire cette imagerie chez la femme gravide par crainte d’induire des malformations fœtales est injustifiée en regard du risque de morbidité et de mortalité élevée si le diagnostic est retardé.
Le traitement est essentiellement chirurgical et dépend de l’âge de la grossesse.
Une prise charge multidisciplinaire, radiologique, obstétricale et chirurgicale, et une chirurgie à temps est nécessaire pour minimiser la morbidité et la mortalité maternelle et fœtale.
| Numéro (Thèse ou Mémoire) : | M1392018 | Président : | AMRAOUI.M | Directeur : | EL OUNANI.M | Juge : | EL ABSI.M | Juge : | ECHARRAB.E | Juge : | CHENGUI |
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