Titre : | DIALYSE PERITONEALE : Techniques d'implantation du catheter, indications, complications et prise en charge A propos de 19 cas | Type de document : | thèse | Auteurs : | EL KOTI MOUNIR, Auteur | AnnĂ©e de publication : | 2008 | Langues : | Français (fre) | Mots-clĂ©s : | Dialyse pĂ©ritonĂ©ale Insuffisance rĂ©nale CathĂ©ter Voie paramĂ©diane Complications. | Index. dĂ©cimale : | WA SANTE PUBLIQUE - PROFESSION MEDICALE | RĂ©sumĂ© : | Objectif : rapporter notre expérience concernant l’implantation du cathéter de dialyse péritonéale.
Matériel et méthode : entre janvier 2006 et mai 2008 nous avons recruté 19 patients sous dialyse péritonéale continue ambulatoire (DPCA) ayant bénéficié d’une implantation du cathéter de dialyse péritonéale. Les caractéristiques des patients, les informations liées à l’acte chirurgical, la survenue de complications ainsi que le type de traitement mis en oeuvre ont été notés. Le délai de survenue des complications par rapport à la pose du cathéter et la durée de vie du cathéter ont été relevés.
Résultats : Les patients étudiés comportaient 52% d’hommes et 48% de femmes ; l’age moyen était de 47 ans. Tous les patients avaient une insuffisance rénale chronique terminale avec préservation d’une fonction rénale résiduelle, l’origine de l’insuffisance rénale chronique était indéterminée dans 47% des cas, diabétique pour 32% et vasculaire chez le reste. La dialyse péritonéale continue ambulatoire (DPCA) est la modalité de dialyse péritonéale pratiquée chez tous les malades. Les indications de la dialyse péritonéale étaient variables, le sujet jeune en attente de la greffe rénale et le sujet âgé, représentait la première indication. L’implantation du cathéter était réalisée par laparotomie paramédiane sous anesthésie locale avec sédation dans 80% des cas, et par voie laparoscopique sous anesthésie générale pour 20% des malades. 52% des malades ne présentaient au moment de l’étude aucune complication dans le cadre de la dialyse péritonéale. Parmi les 48% restants, les complications d’ordre mécanique représentaient 32% avec survenue précoce dans 60% des cas ; la majorité des infections (52%) étaient représentées par les péritonites (38%) suivie de l’infection de l’émergence du cathéter (14%). La prise en charge chirurgicale des complications intéressait 16% de tous les patients. Les complications inféctueuses nécessitaient souvent une prise en charge médicale mais le retrait du cathéter était inévitable dans 2 cas à cause des de l’infection.
Discussion : l’insertion du cathéter par la chirurgie conventionnelle (laparotomie paramédiane) fait l’unanimité. La laparoscopie permet d’identifier et corriger certaines anomalies pouvant affecter les cathéters, mais elle n’est pas souvent accessible du fait de la nécessité de l’anesthésie générale et de son coût élevé. Le type de la technique d’insertion pratiquée ne semble pas avoir d’influence sur la survenue des complications. La présence de facteurs de risque et le non respect de délai entre la pose du cathéter et le début des échanges, favorisent la survenue des complications. Les principaux facteurs de risque retrouvés sont la constipation, la présence de cicatrice de chirurgie abdominale antérieure et le diabète. La survie du cathéter dans notre étude était supérieure à l’indicateur de qualité de survie ; la principale cause de perte du cathéter est l’infection, alors que les complications liées au cathéter(mécaniques) peuvent être corrigée par une prise ne charge adéquate.
Conclusion : la chirurgie conventionnelle doit être recommandée pour l’implantation du cathéter de dialyse péritonéale. Le taux des complications peut être diminué par l’éducation du patient, le diagnostic et la prise en charge des complications ainsi que des facteurs de risque. Toutefois, l’analyse de notre étude montre des résultats encourageants, donc une prise de conscience du droit à l’information des patients en insuffisance rénale chronique et des médecins est nécessaire afin de permettre à la dialyse péritonéale d’avoir la place qu’elle mérite.
| Numéro (Thèse ou Mémoire) : | M2112008 | Président : | FAIK MOHAMED | Directeur : | IKEN ALI | Juge : | EL HIJRI AHMED | Juge : | SEFIANI YASSINE |
DIALYSE PERITONEALE : Techniques d'implantation du catheter, indications, complications et prise en charge A propos de 19 cas [thèse] / EL KOTI MOUNIR, Auteur . - 2008. Langues : Français ( fre) Mots-clĂ©s : | Dialyse pĂ©ritonĂ©ale Insuffisance rĂ©nale CathĂ©ter Voie paramĂ©diane Complications. | Index. dĂ©cimale : | WA SANTE PUBLIQUE - PROFESSION MEDICALE | RĂ©sumĂ© : | Objectif : rapporter notre expérience concernant l’implantation du cathéter de dialyse péritonéale.
Matériel et méthode : entre janvier 2006 et mai 2008 nous avons recruté 19 patients sous dialyse péritonéale continue ambulatoire (DPCA) ayant bénéficié d’une implantation du cathéter de dialyse péritonéale. Les caractéristiques des patients, les informations liées à l’acte chirurgical, la survenue de complications ainsi que le type de traitement mis en oeuvre ont été notés. Le délai de survenue des complications par rapport à la pose du cathéter et la durée de vie du cathéter ont été relevés.
Résultats : Les patients étudiés comportaient 52% d’hommes et 48% de femmes ; l’age moyen était de 47 ans. Tous les patients avaient une insuffisance rénale chronique terminale avec préservation d’une fonction rénale résiduelle, l’origine de l’insuffisance rénale chronique était indéterminée dans 47% des cas, diabétique pour 32% et vasculaire chez le reste. La dialyse péritonéale continue ambulatoire (DPCA) est la modalité de dialyse péritonéale pratiquée chez tous les malades. Les indications de la dialyse péritonéale étaient variables, le sujet jeune en attente de la greffe rénale et le sujet âgé, représentait la première indication. L’implantation du cathéter était réalisée par laparotomie paramédiane sous anesthésie locale avec sédation dans 80% des cas, et par voie laparoscopique sous anesthésie générale pour 20% des malades. 52% des malades ne présentaient au moment de l’étude aucune complication dans le cadre de la dialyse péritonéale. Parmi les 48% restants, les complications d’ordre mécanique représentaient 32% avec survenue précoce dans 60% des cas ; la majorité des infections (52%) étaient représentées par les péritonites (38%) suivie de l’infection de l’émergence du cathéter (14%). La prise en charge chirurgicale des complications intéressait 16% de tous les patients. Les complications inféctueuses nécessitaient souvent une prise en charge médicale mais le retrait du cathéter était inévitable dans 2 cas à cause des de l’infection.
Discussion : l’insertion du cathéter par la chirurgie conventionnelle (laparotomie paramédiane) fait l’unanimité. La laparoscopie permet d’identifier et corriger certaines anomalies pouvant affecter les cathéters, mais elle n’est pas souvent accessible du fait de la nécessité de l’anesthésie générale et de son coût élevé. Le type de la technique d’insertion pratiquée ne semble pas avoir d’influence sur la survenue des complications. La présence de facteurs de risque et le non respect de délai entre la pose du cathéter et le début des échanges, favorisent la survenue des complications. Les principaux facteurs de risque retrouvés sont la constipation, la présence de cicatrice de chirurgie abdominale antérieure et le diabète. La survie du cathéter dans notre étude était supérieure à l’indicateur de qualité de survie ; la principale cause de perte du cathéter est l’infection, alors que les complications liées au cathéter(mécaniques) peuvent être corrigée par une prise ne charge adéquate.
Conclusion : la chirurgie conventionnelle doit être recommandée pour l’implantation du cathéter de dialyse péritonéale. Le taux des complications peut être diminué par l’éducation du patient, le diagnostic et la prise en charge des complications ainsi que des facteurs de risque. Toutefois, l’analyse de notre étude montre des résultats encourageants, donc une prise de conscience du droit à l’information des patients en insuffisance rénale chronique et des médecins est nécessaire afin de permettre à la dialyse péritonéale d’avoir la place qu’elle mérite.
| Numéro (Thèse ou Mémoire) : | M2112008 | Président : | FAIK MOHAMED | Directeur : | IKEN ALI | Juge : | EL HIJRI AHMED | Juge : | SEFIANI YASSINE |
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