Titre : | La maladie dermatophytique | Type de document : | thèse | Auteurs : | ELALANUI ASMAE, Auteur | Année de publication : | 2020 | Langues : | Français (fre) | Mots-clés : | Maladie dermatophytique chronique consanguinité déficit immunitaire
Pronostic obscure | Résumé : | La maladie dermatophytique est une dermatophytose chronique rare individualisée à la
fin des années 1940 par Hadida et Schousboe. C’est une infection fongique provoquée
par des dermatophytes et décrite essentiellement dans les pays du Maghreb avec une
présentation familiale et une forte consanguinité qui font supposer une transmission
autosomique récessive de l’affection.
Le but de notre travail est de déterminer les particularités épidémiologiques, cliniques,
immunologiques, mycologiques, thérapeutiques, et évolutives de la maladie. C’est une
étude rétrospective, réalisée à partir des observations des cas de maladie
dermatophytique publiées dans la littérature.
Jusqu’à présent, 64 cas ont été rapportés dans le monde. Cette affection touche
essentiellement les sujets de sexe masculin, et les premiers signes surviennent
généralement à l’enfance (11 ans en moyenne), sous forme de teigne du cuir chevelu
(51,70 %), une atteinte de la peau glabre (41,40 %) ou rarement un onyxis, et évolue
longtemps sous forme d’une dermatophytie superficielle avant d’atteindre le derme et
l’hypoderme, voire même les ganglions et les viscères. le diagnostic positif, souvent
tardif, est posé cliniquement et confirmé par la mycologie. Les explorations
immunologiques ont montré un déficit immunitaire cellulaire responsable d'une
tolérance vis-à-vis des dermatophytes en cause. Un défaut en gène CARD 9 a été
également rapporté.
Le traitement de la maladie dermatophytique est difficile, marqué par de nombreux
échecs. Plusieurs moyens thérapeutiques ont été essayé (Griséofulvine, azolés,
immunostimulants, chirurgie) avec des résultats remarquables, mais insuffisants. Une
meilleure acquisition du type de déficit immunitaire et des derniers antifongiques est
nécessaire pour améliorer le pronostic jugé obscure de cette pathologie. | Numéro (Thèse ou Mémoire) : | M4342020 | Président : | BELMEKKI.A | Directeur : | LMIMOUNI.B.E | Juge : | NAOUI.H | Juge : | KABBAJ.H |
La maladie dermatophytique [thèse] / ELALANUI ASMAE, Auteur . - 2020. Langues : Français ( fre) Mots-clés : | Maladie dermatophytique chronique consanguinité déficit immunitaire
Pronostic obscure | Résumé : | La maladie dermatophytique est une dermatophytose chronique rare individualisée à la
fin des années 1940 par Hadida et Schousboe. C’est une infection fongique provoquée
par des dermatophytes et décrite essentiellement dans les pays du Maghreb avec une
présentation familiale et une forte consanguinité qui font supposer une transmission
autosomique récessive de l’affection.
Le but de notre travail est de déterminer les particularités épidémiologiques, cliniques,
immunologiques, mycologiques, thérapeutiques, et évolutives de la maladie. C’est une
étude rétrospective, réalisée à partir des observations des cas de maladie
dermatophytique publiées dans la littérature.
Jusqu’à présent, 64 cas ont été rapportés dans le monde. Cette affection touche
essentiellement les sujets de sexe masculin, et les premiers signes surviennent
généralement à l’enfance (11 ans en moyenne), sous forme de teigne du cuir chevelu
(51,70 %), une atteinte de la peau glabre (41,40 %) ou rarement un onyxis, et évolue
longtemps sous forme d’une dermatophytie superficielle avant d’atteindre le derme et
l’hypoderme, voire même les ganglions et les viscères. le diagnostic positif, souvent
tardif, est posé cliniquement et confirmé par la mycologie. Les explorations
immunologiques ont montré un déficit immunitaire cellulaire responsable d'une
tolérance vis-à-vis des dermatophytes en cause. Un défaut en gène CARD 9 a été
également rapporté.
Le traitement de la maladie dermatophytique est difficile, marqué par de nombreux
échecs. Plusieurs moyens thérapeutiques ont été essayé (Griséofulvine, azolés,
immunostimulants, chirurgie) avec des résultats remarquables, mais insuffisants. Une
meilleure acquisition du type de déficit immunitaire et des derniers antifongiques est
nécessaire pour améliorer le pronostic jugé obscure de cette pathologie. | Numéro (Thèse ou Mémoire) : | M4342020 | Président : | BELMEKKI.A | Directeur : | LMIMOUNI.B.E | Juge : | NAOUI.H | Juge : | KABBAJ.H |
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