Titre : | LES INFECTIONS DES VOIES BILIAIRES | Type de document : | thèse | Auteurs : | Taha MEROUAN, Auteur | Année de publication : | 2020 | Langues : | Français (fre) | Mots-clés : | Angiocholite Antibiothérapie Drainage biliaire Echographie Lithiase biliaire | Résumé : | L’infection des voies biliaires est secondaire dans la plupart des cas à une obstruction
des voies biliaires. Les étiologies sont multiples, dominées par la maladie lithiasique et les
néoplasies. la triade de Charcot (douleur, fièvre, ictère) permet le diagnostic clinique mais sa
sensibilité insuffisante a mené à son remplacement par un score plus complexe, ajoutant des
données radiologiques et biologiques, validé par les Tokyo Guidelines depuis 2007. En cas de
doute diagnostic, l’échographie abdominale permet une exploration rapide des voies biliaires
mais ses performances diagnostiques sont intermediaires, surtout en cas d’obstacle non
lithiasique, contrairement à l’IRM pancréato-biliaire et l’écho-endoscopie qui sont excellentes
pour le diagnostic. La TDM abdomino-pelvien reste néanmoins la plus disponible, avec des
performances diagnostiques moyennes.
La réalisation de prélèvements microbiologiques : hémocultures (positives dans 40 %
des cas) et les cultures biliaires sont indispensable. En cas d’angiocholite « communautaire »,
les 2 pathogènes les plus rencontrés sont Escherichia coli et Klebsiella spp., justifiant une
antibiothérapie probabiliste par Céphalosporine de troisième génération. L’intérêt d’une
couverture systématique des anaérobies et entérocoques est encore débattu, généralement
recommandée en cas d’angiocholite associée aux soins, en présence de critères de gravité
pour l’entérocoque, et en présence d’une anastomose bilio-digestive pour les anaérobies.
L’existence d’une prothèse biliaire est le seul facteur de risque identifié d’infection à bactérie
multirésistante. À l’antibiothérapie doit s’ajouter un drainage des voies biliaires endoscopique
ou radiologique. Malgré les progrès dans la prise en charge, la mortalité des angiocholites
avoisine toujours les 5 %. | Numéro (Thèse ou Mémoire) : | M3962020 | Président : | ZOUHDI.M | Directeur : | SEKHSOKH.Y | Juge : | GAOUZI.A |
LES INFECTIONS DES VOIES BILIAIRES [thèse] / Taha MEROUAN, Auteur . - 2020. Langues : Français ( fre) Mots-clés : | Angiocholite Antibiothérapie Drainage biliaire Echographie Lithiase biliaire | Résumé : | L’infection des voies biliaires est secondaire dans la plupart des cas à une obstruction
des voies biliaires. Les étiologies sont multiples, dominées par la maladie lithiasique et les
néoplasies. la triade de Charcot (douleur, fièvre, ictère) permet le diagnostic clinique mais sa
sensibilité insuffisante a mené à son remplacement par un score plus complexe, ajoutant des
données radiologiques et biologiques, validé par les Tokyo Guidelines depuis 2007. En cas de
doute diagnostic, l’échographie abdominale permet une exploration rapide des voies biliaires
mais ses performances diagnostiques sont intermediaires, surtout en cas d’obstacle non
lithiasique, contrairement à l’IRM pancréato-biliaire et l’écho-endoscopie qui sont excellentes
pour le diagnostic. La TDM abdomino-pelvien reste néanmoins la plus disponible, avec des
performances diagnostiques moyennes.
La réalisation de prélèvements microbiologiques : hémocultures (positives dans 40 %
des cas) et les cultures biliaires sont indispensable. En cas d’angiocholite « communautaire »,
les 2 pathogènes les plus rencontrés sont Escherichia coli et Klebsiella spp., justifiant une
antibiothérapie probabiliste par Céphalosporine de troisième génération. L’intérêt d’une
couverture systématique des anaérobies et entérocoques est encore débattu, généralement
recommandée en cas d’angiocholite associée aux soins, en présence de critères de gravité
pour l’entérocoque, et en présence d’une anastomose bilio-digestive pour les anaérobies.
L’existence d’une prothèse biliaire est le seul facteur de risque identifié d’infection à bactérie
multirésistante. À l’antibiothérapie doit s’ajouter un drainage des voies biliaires endoscopique
ou radiologique. Malgré les progrès dans la prise en charge, la mortalité des angiocholites
avoisine toujours les 5 %. | Numéro (Thèse ou Mémoire) : | M3962020 | Président : | ZOUHDI.M | Directeur : | SEKHSOKH.Y | Juge : | GAOUZI.A |
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