Titre : | MALADIE DE PAGET DU SEIN MISE AU POINT | Type de document : | thèse | Auteurs : | ABOUROU Kawtar, Auteur | AnnĂ©e de publication : | 2008 | Langues : | Français (fre) | Mots-clĂ©s : | MALADIE DE PAGET CYTOGENETIQUE PRONOSTIC TRAITEMENT | Index. dĂ©cimale : | WA SANTE PUBLIQUE - PROFESSION MEDICALE | RĂ©sumĂ© : | Notre travail porte sur l’analyse détaillée de la maladie de Paget du sein à la lumière des données récentes de la littérature dans le but de faire une mise au point.
C’est en 1874 que Sir James Paget décrivit une dermatose du sein. Selon lui, il s’agissait d’une dermatose provoquée par les tissus sous-jacents lorsque ces derniers étaient le siége d’une transformation maligne. Depuis cette maladie porte son nom.
Les critères histologiques de la maladie de Paget du sein reposent sur la prolifération intraépidermique de cellules néoplasiques claires caractéristiques, elles sont la traduction cutanée d’un carcinome sous-jacent in situ ou invasif.
La maladie de Paget reste une néoplasie rare : 0,5 à 4 % des carcinomes de la femme en France.
Cliniquement, elle débute par un simple érythème du mamelon et/ou de l’aréole, associé à un prurit qui est rarement précédé d’un écoulement galactophorique séreux ou sanguinolent puis il va évoluer réalisant une lésion eczématiforme unilatérale du mamelon, d’évolution chronique et lentement progressive, prurigineuse parfois suintante. La progression des lésions peut se faire vers une ulcération du mamelon. Cette clinique est accompagnée dans 97% d’une tumeur palpable sous jacente.
Le retard au diagnostic de la maladie de paget est une notion classique.
L’étude histologique est indispensable pour confirmer le diagnostic et préciser les caractères du carcinome sous jacent ; une analyse immunohistochimique complémentaire peut être nécessaire pour distinguer une maladie de Paget d’un mélanome ou d’une maladie de Bowen ou pour révéler des cellules pagétiques peu nombreuses ; la mammographie dont la sensibilité n’est pas optimale met en évidence des microcalcifications, un épaississement cutané aréolomamelonnaire, une tumeur sous jacente et un accroissement de la densité du tissu mammaire ; L’IRM est la technique la plus sensible pour la détection d’un cancer du sein et ce, quelque soit la densité mammaire. Néanmoins, elle génère un taux non négligeable de faux positifs, de faux négatifs et un problème de surestimation de l’extension lésionnelle.
Le carcinome sous jacent dont les caractères cliniques et histologiques déterminent le pronostic, doit être systématiquement recherché. Il s’agit le plus souvent d’un cancer intracanalaire type comédocarcinome ou cancer à petites cellules de types papillaires.
Le traitement de choix est la mastectomie radicale modifiée type Patey en cas de lésion cutanée isolée, complété par un traitement adjuvant qui consiste en une chimiothérapie et /ou une radiothérapie et /ou une hormonothérapie et /ou une immunothérapie lorsqu’il existe une masse palpable sous jacente ou un envahissement ganglionnaire et ceci cas par cas ; ou encore le traitement par les méthodes nouvelles comme les ultrasons encore en cours d’essai.
| Numéro (Thèse ou Mémoire) : | M0672008 | Président : | YOUSFI MALKI MOUNIA | Directeur : | EL AMRANI SABAH | Juge : | CHENGHETI ANAS | Juge : | / | Juge : | / |
MALADIE DE PAGET DU SEIN MISE AU POINT [thèse] / ABOUROU Kawtar, Auteur . - 2008. Langues : Français ( fre) Mots-clĂ©s : | MALADIE DE PAGET CYTOGENETIQUE PRONOSTIC TRAITEMENT | Index. dĂ©cimale : | WA SANTE PUBLIQUE - PROFESSION MEDICALE | RĂ©sumĂ© : | Notre travail porte sur l’analyse détaillée de la maladie de Paget du sein à la lumière des données récentes de la littérature dans le but de faire une mise au point.
C’est en 1874 que Sir James Paget décrivit une dermatose du sein. Selon lui, il s’agissait d’une dermatose provoquée par les tissus sous-jacents lorsque ces derniers étaient le siége d’une transformation maligne. Depuis cette maladie porte son nom.
Les critères histologiques de la maladie de Paget du sein reposent sur la prolifération intraépidermique de cellules néoplasiques claires caractéristiques, elles sont la traduction cutanée d’un carcinome sous-jacent in situ ou invasif.
La maladie de Paget reste une néoplasie rare : 0,5 à 4 % des carcinomes de la femme en France.
Cliniquement, elle débute par un simple érythème du mamelon et/ou de l’aréole, associé à un prurit qui est rarement précédé d’un écoulement galactophorique séreux ou sanguinolent puis il va évoluer réalisant une lésion eczématiforme unilatérale du mamelon, d’évolution chronique et lentement progressive, prurigineuse parfois suintante. La progression des lésions peut se faire vers une ulcération du mamelon. Cette clinique est accompagnée dans 97% d’une tumeur palpable sous jacente.
Le retard au diagnostic de la maladie de paget est une notion classique.
L’étude histologique est indispensable pour confirmer le diagnostic et préciser les caractères du carcinome sous jacent ; une analyse immunohistochimique complémentaire peut être nécessaire pour distinguer une maladie de Paget d’un mélanome ou d’une maladie de Bowen ou pour révéler des cellules pagétiques peu nombreuses ; la mammographie dont la sensibilité n’est pas optimale met en évidence des microcalcifications, un épaississement cutané aréolomamelonnaire, une tumeur sous jacente et un accroissement de la densité du tissu mammaire ; L’IRM est la technique la plus sensible pour la détection d’un cancer du sein et ce, quelque soit la densité mammaire. Néanmoins, elle génère un taux non négligeable de faux positifs, de faux négatifs et un problème de surestimation de l’extension lésionnelle.
Le carcinome sous jacent dont les caractères cliniques et histologiques déterminent le pronostic, doit être systématiquement recherché. Il s’agit le plus souvent d’un cancer intracanalaire type comédocarcinome ou cancer à petites cellules de types papillaires.
Le traitement de choix est la mastectomie radicale modifiée type Patey en cas de lésion cutanée isolée, complété par un traitement adjuvant qui consiste en une chimiothérapie et /ou une radiothérapie et /ou une hormonothérapie et /ou une immunothérapie lorsqu’il existe une masse palpable sous jacente ou un envahissement ganglionnaire et ceci cas par cas ; ou encore le traitement par les méthodes nouvelles comme les ultrasons encore en cours d’essai.
| Numéro (Thèse ou Mémoire) : | M0672008 | Président : | YOUSFI MALKI MOUNIA | Directeur : | EL AMRANI SABAH | Juge : | CHENGHETI ANAS | Juge : | / | Juge : | / |
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