Titre : | INFRACTUS DU MYOCARDE: PRISE EN CHARGE ET COMPLICATIONS | Type de document : | thèse | Auteurs : | IDRISSI ALAA ABOUELFETH, Auteur | Année de publication : | 2008 | Langues : | Français (fre) | Mots-clés : | Infarctus du myocarde Angioplastie Thrombolyse Syndrome coronaire aigu | Index. décimale : | WA SANTE PUBLIQUE - PROFESSION MEDICALE | Résumé : | Ce travail bibliographique a pour objectif de mettre l’accent sur les modes de prise en charge et les complications de l’infarctus du myocarde.
L'infarctus du myocarde correspond à une nécrose ischémique du muscle cardiaque, secondaire à une athérothrombose coronaire aigue. Son diagnostic repose essentiellement sur l'association d'une douleur angineuse prolongée et de modifications électrocardiographiques et biologiques (enzymes cardiaques).
La prise en charge de l'infarctus du myocarde consiste à la mise en route d'un traitement de reperfusion coronaire en urgence, soit par thrombolyse (surtout en préhospitalier), soit par angioplastie (avec ou sans stent), tout en respectant les contre-indications de chaque technique. Le traitement médicamenteux adjuvant institué dès la phase aigue regroupe: les antiagrégants plaquettaires (aspirine, clopidogrel et inhibiteurs de la glycoprotéine IIb/IIIa), l’héparine, les dérivés nitrés, les bêtabloquants (ou les inhibiteurs calciques en cas de contre- indication), et les inhibiteurs de l’enzyme de conversion (ou les antagonistes des récepteurs de l’angiotensine II en cas d’intolérance).
L’addition des statines, parfois des antivitamine K, et surtout la correction et le contrôle des facteurs de risque cardiovasculaire, font partie des mesures essentielles de prévention secondaire post-infarctus. Cependant, certains patients nécessitent une réadaptation cardiaque à l’effort dans des centres spécialisés. En outre, la thérapie cellulaire utilisant la greffe de myoblastes autologues ou de cellules souches sanguines dans la zone lésée, pourrait constituer une perspective d’avenir.
Au Maroc, la prise en charge de l’infarctus du myocarde est possible dans les grandes villes mais avec des difficultés : absence d’un service d’aide médicale urgente, absence et coût onéreux de certains produits (thrombolytiques, anti-GP IIb/IIIa et clopidogrel).
Les complications aigues de l’infarctus du myocarde sont dominées par les complications hémodynamiques (choc cardiogénique, infarctus du ventricule droit et insuffisance cardiaque aigue) et mécaniques (rupture de la paroi libre, rupture du septum interventriculaire et insuffisance mitrale) d’une part, les troubles du rythme (ventriculaire et supraventriculaire) et de la conduction (bloc auriculoventriculaire et dysfonction sinusale) d’autre part. Si les premières sont en rapport avec l’étendue de la nécrose, les secondes ne le sont pas, elles surviennent très précocement et sont responsables de mort subite.
Les complications tardives regroupent l’épanchement péricardique, l’insuffisance cardiaque chronique, la récidive tardive d’infarctus, l’angor résiduel, les anévrismes ventriculaires et le syndrome de Dressler.
| Numéro (Thèse ou Mémoire) : | P0562008 | Président : | ZOUHDI MIMOUN | Directeur : | TAOUFIK JAMAL | Juge : | BENZIANE HAMID |
INFRACTUS DU MYOCARDE: PRISE EN CHARGE ET COMPLICATIONS [thèse] / IDRISSI ALAA ABOUELFETH, Auteur . - 2008. Langues : Français ( fre) Mots-clés : | Infarctus du myocarde Angioplastie Thrombolyse Syndrome coronaire aigu | Index. décimale : | WA SANTE PUBLIQUE - PROFESSION MEDICALE | Résumé : | Ce travail bibliographique a pour objectif de mettre l’accent sur les modes de prise en charge et les complications de l’infarctus du myocarde.
L'infarctus du myocarde correspond à une nécrose ischémique du muscle cardiaque, secondaire à une athérothrombose coronaire aigue. Son diagnostic repose essentiellement sur l'association d'une douleur angineuse prolongée et de modifications électrocardiographiques et biologiques (enzymes cardiaques).
La prise en charge de l'infarctus du myocarde consiste à la mise en route d'un traitement de reperfusion coronaire en urgence, soit par thrombolyse (surtout en préhospitalier), soit par angioplastie (avec ou sans stent), tout en respectant les contre-indications de chaque technique. Le traitement médicamenteux adjuvant institué dès la phase aigue regroupe: les antiagrégants plaquettaires (aspirine, clopidogrel et inhibiteurs de la glycoprotéine IIb/IIIa), l’héparine, les dérivés nitrés, les bêtabloquants (ou les inhibiteurs calciques en cas de contre- indication), et les inhibiteurs de l’enzyme de conversion (ou les antagonistes des récepteurs de l’angiotensine II en cas d’intolérance).
L’addition des statines, parfois des antivitamine K, et surtout la correction et le contrôle des facteurs de risque cardiovasculaire, font partie des mesures essentielles de prévention secondaire post-infarctus. Cependant, certains patients nécessitent une réadaptation cardiaque à l’effort dans des centres spécialisés. En outre, la thérapie cellulaire utilisant la greffe de myoblastes autologues ou de cellules souches sanguines dans la zone lésée, pourrait constituer une perspective d’avenir.
Au Maroc, la prise en charge de l’infarctus du myocarde est possible dans les grandes villes mais avec des difficultés : absence d’un service d’aide médicale urgente, absence et coût onéreux de certains produits (thrombolytiques, anti-GP IIb/IIIa et clopidogrel).
Les complications aigues de l’infarctus du myocarde sont dominées par les complications hémodynamiques (choc cardiogénique, infarctus du ventricule droit et insuffisance cardiaque aigue) et mécaniques (rupture de la paroi libre, rupture du septum interventriculaire et insuffisance mitrale) d’une part, les troubles du rythme (ventriculaire et supraventriculaire) et de la conduction (bloc auriculoventriculaire et dysfonction sinusale) d’autre part. Si les premières sont en rapport avec l’étendue de la nécrose, les secondes ne le sont pas, elles surviennent très précocement et sont responsables de mort subite.
Les complications tardives regroupent l’épanchement péricardique, l’insuffisance cardiaque chronique, la récidive tardive d’infarctus, l’angor résiduel, les anévrismes ventriculaires et le syndrome de Dressler.
| Numéro (Thèse ou Mémoire) : | P0562008 | Président : | ZOUHDI MIMOUN | Directeur : | TAOUFIK JAMAL | Juge : | BENZIANE HAMID |
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