Titre : | ÉPIDEMIOLOGIE ET FACTEURS DE RISQUE DES INFECTIONS AU COURS DE LA NEPHROPATHIE LUPIQUE | Type de document : | thèse | Auteurs : | IBN ABDELOUAHAB Abdelaziz, Auteur | Année de publication : | 2020 | Langues : | Français (fre) | Mots-clés : | Épidémiologie Facteurs de risque Infections Morbi-mortalité Néphropathie lupique | Résumé : | BUT DE L’ÉTUDE : Décrire l’épidémiologie, les facteurs de risque et la morbi-mortalité des infections au cours de la néphropathie lupique (NL) dans notre série.
MATÉRIEL ET MÉTHODES : Étude rétrospective à propos de 99 cas, menée au service de Néphrologie de l’hôpital Ibn Sina à Rabat. Nous avons inclut les patients ayant une NL prouvée histologiquement, ou ayant au moins 4 critères SLICC dont au moins un critère clinique d’atteinte rénale et un critère immunologique. Nous avons défini l’infection comme tout épisode nécessitant un traitement anti-infectieux, en distinguant trois degrés de sévérité.
RÉSULTATS : L’âge médian était 32 ans (IIQ : 24 , 39) et 93.9% étaient des femmes. L’incidence des infections était de 35.5 par 100 patients-années, et celle des infections sévères ou engageant le pronostic vital (EPV) de 9.3 par 100 patients-années. Les infections urinaires étaient les plus fréquentes (46.7%). Les infections sévères étaient de localisation pleuropulmonaire et systémique le plus souvent (30.7%). La majorité des infections documentées étaient bactériennes (75%), dominées par l’E. coli (3.8%). Deux décès parmi 3 étaient dus aux infections, première cause de mortalité.
Les facteurs de risque des infections étaient : DFGe <30 ml/min [OR=310.946 (1.711-56521.057), p=0.031], C4 consommé [OR=14.407 (1.015-204.394), p=0.049], NL proliférative [OR=40.625 (1.208-1366.211), p=0.039] et non-réponse complète au traitement d’induction [OR=39.246 (1.329-1158.551), p=0.034]. Les facteurs de risque des infections sévères ou EPV étaient : diminution du DFGe [OR=0.967 (0.936-0.999), p=0.045] et survenue de rechute [OR=44.326 (1.719-1143.084), p=0.022]. Les infections sévères ou EPV étaient associées significativement à un taux d’insuffisance rénale terminale élevé [OR=3 (2.078-4.331), p=0.017].
CONCLUSION : Les infections sont fréquentes et associées à une forte morbi-mortalité et un mauvais pronostic rénal chez nos patients. La baisse du DFG et l’échec du traitement immunosuppresseur prédisposent aux infections.
| Numéro (Thèse ou Mémoire) : | M0632020 | Président : | BAYAHYA.R | Directeur : | OUZEDDOUN.N | Juge : | ABOUQAL.R | Juge : | AMMOURI.W |
ÉPIDEMIOLOGIE ET FACTEURS DE RISQUE DES INFECTIONS AU COURS DE LA NEPHROPATHIE LUPIQUE [thèse] / IBN ABDELOUAHAB Abdelaziz, Auteur . - 2020. Langues : Français ( fre) Mots-clés : | Épidémiologie Facteurs de risque Infections Morbi-mortalité Néphropathie lupique | Résumé : | BUT DE L’ÉTUDE : Décrire l’épidémiologie, les facteurs de risque et la morbi-mortalité des infections au cours de la néphropathie lupique (NL) dans notre série.
MATÉRIEL ET MÉTHODES : Étude rétrospective à propos de 99 cas, menée au service de Néphrologie de l’hôpital Ibn Sina à Rabat. Nous avons inclut les patients ayant une NL prouvée histologiquement, ou ayant au moins 4 critères SLICC dont au moins un critère clinique d’atteinte rénale et un critère immunologique. Nous avons défini l’infection comme tout épisode nécessitant un traitement anti-infectieux, en distinguant trois degrés de sévérité.
RÉSULTATS : L’âge médian était 32 ans (IIQ : 24 , 39) et 93.9% étaient des femmes. L’incidence des infections était de 35.5 par 100 patients-années, et celle des infections sévères ou engageant le pronostic vital (EPV) de 9.3 par 100 patients-années. Les infections urinaires étaient les plus fréquentes (46.7%). Les infections sévères étaient de localisation pleuropulmonaire et systémique le plus souvent (30.7%). La majorité des infections documentées étaient bactériennes (75%), dominées par l’E. coli (3.8%). Deux décès parmi 3 étaient dus aux infections, première cause de mortalité.
Les facteurs de risque des infections étaient : DFGe <30 ml/min [OR=310.946 (1.711-56521.057), p=0.031], C4 consommé [OR=14.407 (1.015-204.394), p=0.049], NL proliférative [OR=40.625 (1.208-1366.211), p=0.039] et non-réponse complète au traitement d’induction [OR=39.246 (1.329-1158.551), p=0.034]. Les facteurs de risque des infections sévères ou EPV étaient : diminution du DFGe [OR=0.967 (0.936-0.999), p=0.045] et survenue de rechute [OR=44.326 (1.719-1143.084), p=0.022]. Les infections sévères ou EPV étaient associées significativement à un taux d’insuffisance rénale terminale élevé [OR=3 (2.078-4.331), p=0.017].
CONCLUSION : Les infections sont fréquentes et associées à une forte morbi-mortalité et un mauvais pronostic rénal chez nos patients. La baisse du DFG et l’échec du traitement immunosuppresseur prédisposent aux infections.
| Numéro (Thèse ou Mémoire) : | M0632020 | Président : | BAYAHYA.R | Directeur : | OUZEDDOUN.N | Juge : | ABOUQAL.R | Juge : | AMMOURI.W |
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