Titre : | PRISE EN CHARGE THERAPEUTIQUE DU PALUDISME D’IMPORTATION A L’HMIMV RABAT (ETUDE DE 107 CAS) | Type de document : | thèse | Auteurs : | Mouna MESNAOUI, Auteur | AnnĂ©e de publication : | 2024 | Langues : | Français (fre) | Mots-clĂ©s : | Paludisme d'importation Plasmodium Anopheles AntipaludĂ©en Chimioprophylaxie | RĂ©sumĂ© : | Le paludisme Anopheles, reste un problème majeur de santé publique, principalement dû
à Plasmodium falciparum. Son diagnostic repose sur le frottis sanguin et la goutte épaisse, et
son traitement utilise des antipaludiques comme les dérivés d’artémisinine. La prévention,
incluant la chimioprophylaxie, est essentielle pour éviter les résurgences.
Au Maroc, la transmission locale du paludisme a été éliminée en 2010, mais les cas
d’importation restent préoccupants. Une étude menée entre 2021 et 2024 aĚ€ l’Hôpital Militaire
Mohammed V de Rabat a analysé 107 cas, majoritairement des hommes (95,3 %) âgés en
moyenne de 34 ans. La plupart des patients avaient contracté la maladie en Afrique
subsaharienne, principalement en République Centrafricaine (45,8 %), RDC (33,6 %) et Gabon
(6,5 %), après des séjours d’environ six mois.
Les symptômes du paludisme sont apparus en moyenne 221 jours après le retour des zones
endémiques. La majorité des patients (89,7 %) présentaient des formes simples, dominées par
la fièvre (94,39 %), tandis que 10,3 % avaient des formes graves. Les espèces les plus fréquentes
étaient P. falciparum (52,3 %) et P. ovale (37,4 %), avec une faible parasitémie (<1 %) dans
69,16 % des cas.
L’artéméther-luméfantrine a été utilisé dans 87,9 % des formes simples et l’artésunate dans
9,3% des formes graves. Bien que 71% des patients aient pris une chimioprophylaxie, seuls
27,1% l’ont correctement suivie, principalement avec de la doxycycline ou de la méfloquine.
Parmi ceux n'ayant pas suivi leur traitement (43,9 %), la majorité avaient pris de doxycycline.
Malgré des complications mineures telles que des rechutes (5,6 %) et des infarctus spléniques
(2,8 %), l’évolution des patients a été globalement favorable. Ces résultats mettent en évidence
la nécessité d’une meilleure sensibilisation aĚ€ la chimioprophylaxie, d’un diagnostic précoce et
de traitements adaptés pour contrôler le paludisme d’importation. Renforcer ces efforts est
essentiel pour prévenir résurgence. | Numéro (Thèse ou Mémoire) : | M5462024 | Président : | Khalid ENNIBI | Directeur : | Mohamed EL QATNI | Juge : | Ahmed REGGAD | Juge : | Rachid ABI |
PRISE EN CHARGE THERAPEUTIQUE DU PALUDISME D’IMPORTATION A L’HMIMV RABAT (ETUDE DE 107 CAS) [thèse] / Mouna MESNAOUI, Auteur . - 2024. Langues : Français ( fre) Mots-clĂ©s : | Paludisme d'importation Plasmodium Anopheles AntipaludĂ©en Chimioprophylaxie | RĂ©sumĂ© : | Le paludisme Anopheles, reste un problème majeur de santé publique, principalement dû
à Plasmodium falciparum. Son diagnostic repose sur le frottis sanguin et la goutte épaisse, et
son traitement utilise des antipaludiques comme les dérivés d’artémisinine. La prévention,
incluant la chimioprophylaxie, est essentielle pour éviter les résurgences.
Au Maroc, la transmission locale du paludisme a été éliminée en 2010, mais les cas
d’importation restent préoccupants. Une étude menée entre 2021 et 2024 aĚ€ l’Hôpital Militaire
Mohammed V de Rabat a analysé 107 cas, majoritairement des hommes (95,3 %) âgés en
moyenne de 34 ans. La plupart des patients avaient contracté la maladie en Afrique
subsaharienne, principalement en République Centrafricaine (45,8 %), RDC (33,6 %) et Gabon
(6,5 %), après des séjours d’environ six mois.
Les symptômes du paludisme sont apparus en moyenne 221 jours après le retour des zones
endémiques. La majorité des patients (89,7 %) présentaient des formes simples, dominées par
la fièvre (94,39 %), tandis que 10,3 % avaient des formes graves. Les espèces les plus fréquentes
étaient P. falciparum (52,3 %) et P. ovale (37,4 %), avec une faible parasitémie (<1 %) dans
69,16 % des cas.
L’artéméther-luméfantrine a été utilisé dans 87,9 % des formes simples et l’artésunate dans
9,3% des formes graves. Bien que 71% des patients aient pris une chimioprophylaxie, seuls
27,1% l’ont correctement suivie, principalement avec de la doxycycline ou de la méfloquine.
Parmi ceux n'ayant pas suivi leur traitement (43,9 %), la majorité avaient pris de doxycycline.
Malgré des complications mineures telles que des rechutes (5,6 %) et des infarctus spléniques
(2,8 %), l’évolution des patients a été globalement favorable. Ces résultats mettent en évidence
la nécessité d’une meilleure sensibilisation aĚ€ la chimioprophylaxie, d’un diagnostic précoce et
de traitements adaptés pour contrôler le paludisme d’importation. Renforcer ces efforts est
essentiel pour prévenir résurgence. | Numéro (Thèse ou Mémoire) : | M5462024 | Président : | Khalid ENNIBI | Directeur : | Mohamed EL QATNI | Juge : | Ahmed REGGAD | Juge : | Rachid ABI |
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