Titre : | PROFIL ETIOLOGIQUE ET EVOLUTIF DE L'HYPOGAMMAGLOBULINEMIE SECONDAIRE: ETUDE DESCRIPTIVE ET ANALYTIQUE A PROPOS DE 98 CAS | Type de document : | thèse | Auteurs : | JAMAL OUMAMA, Auteur | Année de publication : | 2023 | Langues : | Français (fre) | Mots-clés : | hypogammaglobulinémie immunoglobulines hémopathie maligne risque infectieux hyperphosphorémie hypogammaglobulinaemia immunoglobulins hematological malignancy infectious risk hyperphosphoraemia نقص الأجسام المضادة الغلوبولين المناعي الأورام الخبيثة الدموية المضاعفات التعفنية فرط
فوسفور الد م | Résumé : | L’objectif de cette étude était de préciser le profil étiologique et les facteurs associés à la survenue des complications infectieuses chez les patients présentant une hypogammaglobulinémie secondaire.
Il s’agit d’une étude rétrospective, descriptive et analytique, menée sur les patients hospitalisés entre Janvier 2018 et Décembre 2021. Les critères d’inclusion étaient un âge ≥ 18 ans et un taux de gammaglobulines < 6 g/l confirmé sur deux prélèvements. Ont été exclus de l’étude, les patients présentant une fausse hypogammaglobulinémie en rapport avec la présence d’une cryoglobulinémie, et les patients présentant un déficit immunitaire primitif.
98 patients ont été inclus dans l’étude, dont 49 femmes et 49 hommes. La médiane d’âge de la population étudiée était 63 (54-71) ans. La médiane du taux des gammaglobulines était de 4,5 (3,6-5,2) g/l. Les hémopathies malignes représentaient l’étiologie la plus fréquemment retrouvée. Une cause médicamenteuse était retrouvée dans 25,5% des cas. Une perte rénale était responsable de l’hypogammaglobulinémie dans 24,5% des cas. Une perte digestive en rapport avec une entéropathie exsudative était notée dans 3,1% des cas. Une cause infectieuse était rapportée dans 3,1% des cas. Il existait une différence statistiquement significative du taux des gammaglobulines entre les différents groupes étiologiques (p<0,001), le taux le plus bas étant noté chez les patients présentant une hémopathie maligne. Il existait une corrélation négative significative entre le taux des immunoglobulines et la phosphorémie (rs = -0,269 ; p = 0,007). L’évolution était marquée par la survenue d'une complication infectieuse dans 56,1% des cas. En analyse multivariée, seule la phosphorémie était significativement associée à la survenue d'une complication infectieuse. Une augmentation de la phosphorémie de 1 mg/l multipliait par 1,04 le risque de survenue d’une complication infectieuse (IC 95% : 1,001-1,079 ; p = 0,04). Le taux de mortalité était de 28,6%. En analyse multivariée, les facteurs associés à la mortalité étaient le taux d’hémoglobine (OR:0,62 ; p=0,003) et la survenue d'une complication infectieuse (OR:33 ; p<0,001). | Numéro (Thèse ou Mémoire) : | MS0812023 | Président : | Youssef SEKKACH | Directeur : | Youssef SEKKACH |
PROFIL ETIOLOGIQUE ET EVOLUTIF DE L'HYPOGAMMAGLOBULINEMIE SECONDAIRE: ETUDE DESCRIPTIVE ET ANALYTIQUE A PROPOS DE 98 CAS [thèse] / JAMAL OUMAMA, Auteur . - 2023. Langues : Français ( fre) Mots-clés : | hypogammaglobulinémie immunoglobulines hémopathie maligne risque infectieux hyperphosphorémie hypogammaglobulinaemia immunoglobulins hematological malignancy infectious risk hyperphosphoraemia نقص الأجسام المضادة الغلوبولين المناعي الأورام الخبيثة الدموية المضاعفات التعفنية فرط
فوسفور الد م | Résumé : | L’objectif de cette étude était de préciser le profil étiologique et les facteurs associés à la survenue des complications infectieuses chez les patients présentant une hypogammaglobulinémie secondaire.
Il s’agit d’une étude rétrospective, descriptive et analytique, menée sur les patients hospitalisés entre Janvier 2018 et Décembre 2021. Les critères d’inclusion étaient un âge ≥ 18 ans et un taux de gammaglobulines < 6 g/l confirmé sur deux prélèvements. Ont été exclus de l’étude, les patients présentant une fausse hypogammaglobulinémie en rapport avec la présence d’une cryoglobulinémie, et les patients présentant un déficit immunitaire primitif.
98 patients ont été inclus dans l’étude, dont 49 femmes et 49 hommes. La médiane d’âge de la population étudiée était 63 (54-71) ans. La médiane du taux des gammaglobulines était de 4,5 (3,6-5,2) g/l. Les hémopathies malignes représentaient l’étiologie la plus fréquemment retrouvée. Une cause médicamenteuse était retrouvée dans 25,5% des cas. Une perte rénale était responsable de l’hypogammaglobulinémie dans 24,5% des cas. Une perte digestive en rapport avec une entéropathie exsudative était notée dans 3,1% des cas. Une cause infectieuse était rapportée dans 3,1% des cas. Il existait une différence statistiquement significative du taux des gammaglobulines entre les différents groupes étiologiques (p<0,001), le taux le plus bas étant noté chez les patients présentant une hémopathie maligne. Il existait une corrélation négative significative entre le taux des immunoglobulines et la phosphorémie (rs = -0,269 ; p = 0,007). L’évolution était marquée par la survenue d'une complication infectieuse dans 56,1% des cas. En analyse multivariée, seule la phosphorémie était significativement associée à la survenue d'une complication infectieuse. Une augmentation de la phosphorémie de 1 mg/l multipliait par 1,04 le risque de survenue d’une complication infectieuse (IC 95% : 1,001-1,079 ; p = 0,04). Le taux de mortalité était de 28,6%. En analyse multivariée, les facteurs associés à la mortalité étaient le taux d’hémoglobine (OR:0,62 ; p=0,003) et la survenue d'une complication infectieuse (OR:33 ; p<0,001). | Numéro (Thèse ou Mémoire) : | MS0812023 | Président : | Youssef SEKKACH | Directeur : | Youssef SEKKACH |
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