Titre : | L'arthrite psoriasique chez l'enfant | Type de document : | thèse | Auteurs : | EZZAHRI MAJDA, Auteur | AnnĂ©e de publication : | 2008 | Langues : | Français (fre) | Mots-clĂ©s : | Arthrite juvĂ©nile idiopathique Arthrite psoriasis Enfant | Index. dĂ©cimale : | WA SANTE PUBLIQUE - PROFESSION MEDICALE | RĂ©sumĂ© : | L’arthrite psoriasique chez l’enfant est une entité hétérogène au plan clinique, définie par l’association de psoriasis et d’arthrite. Le diagnostic est parfois rendu difficile par l’apparition secondaire des signes cutanés.
Nous avons essayé, dans la première partie de notre travail, de mettre le point sur les actualités étiopathogéniques, cliniques, paraciliniques, thérapeutiques et évolutives, ainsi que les nouvelles classifications établies pour cette maladie.
Dans la deuxième patrie, on a traité notre étude rétrospective de trois cas d’arthrite psoriasique ayant été pris en charge au service P4 de l’hôpital d’Enfants de Rabat et suivis à la consultation de rhumatologie pédiatrique.
L’arthrite psoriasique est une maladie relativement rare chez l’enfant. À travers les trois cas étudiés dans notre travail, il s’avère que :
L’arthrite psoriasique survient deux fois plus chez les filles que les garçons, avec un âge moyen de 6 ans. Parmi les facteurs pathogéniques favorisants, on a noté des angines à répétitions chez la première patiente, ayant survenues avant l’installation de la maladie. La notion d’histoire familiale de psoriasis était notamment présente chez la troisième patiente. Les aspects cliniques étaient différents, avec une survenue tardive des lésions cutanées un an après l’arthrite chez la première patiente, alors qu’elle était simultanée chez les deux autres cas. Par ailleurs, à part le psoriasis cutané, aucune atteinte extra-articulaire n’a été notée.
Le bilan biologique inflammatoire reste modéré, et les AAN se sont révélés positifs dans un cas. Les radiographies standards des articulations atteintes n’ont révélé aucune anomalie radiologique.
Les trois patientes ont été traitées initialement par les AINS, rééducation physique et traitement des lésions cutanées. Malgré la tolérance satisfaisante des AINS, le recours à la corticothérapie locale (synoviorthèse) et/ou au traitement de fond (Methotrexate) reste nécessaire dans certains cas.
L’évolution de la maladie est marquée par la survenue de poussées modérées entrecoupées de rémissions. Le recul moyen de 6 mois dans notre série est en faveur d’une évolution favorable.
En présence d’une prise en charge adéquate et pluridisciplinaire de cette maladie, aussi bien sur le plan cutané qu’articulaire, le pronostic reste relativement bon, sauf pour les cas qui présentent des arthrites très sévères et rapidement évolutives.
| Numéro (Thèse ou Mémoire) : | M0652008 | Président : | BENTAHILA ABDELALI | Directeur : | CHKIRATE BOUCHRA | Juge : | JABOURIK FATIMA | Juge : | / | Juge : | / |
L'arthrite psoriasique chez l'enfant [thèse] / EZZAHRI MAJDA, Auteur . - 2008. Langues : Français ( fre) Mots-clĂ©s : | Arthrite juvĂ©nile idiopathique Arthrite psoriasis Enfant | Index. dĂ©cimale : | WA SANTE PUBLIQUE - PROFESSION MEDICALE | RĂ©sumĂ© : | L’arthrite psoriasique chez l’enfant est une entité hétérogène au plan clinique, définie par l’association de psoriasis et d’arthrite. Le diagnostic est parfois rendu difficile par l’apparition secondaire des signes cutanés.
Nous avons essayé, dans la première partie de notre travail, de mettre le point sur les actualités étiopathogéniques, cliniques, paraciliniques, thérapeutiques et évolutives, ainsi que les nouvelles classifications établies pour cette maladie.
Dans la deuxième patrie, on a traité notre étude rétrospective de trois cas d’arthrite psoriasique ayant été pris en charge au service P4 de l’hôpital d’Enfants de Rabat et suivis à la consultation de rhumatologie pédiatrique.
L’arthrite psoriasique est une maladie relativement rare chez l’enfant. À travers les trois cas étudiés dans notre travail, il s’avère que :
L’arthrite psoriasique survient deux fois plus chez les filles que les garçons, avec un âge moyen de 6 ans. Parmi les facteurs pathogéniques favorisants, on a noté des angines à répétitions chez la première patiente, ayant survenues avant l’installation de la maladie. La notion d’histoire familiale de psoriasis était notamment présente chez la troisième patiente. Les aspects cliniques étaient différents, avec une survenue tardive des lésions cutanées un an après l’arthrite chez la première patiente, alors qu’elle était simultanée chez les deux autres cas. Par ailleurs, à part le psoriasis cutané, aucune atteinte extra-articulaire n’a été notée.
Le bilan biologique inflammatoire reste modéré, et les AAN se sont révélés positifs dans un cas. Les radiographies standards des articulations atteintes n’ont révélé aucune anomalie radiologique.
Les trois patientes ont été traitées initialement par les AINS, rééducation physique et traitement des lésions cutanées. Malgré la tolérance satisfaisante des AINS, le recours à la corticothérapie locale (synoviorthèse) et/ou au traitement de fond (Methotrexate) reste nécessaire dans certains cas.
L’évolution de la maladie est marquée par la survenue de poussées modérées entrecoupées de rémissions. Le recul moyen de 6 mois dans notre série est en faveur d’une évolution favorable.
En présence d’une prise en charge adéquate et pluridisciplinaire de cette maladie, aussi bien sur le plan cutané qu’articulaire, le pronostic reste relativement bon, sauf pour les cas qui présentent des arthrites très sévères et rapidement évolutives.
| Numéro (Thèse ou Mémoire) : | M0652008 | Président : | BENTAHILA ABDELALI | Directeur : | CHKIRATE BOUCHRA | Juge : | JABOURIK FATIMA | Juge : | / | Juge : | / |
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