Titre : | LES ANTI-INFLAMMATOIRES NON STEROIDIENS EN OFFICINE : ENTRE PRESCRIPTION ET AUTOMEDICATION | Type de document : | thèse | Auteurs : | Hajar SAKIM, Auteur | AnnĂ©e de publication : | 2023 | Langues : | Français (fre) | Mots-clĂ©s : | AINS Prescription AutomĂ©dication | RĂ©sumĂ© : | Introduction : Les anti-inflammatoires non stéroïdiens constituent un groupe thérapeutique
largement utilisé dans le monde, et en particulier dans la population marocaine. La consommation est
très importante aussi bien en prescription qu’en automédication. L’objectif de notre travail est de
décrire cette utilisation en officine pour les AINS dispensés sur prescription et délivrés en
automédication.
Patients et méthodes : Dans le cadre d’une étude transversale descriptive, les patients
se présentant à la pharmacie pour une période de quatre mois ont été invitées à répondre à un entretien
en face à face au cours duquel plusieurs caractéristiques ont été évalués.
Résultats : La population étudiée comporte 215 patients dans le cadre de prescription et 140
patients dans l’automédication. La prédominance est féminine (sexe ratio : 0,54). Les patients âgés
plus de 60 ans sont les plus représentés. La prescription des AINS était prévalente pour les médecins
généralistes. La plupart des prescriptions d'AINS étaient liées à la prévention des accidents vasculaires
(31,20%), avec l'aspirine étant l'AINS le plus souvent prescrit (34,40%). Parmi les patients, 44,70%
avaient des antécédents de maladie cardiovasculaire, tandis que 60,50% prenaient d'autres
médicaments en parallèle avec les AINS. En revanche, en automédication, les états fébriles étaient la
principale raison de prise d'AINS, et l'ibuprofène étant le plus couramment dispensé (32,10%).
Environ 40% des patients ont déclaré prendre des AINS depuis longtemps, tandis que seulement
29,30% en prenaient pour la première fois. La prescription médicale antérieure était l'origine majeur
d’automédication pour 33,70% des cas. De plus, 53% des patients ne présentaient aucune comorbidité,
tandis que 39,50% prenaient déjà un traitement médicamenteux.
Conclusion : Selon nos résultats, l’aspect d’utilisation des AINS diffère entre prescription
et automédication. Les comorbidités et les traitements en cours des patients confirment la nécessité
d'une utilisation plus rationnelle des AINS et une vigilance continue | Numéro (Thèse ou Mémoire) : | P0742023 | Président : | Mina AIT EL CADI | Directeur : | Samira SERRAGUI | Juge : | Jaouad EL HARTI | Juge : | Mustapha BOUATIA |
LES ANTI-INFLAMMATOIRES NON STEROIDIENS EN OFFICINE : ENTRE PRESCRIPTION ET AUTOMEDICATION [thèse] / Hajar SAKIM, Auteur . - 2023. Langues : Français ( fre) Mots-clĂ©s : | AINS Prescription AutomĂ©dication | RĂ©sumĂ© : | Introduction : Les anti-inflammatoires non stéroïdiens constituent un groupe thérapeutique
largement utilisé dans le monde, et en particulier dans la population marocaine. La consommation est
très importante aussi bien en prescription qu’en automédication. L’objectif de notre travail est de
décrire cette utilisation en officine pour les AINS dispensés sur prescription et délivrés en
automédication.
Patients et méthodes : Dans le cadre d’une étude transversale descriptive, les patients
se présentant à la pharmacie pour une période de quatre mois ont été invitées à répondre à un entretien
en face à face au cours duquel plusieurs caractéristiques ont été évalués.
Résultats : La population étudiée comporte 215 patients dans le cadre de prescription et 140
patients dans l’automédication. La prédominance est féminine (sexe ratio : 0,54). Les patients âgés
plus de 60 ans sont les plus représentés. La prescription des AINS était prévalente pour les médecins
généralistes. La plupart des prescriptions d'AINS étaient liées à la prévention des accidents vasculaires
(31,20%), avec l'aspirine étant l'AINS le plus souvent prescrit (34,40%). Parmi les patients, 44,70%
avaient des antécédents de maladie cardiovasculaire, tandis que 60,50% prenaient d'autres
médicaments en parallèle avec les AINS. En revanche, en automédication, les états fébriles étaient la
principale raison de prise d'AINS, et l'ibuprofène étant le plus couramment dispensé (32,10%).
Environ 40% des patients ont déclaré prendre des AINS depuis longtemps, tandis que seulement
29,30% en prenaient pour la première fois. La prescription médicale antérieure était l'origine majeur
d’automédication pour 33,70% des cas. De plus, 53% des patients ne présentaient aucune comorbidité,
tandis que 39,50% prenaient déjà un traitement médicamenteux.
Conclusion : Selon nos résultats, l’aspect d’utilisation des AINS diffère entre prescription
et automédication. Les comorbidités et les traitements en cours des patients confirment la nécessité
d'une utilisation plus rationnelle des AINS et une vigilance continue | Numéro (Thèse ou Mémoire) : | P0742023 | Président : | Mina AIT EL CADI | Directeur : | Samira SERRAGUI | Juge : | Jaouad EL HARTI | Juge : | Mustapha BOUATIA |
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