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CELLULITE DISSEQUANTE DU CUIR CHEVELU : PROFIL EPIDEMIOLOGIQUE, CLINICO-DERMOSCOPIQUE ET EVALUATION THERAPEUTIQUE (RESULTATS PRELIMINAIRES A PROPOS DE 13 CAS) / Soumaya HAMICH

Public ISBD Titre : CELLULITE DISSEQUANTE DU CUIR CHEVELU : PROFIL EPIDEMIOLOGIQUE, CLINICO-DERMOSCOPIQUE ET EVALUATION THERAPEUTIQUE (RESULTATS PRELIMINAIRES A PROPOS DE 13 CAS) Type de document : thèse Auteurs : Soumaya HAMICH, Auteur Langues : Français (fre) Mots-clés : cellulite disséquante  cuir chevelu  dermoscopie. Résumé : Introduction : La cellulite disséquante du cuir chevelu est une pathologie capillaire rare caractérisée par une alopécie cicatricielle neutrophilique d'origine inconnue. Le but de notre étude est de décrire le profil clinico-épidémiologique, les caractéristiques dermoscopiques et l’évolution sous traitement des malades atteints de cellulite disséquante. Matériel et méthodes : Etude prospective mono centrique à visée descriptive portant sur 13 cas de cellulite disséquante du cuir chevelu colligée au sein du service de Dermatologie et de Vénéréologie du Centre Hospitalier Universitaire Ibn Sina de Rabat sur une période de 17 mois allant de Septembre 2020 à Janvier 2022. Résultats : L’âge moyen de nos patients était de 26,38 ans. Tous nos patients étaient de sexe masculin. L’antécédent pathologique le plus retrouvé était un antécédent d’acné dans 37,5% des cas. La durée d’évolution moyenne avant la consultation était de 22 mois. Les signes fonctionnels rapportés étaient une douleur du cuir chevelu et un prurit. Les nodules souscutanés étaient retrouvés chez tous les patients, avec une alopécie en regard dans tous les cas. La localisation atteinte la plus retrouvée était la région occipitale suivie par la région pariétale. Parmi les signes physiques associés nous avons retrouvé une acné chez 3 patients et une hidradénite suppurée chez 2 patients. Les signes dermoscopiques les plus retrouvés étaient les squames, l’érythème, les points noirs, les pustules, points jaunes et l’alopécie non cicatricielle. Sur les 13 patients, 11 ont été traité par Isotrétinoine. Les autres traitements administrés étaient : antibiothérapie (cyclines), injections de corticoïdes intralésionnels, corticothérapie orale, et biothérapie. En ce qui concerne l’évolution sous traitement un patient a présenté une rémission complète au bout de 6 mois de traitement de Lymécycline, et 8 autres patients ont eu une réponse partielle sous Isotrétinoine. Conclusion : La cellulite disséquante du cuir chevelu est une pathologie capillaire rare qui affecte principalement les jeunes adultes de phototype foncé avec une nette prédominance masculine. Il n’existe pas de consensus thérapeutique, les rétinoïdes oraux sont considérés comme étant le traitement de choix. Notre travail a confirmé que l’isotrétinoine donne de très bons résultats dans le traitement de la cellulite disséquante, et que la Lymécycline pourrait avoir un résultat prometteur dans les cellulites disséquantes débutantes. Numéro (Thèse ou Mémoire) : MS0442022 Directeur : Mariame MEZIANE CELLULITE DISSEQUANTE DU CUIR CHEVELU : PROFIL EPIDEMIOLOGIQUE, CLINICO-DERMOSCOPIQUE ET EVALUATION THERAPEUTIQUE (RESULTATS PRELIMINAIRES A PROPOS DE 13 CAS) [thèse] / Soumaya HAMICH, Auteur . - [s.d.]. Langues : Français (fre) Mots-clés : cellulite disséquante  cuir chevelu  dermoscopie. Résumé : Introduction : La cellulite disséquante du cuir chevelu est une pathologie capillaire rare caractérisée par une alopécie cicatricielle neutrophilique d'origine inconnue. Le but de notre étude est de décrire le profil clinico-épidémiologique, les caractéristiques dermoscopiques et l’évolution sous traitement des malades atteints de cellulite disséquante. Matériel et méthodes : Etude prospective mono centrique à visée descriptive portant sur 13 cas de cellulite disséquante du cuir chevelu colligée au sein du service de Dermatologie et de Vénéréologie du Centre Hospitalier Universitaire Ibn Sina de Rabat sur une période de 17 mois allant de Septembre 2020 à Janvier 2022. Résultats : L’âge moyen de nos patients était de 26,38 ans. Tous nos patients étaient de sexe masculin. L’antécédent pathologique le plus retrouvé était un antécédent d’acné dans 37,5% des cas. La durée d’évolution moyenne avant la consultation était de 22 mois. Les signes fonctionnels rapportés étaient une douleur du cuir chevelu et un prurit. Les nodules souscutanés étaient retrouvés chez tous les patients, avec une alopécie en regard dans tous les cas. La localisation atteinte la plus retrouvée était la région occipitale suivie par la région pariétale. Parmi les signes physiques associés nous avons retrouvé une acné chez 3 patients et une hidradénite suppurée chez 2 patients. Les signes dermoscopiques les plus retrouvés étaient les squames, l’érythème, les points noirs, les pustules, points jaunes et l’alopécie non cicatricielle. Sur les 13 patients, 11 ont été traité par Isotrétinoine. Les autres traitements administrés étaient : antibiothérapie (cyclines), injections de corticoïdes intralésionnels, corticothérapie orale, et biothérapie. En ce qui concerne l’évolution sous traitement un patient a présenté une rémission complète au bout de 6 mois de traitement de Lymécycline, et 8 autres patients ont eu une réponse partielle sous Isotrétinoine. Conclusion : La cellulite disséquante du cuir chevelu est une pathologie capillaire rare qui affecte principalement les jeunes adultes de phototype foncé avec une nette prédominance masculine. Il n’existe pas de consensus thérapeutique, les rétinoïdes oraux sont considérés comme étant le traitement de choix. Notre travail a confirmé que l’isotrétinoine donne de très bons résultats dans le traitement de la cellulite disséquante, et que la Lymécycline pourrait avoir un résultat prometteur dans les cellulites disséquantes débutantes. Numéro (Thèse ou Mémoire) : MS0442022 Directeur : Mariame MEZIANE

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