Titre : | TRAITEMENT CHIRURGICAL DES COMMUNICATIONS INTERVENTRICULAIRES A PROPOS DE 32 CAS | Type de document : | thèse | Auteurs : | SAMYA BENOMAR, Auteur | AnnĂ©e de publication : | 2009 | Langues : | Français (fre) | Mots-clĂ©s : | CARDIOPATHIES CONGENITALES COMMUNICATIONS INTER VENTRICULAIRES SHUNT GAUCHE DROITE CHIRURGIE CARDIAQUE | Index. dĂ©cimale : | WA SANTE PUBLIQUE - PROFESSION MEDICALE | RĂ©sumĂ© : | La communication interventriculaire (CIV) est la malformation cardiaque la plus commune, représentant environ 30 à 40 % de l’ensemble des malformations cardiovasculaires des nourrissons. Son diagnostic a été facilité par l’avènement de l’échocardiographie doppler. Un traitement médical peut être indiqué en attendant l’intervention chirurgicale ou l’amélioration spontanée, tout en restant un traitement palliatif, alors que le traitement chirurgical est à visée curative, et consiste en une fermeture du défaut septal sous circulation extra-corporelle, et ce dès les premiers mois de vie ; la fermeture des CIV par cathétérisme interventionnel est encore en cours de perfectionnement. La question du timing opératoire reste controversée, étant donné qu’un grand nombre de CIV ont tendance à se refermer spontanément, mais il ne faut pas ignorer que les CIV non opérées peuvent exposer à des complications sévères.
Matériel et méthode :
Ce travail consiste en une étude rétrospective d’une cohorte de 32 patients, traités chirurgicalement pour CIV symptomatique entre mars 1995 et octobre 2008 au service de chirurgie cardio-vasculaire « B » du centre hospitalier universitaire Ibn Sina de Rabat.
Parmi ces 32 patients (extrêmes d’âges : 18 mois à 36 ans, âge moyen : 10 ans), 21 présentaient une CIV périmembraneuse, 7 une CIV infundibulaire, 3 une CIV musculaire, toutes de diamètre > 5 mm. Les associations où la CIV n’était qu’un élément d’une cardiopathie plus complexe ont été exclues de cette étude (tétralogie de Fallot…).
Après exploration radiologique et échocardiographique doppler, tous les patients ont été opérés sous circulation extracorporelle, par sternotomie médiane, avec fermeture de la communication par un patch péricardique (94 %) ou par suture directe (6 %). 78 % de nos patients ont bénéficié dans le même temps opératoire d’une cure chirurgicale de lésion associée.
Résultats :
La mortalité opératoire et postopératoire a été nulle, et les suites opératoires ont été simples. L’intervention chirurgicale a permis une amélioration clinique chez tous les patients. A l’échocardiographie de contrôle, 8 patients ont gardé un shunt résiduel minime qui a systématiquement évolué vers la fermeture spontanée. Une nette amélioration a été notée chez les patients porteurs d’une HTAP ou d’une insuffisance aortique préopératoires.
Conclusion :
La fermeture chirurgicale sous CEC reste le traitement de choix pour le traitement des CIV ; de plus, elle diminue le risque d’endocardite infectieuse, réduit l’HTAP, améliore la symptomatologie fonctionnelle et la survie à long terme. Malgré l’avènement de nouvelles techniques moins invasives, la cure chirurgicale des CIV reste la voie qui présente le meilleur rapport bénéfice/risque.
| Numéro (Thèse ou Mémoire) : | M0492009 | Président : | JAMEL EDDINE SRAIRI | Directeur : | SAID MOUGHIL |
TRAITEMENT CHIRURGICAL DES COMMUNICATIONS INTERVENTRICULAIRES A PROPOS DE 32 CAS [thèse] / SAMYA BENOMAR, Auteur . - 2009. Langues : Français ( fre) Mots-clĂ©s : | CARDIOPATHIES CONGENITALES COMMUNICATIONS INTER VENTRICULAIRES SHUNT GAUCHE DROITE CHIRURGIE CARDIAQUE | Index. dĂ©cimale : | WA SANTE PUBLIQUE - PROFESSION MEDICALE | RĂ©sumĂ© : | La communication interventriculaire (CIV) est la malformation cardiaque la plus commune, représentant environ 30 à 40 % de l’ensemble des malformations cardiovasculaires des nourrissons. Son diagnostic a été facilité par l’avènement de l’échocardiographie doppler. Un traitement médical peut être indiqué en attendant l’intervention chirurgicale ou l’amélioration spontanée, tout en restant un traitement palliatif, alors que le traitement chirurgical est à visée curative, et consiste en une fermeture du défaut septal sous circulation extra-corporelle, et ce dès les premiers mois de vie ; la fermeture des CIV par cathétérisme interventionnel est encore en cours de perfectionnement. La question du timing opératoire reste controversée, étant donné qu’un grand nombre de CIV ont tendance à se refermer spontanément, mais il ne faut pas ignorer que les CIV non opérées peuvent exposer à des complications sévères.
Matériel et méthode :
Ce travail consiste en une étude rétrospective d’une cohorte de 32 patients, traités chirurgicalement pour CIV symptomatique entre mars 1995 et octobre 2008 au service de chirurgie cardio-vasculaire « B » du centre hospitalier universitaire Ibn Sina de Rabat.
Parmi ces 32 patients (extrêmes d’âges : 18 mois à 36 ans, âge moyen : 10 ans), 21 présentaient une CIV périmembraneuse, 7 une CIV infundibulaire, 3 une CIV musculaire, toutes de diamètre > 5 mm. Les associations où la CIV n’était qu’un élément d’une cardiopathie plus complexe ont été exclues de cette étude (tétralogie de Fallot…).
Après exploration radiologique et échocardiographique doppler, tous les patients ont été opérés sous circulation extracorporelle, par sternotomie médiane, avec fermeture de la communication par un patch péricardique (94 %) ou par suture directe (6 %). 78 % de nos patients ont bénéficié dans le même temps opératoire d’une cure chirurgicale de lésion associée.
Résultats :
La mortalité opératoire et postopératoire a été nulle, et les suites opératoires ont été simples. L’intervention chirurgicale a permis une amélioration clinique chez tous les patients. A l’échocardiographie de contrôle, 8 patients ont gardé un shunt résiduel minime qui a systématiquement évolué vers la fermeture spontanée. Une nette amélioration a été notée chez les patients porteurs d’une HTAP ou d’une insuffisance aortique préopératoires.
Conclusion :
La fermeture chirurgicale sous CEC reste le traitement de choix pour le traitement des CIV ; de plus, elle diminue le risque d’endocardite infectieuse, réduit l’HTAP, améliore la symptomatologie fonctionnelle et la survie à long terme. Malgré l’avènement de nouvelles techniques moins invasives, la cure chirurgicale des CIV reste la voie qui présente le meilleur rapport bénéfice/risque.
| Numéro (Thèse ou Mémoire) : | M0492009 | Président : | JAMEL EDDINE SRAIRI | Directeur : | SAID MOUGHIL |
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