Titre : | LES ERREURS MEDICAMENTEUSES : A PROPOS DE 300 ORDONNANCES | Type de document : | thèse | Auteurs : | HASSNAE MHAJI, Auteur | Année de publication : | 2021 | Langues : | Français (fre) | Mots-clés : | Erreurs médicamenteuses Prescription médicamenteuse Ordonnance
médicale Interactions médicamenteuses. | Résumé : | Introduction : Ce travail est consacré à évaluer la prévalence des erreurs de prescription
médicamenteuse en officine, à définir leurs caractéristiques, afin de conclure sur les
améliorations à entamer.
Matériels et méthodes : Il s’agit d’une étude prospective, descriptive et analytique auprès de
5 pharmacies d’officine sur la région de Rabat-Salé au cours de l’année 2019. 300
ordonnances on été analysées, en interrogeant les patients.
Résultats : vingt-neuf virgule sept pour cent des ordonnances comportent des erreurs de fond,
dont : ∗11 prescriptions médicamenteuses inappropriées (prévalence de 3,3%) ∗4 contre
indications (1,3%) ∗20,6% des ordonnances comportent des interactions médicamenteuses,
les antihypertenseurs sont les plus incriminés, suivis des adsorbants intestinaux, et des
neuroleptiques. On a intercepté 48,9% des erreurs de fond. L’analyse des résultats permet de
conclure que la prévalence d’erreurs de fond est proportionnelle au nombre de lignes par
ordonnance (p=0,001). La prévalence d’erreurs de fond ne dépend ni du statut du prescripteur
ni de son secteur d’exercice (p>0,005). Toutes les ordonnances comportent au moins une
erreur de forme (100% de prévalence). L’âge, le poids et les instructions d’utilisation non
indiqués sont les erreurs de forme les plus répandues. Les prescripteurs du secteur public
commettent plus d’erreurs de forme par rapport à leurs homologues libéraux, on suppose que
cela est lié à leur adoption de la méthode manuscrite dans la majorité des cas (p<0,001).
L’illisibilité est attachée à la rédaction manuscrite (p=0,001), 87,33% des ordonnances sont
manuscrites dont 32,8% sont illisibles.
Conclusion : Cette étude peut servir d’appui pour apprendre des erreurs médicamenteuses. Il
est primordial de mettre en place des outils améliorant la prise en charge médicamenteuse, tel
que le dossier pharmaceutique et les outils d’aide à la prescription | Numéro (Thèse ou Mémoire) : | P1282021 | Président : | Rachid EL JAOUDI | Directeur : | Yassir BOUSLIMAN | Juge : | Mustapha BOUATIA | Juge : | Jaouad EL HARTI | Juge : | Aicha ZAHI |
LES ERREURS MEDICAMENTEUSES : A PROPOS DE 300 ORDONNANCES [thèse] / HASSNAE MHAJI, Auteur . - 2021. Langues : Français ( fre) Mots-clés : | Erreurs médicamenteuses Prescription médicamenteuse Ordonnance
médicale Interactions médicamenteuses. | Résumé : | Introduction : Ce travail est consacré à évaluer la prévalence des erreurs de prescription
médicamenteuse en officine, à définir leurs caractéristiques, afin de conclure sur les
améliorations à entamer.
Matériels et méthodes : Il s’agit d’une étude prospective, descriptive et analytique auprès de
5 pharmacies d’officine sur la région de Rabat-Salé au cours de l’année 2019. 300
ordonnances on été analysées, en interrogeant les patients.
Résultats : vingt-neuf virgule sept pour cent des ordonnances comportent des erreurs de fond,
dont : ∗11 prescriptions médicamenteuses inappropriées (prévalence de 3,3%) ∗4 contre
indications (1,3%) ∗20,6% des ordonnances comportent des interactions médicamenteuses,
les antihypertenseurs sont les plus incriminés, suivis des adsorbants intestinaux, et des
neuroleptiques. On a intercepté 48,9% des erreurs de fond. L’analyse des résultats permet de
conclure que la prévalence d’erreurs de fond est proportionnelle au nombre de lignes par
ordonnance (p=0,001). La prévalence d’erreurs de fond ne dépend ni du statut du prescripteur
ni de son secteur d’exercice (p>0,005). Toutes les ordonnances comportent au moins une
erreur de forme (100% de prévalence). L’âge, le poids et les instructions d’utilisation non
indiqués sont les erreurs de forme les plus répandues. Les prescripteurs du secteur public
commettent plus d’erreurs de forme par rapport à leurs homologues libéraux, on suppose que
cela est lié à leur adoption de la méthode manuscrite dans la majorité des cas (p<0,001).
L’illisibilité est attachée à la rédaction manuscrite (p=0,001), 87,33% des ordonnances sont
manuscrites dont 32,8% sont illisibles.
Conclusion : Cette étude peut servir d’appui pour apprendre des erreurs médicamenteuses. Il
est primordial de mettre en place des outils améliorant la prise en charge médicamenteuse, tel
que le dossier pharmaceutique et les outils d’aide à la prescription | Numéro (Thèse ou Mémoire) : | P1282021 | Président : | Rachid EL JAOUDI | Directeur : | Yassir BOUSLIMAN | Juge : | Mustapha BOUATIA | Juge : | Jaouad EL HARTI | Juge : | Aicha ZAHI |
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