Titre : | APPENDICITE AIGUE ET GROSSESSE A PROPOS DE 05 CAS A L'HOPITAL MILITAIRE MOHAMMED V | Type de document : | thèse | Auteurs : | ABO SHIBI HALA, Auteur | Année de publication : | 2008 | Langues : | Français (fre) | Mots-clés : | Appendicite aigue et grossesse Diagnostic Prise en charge | Index. décimale : | WA SANTE PUBLIQUE - PROFESSION MEDICALE | Résumé : | I. Introduction
L’appendicite aigue est l’urgence chirurgicale non obstétricale la plus fréquente pendant la grossesse, l’incidence est de 1/1000 à 1/2000 grossesses.
Le diagnostic d’appendicite aigue est peu modifié par la grossesse, aussi bien au premier qu’au second trimestre, avec quelques différences significatives dans la présentation clinique entre ces deux trimestres.
Notre travail a pour objectif de décrire les particularités de l’appendicite aigue chez la femme enceinte en termes de diagnostic clinique, biologique, radiologique, thérapeutique, évolutive ainsi que les risques encourus pour la mère et le fœtus par l’A.A.
II. Matériel et méthodes
Cette étude s’est basée sur la consultation des archives des services ainsi qu’une recherche bibliographique électronique.
Il s’agit d’une étude rétrospective des cas d’A.A en cours de la grossesse dans les services de chirurgie viscérale à l’HMI Mohammed V durant une période allant de 2002 à 2008.
Notre série comporte 5 cas d’A.A et grossesse.
III. Discussion
En terme d’épidémiologie la plupart des études trouve une prédominance des patientes primipares présentant une A.A.
L’âge moyen de survenue d’A.A se situe entre 24 et 30 ans ainsi on note une proportion plus importante de survenue au cours du second trimestre de grossesse.
Malgré les multiples tableaux possibles le signe d’examen le plus constant quelque soit le stade de grossesse reste, comme en dehors de la grossesse, la douleur provoquée au niveau de la F.I.D et ceci malgré la migration de l’appendice.
La défense et le signe de Blomberg, bien que moins fréquent chez la femme enceinte, sont souvent présent, ceci malgré les modifications anatomopathologiques.
Les tableaux cliniques les moins évocateurs sont souvent associés à une pathologie et un âge gestationnel avancé.
Comme en dehors de la grossesse la biologie n’est qu’un outil diagnostique supplémentaire ne permettant pas à lui seul ni d’affirmer ni d’infirmer le diagnostic.
L’échographie peut préciser, redresser ou appuyer un diagnostic suspecté.
Le scanner n’est pas dénué de danger, mais sa haute performance peut, en cas de tableau clinique douteux être d’une aide précieuse.
En cours d’intervention toute hypoxie, hypotension, hypertension, acidose, hypo ou hyperventilation doivent être évitées. La cœlioscopie ajoute d’autres risques liés au pneumopéritoine.
Aucun agent anesthésique n’a révélé d’effets tératogènes à ce jour.
L’antibiothérapie a amélioré le pronostic maternofoetal de l’appendicectomie chez la femme enceinte.
L’usage d’agents tocolytiques doit être adapté au cas par cas, ses indications ne sont pas consensuelles et leur efficacité en mesure prophylactique n’est pas démontrée.
La chirurgie coelioscopique au cours de la grossesse et notamment l’appendicectomie présente de multiples avantages par rapport à la laparotomie et semble pouvoir être réalisée en toute sécurité pour des stades de grossesse de plus en plus avancés bien qu’il n’y est pas à ce jour de consensus sur le stade limite.
Dans notre contexte, il n’y a pas de place à la chirurgie coelioscopique pour appendicectomie au cours de la grossesse et la laparotomie prend toute sa place.
VI. Conclusion
L’appendicite aigue peut être grave au cours de la grossesse s’il y a un retard de prise en charge thérapeutique.
| Numéro (Thèse ou Mémoire) : | M2172008 | Président : | EL AMRANI SABAH | Directeur : | ALKANDRY SIFEDDINE | Juge : | LALAOUI SALIM | Juge : | EL FENNI JAMAL |
APPENDICITE AIGUE ET GROSSESSE A PROPOS DE 05 CAS A L'HOPITAL MILITAIRE MOHAMMED V [thèse] / ABO SHIBI HALA, Auteur . - 2008. Langues : Français ( fre) Mots-clés : | Appendicite aigue et grossesse Diagnostic Prise en charge | Index. décimale : | WA SANTE PUBLIQUE - PROFESSION MEDICALE | Résumé : | I. Introduction
L’appendicite aigue est l’urgence chirurgicale non obstétricale la plus fréquente pendant la grossesse, l’incidence est de 1/1000 à 1/2000 grossesses.
Le diagnostic d’appendicite aigue est peu modifié par la grossesse, aussi bien au premier qu’au second trimestre, avec quelques différences significatives dans la présentation clinique entre ces deux trimestres.
Notre travail a pour objectif de décrire les particularités de l’appendicite aigue chez la femme enceinte en termes de diagnostic clinique, biologique, radiologique, thérapeutique, évolutive ainsi que les risques encourus pour la mère et le fœtus par l’A.A.
II. Matériel et méthodes
Cette étude s’est basée sur la consultation des archives des services ainsi qu’une recherche bibliographique électronique.
Il s’agit d’une étude rétrospective des cas d’A.A en cours de la grossesse dans les services de chirurgie viscérale à l’HMI Mohammed V durant une période allant de 2002 à 2008.
Notre série comporte 5 cas d’A.A et grossesse.
III. Discussion
En terme d’épidémiologie la plupart des études trouve une prédominance des patientes primipares présentant une A.A.
L’âge moyen de survenue d’A.A se situe entre 24 et 30 ans ainsi on note une proportion plus importante de survenue au cours du second trimestre de grossesse.
Malgré les multiples tableaux possibles le signe d’examen le plus constant quelque soit le stade de grossesse reste, comme en dehors de la grossesse, la douleur provoquée au niveau de la F.I.D et ceci malgré la migration de l’appendice.
La défense et le signe de Blomberg, bien que moins fréquent chez la femme enceinte, sont souvent présent, ceci malgré les modifications anatomopathologiques.
Les tableaux cliniques les moins évocateurs sont souvent associés à une pathologie et un âge gestationnel avancé.
Comme en dehors de la grossesse la biologie n’est qu’un outil diagnostique supplémentaire ne permettant pas à lui seul ni d’affirmer ni d’infirmer le diagnostic.
L’échographie peut préciser, redresser ou appuyer un diagnostic suspecté.
Le scanner n’est pas dénué de danger, mais sa haute performance peut, en cas de tableau clinique douteux être d’une aide précieuse.
En cours d’intervention toute hypoxie, hypotension, hypertension, acidose, hypo ou hyperventilation doivent être évitées. La cœlioscopie ajoute d’autres risques liés au pneumopéritoine.
Aucun agent anesthésique n’a révélé d’effets tératogènes à ce jour.
L’antibiothérapie a amélioré le pronostic maternofoetal de l’appendicectomie chez la femme enceinte.
L’usage d’agents tocolytiques doit être adapté au cas par cas, ses indications ne sont pas consensuelles et leur efficacité en mesure prophylactique n’est pas démontrée.
La chirurgie coelioscopique au cours de la grossesse et notamment l’appendicectomie présente de multiples avantages par rapport à la laparotomie et semble pouvoir être réalisée en toute sécurité pour des stades de grossesse de plus en plus avancés bien qu’il n’y est pas à ce jour de consensus sur le stade limite.
Dans notre contexte, il n’y a pas de place à la chirurgie coelioscopique pour appendicectomie au cours de la grossesse et la laparotomie prend toute sa place.
VI. Conclusion
L’appendicite aigue peut être grave au cours de la grossesse s’il y a un retard de prise en charge thérapeutique.
| Numéro (Thèse ou Mémoire) : | M2172008 | Président : | EL AMRANI SABAH | Directeur : | ALKANDRY SIFEDDINE | Juge : | LALAOUI SALIM | Juge : | EL FENNI JAMAL |
|