Titre : | TRAITEMENT DE LA SCLEROSE EN PLAQUES PAR NATALIZUMAB : EXPERIENCE DE L’HOPITAL MILITAIRE D’INSTRUCTION MOHAMMED V DE RABAT | Type de document : | thèse | Auteurs : | Maha BOURAOUI, Auteur | AnnĂ©e de publication : | 2023 | Langues : | Français (fre) | Mots-clĂ©s : | SclĂ©rose en plaques Natalizumab EfficacitĂ© SĂ©curitĂ© LEMP | RĂ©sumĂ© : | Objectif : Évaluation de l’efficacité clinique et paraclinique du Natalizumab dans la sclérose en
plaques récurrente-rémittente, ainsi que sa tolérance et sa sécurité en rapport avec la survenue d’une
LEMP.
Méthode : Étude observationnelle rétrospective des patients atteints de SEP traités par le
Natalizumab colligés au service de Neurologie de l’hôpital militaire d’instruction Mohammed V de
Rabat sur une période de 10 ans entre Janvier 2013 et Mars 2023. Le taux annuel de poussées, le score
EDSS, le nombre de lésions T2 et la prise de contraste sur l’IRM ont permis d’évaluer l’efficacité
clinique et paraclinique. La sécurité a été évaluée par la surveillance des bilans biologiques, le statut de
la sérologie JCV, et la recherche de signes évocateurs de la LEMP sur les IRM de contrôle.
Résultats : Tous les patients traités par Natalizumab avaient une SEP récurrente-rémittente. La
moyenne du taux annuel de poussées chez 8 patients a diminué, passant de 2/an à 1,6/an en post
natalizumab. La progression du handicap évalué par le score EDSS a également diminué de 1,7 point
après traitement par natalizumab (3,45 avant tout traitement, à 2,35 en post-NAT (p=0,046)).
L’apparition de nouvelles lésions n’a été objectivée que chez 1 seule patiente par rapport aux IRM
initiale et de contrôle, aucun patient n’a présenté une prise de contraste.
Les effets indésirables liés aux perfusions ont été objectivés chez 6 patients, dont 1 patiente ayant
présenté un effet indésirable grave nécessitant l’arrêt du traitement. Le statut de la sérologie JCV est
resté négatif en post-NAT chez 88,8% des patients. La survenue d’une LEMP (Leuco-encéphalopathie
multifocale progressive) a été suspectée mais non confirmée sur IRM chez 1 patiente, après 18 mois de
traitement par le Natalizumab.
Conclusion : Le Natalizumab représente l'une des options les plus performantes pour traiter les
cas de sclérose en plaques récurrente-rémittente hautement actives. Cependant son association avec la
LEMP constitue un principal problème de sécurité. Ainsi une meilleure connaissance des mécanismes
physiopathologiques et des facteurs de risques de la LEMP permettrait une amélioration de la
sécurité des stratégies thérapeutiques. | Numéro (Thèse ou Mémoire) : | M4862023 | Président : | Wafa REGRAGUI | Directeur : | Ahmed BOURAZZA | Juge : | Amal SATTE | Juge : | Naoual EL OMRI |
TRAITEMENT DE LA SCLEROSE EN PLAQUES PAR NATALIZUMAB : EXPERIENCE DE L’HOPITAL MILITAIRE D’INSTRUCTION MOHAMMED V DE RABAT [thèse] / Maha BOURAOUI, Auteur . - 2023. Langues : Français ( fre) Mots-clĂ©s : | SclĂ©rose en plaques Natalizumab EfficacitĂ© SĂ©curitĂ© LEMP | RĂ©sumĂ© : | Objectif : Évaluation de l’efficacité clinique et paraclinique du Natalizumab dans la sclérose en
plaques récurrente-rémittente, ainsi que sa tolérance et sa sécurité en rapport avec la survenue d’une
LEMP.
Méthode : Étude observationnelle rétrospective des patients atteints de SEP traités par le
Natalizumab colligés au service de Neurologie de l’hôpital militaire d’instruction Mohammed V de
Rabat sur une période de 10 ans entre Janvier 2013 et Mars 2023. Le taux annuel de poussées, le score
EDSS, le nombre de lésions T2 et la prise de contraste sur l’IRM ont permis d’évaluer l’efficacité
clinique et paraclinique. La sécurité a été évaluée par la surveillance des bilans biologiques, le statut de
la sérologie JCV, et la recherche de signes évocateurs de la LEMP sur les IRM de contrôle.
Résultats : Tous les patients traités par Natalizumab avaient une SEP récurrente-rémittente. La
moyenne du taux annuel de poussées chez 8 patients a diminué, passant de 2/an à 1,6/an en post
natalizumab. La progression du handicap évalué par le score EDSS a également diminué de 1,7 point
après traitement par natalizumab (3,45 avant tout traitement, à 2,35 en post-NAT (p=0,046)).
L’apparition de nouvelles lésions n’a été objectivée que chez 1 seule patiente par rapport aux IRM
initiale et de contrôle, aucun patient n’a présenté une prise de contraste.
Les effets indésirables liés aux perfusions ont été objectivés chez 6 patients, dont 1 patiente ayant
présenté un effet indésirable grave nécessitant l’arrêt du traitement. Le statut de la sérologie JCV est
resté négatif en post-NAT chez 88,8% des patients. La survenue d’une LEMP (Leuco-encéphalopathie
multifocale progressive) a été suspectée mais non confirmée sur IRM chez 1 patiente, après 18 mois de
traitement par le Natalizumab.
Conclusion : Le Natalizumab représente l'une des options les plus performantes pour traiter les
cas de sclérose en plaques récurrente-rémittente hautement actives. Cependant son association avec la
LEMP constitue un principal problème de sécurité. Ainsi une meilleure connaissance des mécanismes
physiopathologiques et des facteurs de risques de la LEMP permettrait une amélioration de la
sécurité des stratégies thérapeutiques. | Numéro (Thèse ou Mémoire) : | M4862023 | Président : | Wafa REGRAGUI | Directeur : | Ahmed BOURAZZA | Juge : | Amal SATTE | Juge : | Naoual EL OMRI |
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