Titre : | Interactions plantes médicinales-médicaments : Enquête au niveau du service de médecine interne A à l’HôpitAl MilitAire d’instruction MoHAMMed V | Type de document : | thèse | Auteurs : | Kaoutar TIHBOUSSINE, Auteur | Année de publication : | 2020 | Langues : | Français (fre) | Mots-clés : | plante médicinale phytothérapie médecine complémentaire et alternative interactions
plantes médicinales-médicaments, herb-drug interactions | Résumé : | Introduction : les interactions plantes médicinales-médicaments représentent un défi
pour les professionnels de santé. En effet, la médecine traditionnelle à base de plantes est
souvent employée en même temps que la médecine conventionnelle, ce qui peut engendrer
des événements indésirables tel que les inefficacités thérapeutiques ou encore les
manifestations toxicologiques. Ces phénomènes sont expliqués, souvent, par les interactions
plantes médicinales-médicaments de type pharmacodynamiques, pharmacocinétiques ou
encore incompatibilités physicochimiques. Cependant, et malgré l’importance de ces
interactions, elles restent très largement méconnues des praticiens.
Patients et méthodes : il s’agit d’une étude prospective descriptive qui a concerné 90
patients. L’étude s’est déroulée du 15 mai au 15 juin 2019 puis de septembre 2019 à fin
février 2020 au niveau du service de médecine interne A à l’HMIMV.
Résultats : A travers cette étude, on a interrogé 90 patients hospitalisés ou en
consultation dans le service. 64,71% d’entres eux étaient des femmes et 26,29% étaient des
hommes. Nos patients étaient âgés de 17 à 81 ans, l’âge moyen était de 53,20 ans. La
prévalence d’utilisation de plantes médicinales en concomitance avec les traitements
conventionnels chez notre population était de 67,78%.
Parmi les patients qui ont consommé des plantes médicinales avec leurs traitements
seulement 15% avaient informé leurs médecins traitants dont seul 8% ont approuvé ces
pratiques. Tandis que la prévalence d’effets indésirables liés aux plantes selon nos patients
était de 8,88%.
Plus de quatre vingt cinq pour cent ignoraient les contre indications des plantes.
Cependant, environ soixante sept pour cent des patients ont reconnu l’importance de l’avis du
médecin ou pharmacien avant la consommation simultanée plantes et médicaments.
Conclusion : Certaines interactions plantes-médicaments peuvent présenter un danger
sur la santé ou conduire à des échecs thérapeutiques. La connaissance de ces interactions et de
leurs mécanismes permet de les prévenir afin de profiter des bienfaits de la phytothérapie tout
en préservant la sécurité de nos patients. | Numéro (Thèse ou Mémoire) : | P0842020 | Président : | ALAOUI.K | Directeur : | BOUSLIMAN.Y | Juge : | NEJJARI.R | Juge : | SEKKACH.Y | Juge : | ZAKARIA.I |
Interactions plantes médicinales-médicaments : Enquête au niveau du service de médecine interne A à l’HôpitAl MilitAire d’instruction MoHAMMed V [thèse] / Kaoutar TIHBOUSSINE, Auteur . - 2020. Langues : Français ( fre) Mots-clés : | plante médicinale phytothérapie médecine complémentaire et alternative interactions
plantes médicinales-médicaments, herb-drug interactions | Résumé : | Introduction : les interactions plantes médicinales-médicaments représentent un défi
pour les professionnels de santé. En effet, la médecine traditionnelle à base de plantes est
souvent employée en même temps que la médecine conventionnelle, ce qui peut engendrer
des événements indésirables tel que les inefficacités thérapeutiques ou encore les
manifestations toxicologiques. Ces phénomènes sont expliqués, souvent, par les interactions
plantes médicinales-médicaments de type pharmacodynamiques, pharmacocinétiques ou
encore incompatibilités physicochimiques. Cependant, et malgré l’importance de ces
interactions, elles restent très largement méconnues des praticiens.
Patients et méthodes : il s’agit d’une étude prospective descriptive qui a concerné 90
patients. L’étude s’est déroulée du 15 mai au 15 juin 2019 puis de septembre 2019 à fin
février 2020 au niveau du service de médecine interne A à l’HMIMV.
Résultats : A travers cette étude, on a interrogé 90 patients hospitalisés ou en
consultation dans le service. 64,71% d’entres eux étaient des femmes et 26,29% étaient des
hommes. Nos patients étaient âgés de 17 à 81 ans, l’âge moyen était de 53,20 ans. La
prévalence d’utilisation de plantes médicinales en concomitance avec les traitements
conventionnels chez notre population était de 67,78%.
Parmi les patients qui ont consommé des plantes médicinales avec leurs traitements
seulement 15% avaient informé leurs médecins traitants dont seul 8% ont approuvé ces
pratiques. Tandis que la prévalence d’effets indésirables liés aux plantes selon nos patients
était de 8,88%.
Plus de quatre vingt cinq pour cent ignoraient les contre indications des plantes.
Cependant, environ soixante sept pour cent des patients ont reconnu l’importance de l’avis du
médecin ou pharmacien avant la consommation simultanée plantes et médicaments.
Conclusion : Certaines interactions plantes-médicaments peuvent présenter un danger
sur la santé ou conduire à des échecs thérapeutiques. La connaissance de ces interactions et de
leurs mécanismes permet de les prévenir afin de profiter des bienfaits de la phytothérapie tout
en préservant la sécurité de nos patients. | Numéro (Thèse ou Mémoire) : | P0842020 | Président : | ALAOUI.K | Directeur : | BOUSLIMAN.Y | Juge : | NEJJARI.R | Juge : | SEKKACH.Y | Juge : | ZAKARIA.I |
|