Titre : | ANALGESIE POSTOPERATOIRE EN CHIRURGIE THORACIQUE : PERIDURALE A LA BUPIVACAINE 0.125% VERSUS ASSOCIATION PARECOXIB - NEFOPAM | Type de document : | thèse | Auteurs : | ANIS CHERRADI, Auteur | AnnĂ©e de publication : | 2009 | Langues : | Français (fre) | Mots-clĂ©s : | ANALGESIE POST-OPERATOIRE CHIRURGIE THORACIQUE PERIDURALE PARECOXIB NEFOPAM | Index. dĂ©cimale : | WA SANTE PUBLIQUE - PROFESSION MEDICALE | RĂ©sumĂ© : | Les douleurs post-opératoires après chirurgie thoracique sont parmi les plus intenses. Ainsi, 20 à 75% des patients ressentent au repos, des douleurs jugées sévères durant 1 à 3 jours.
L’importance de la douleur post-opératoire justifie la mise en œuvre systématique d’une ou de plusieurs techniques analgésiques, dont le choix dépend essentiellement des possibilités de surveillance.
But d’étude :
L’objectif de notre étude est de comparer l’association de Parécoxib et Néfopam à l’analgésie péridurale à la Bupivacaïne 0 ,125% en matière d’efficacité et de tolérance.
Matériel et méthodes :
C’est une étude prospective randomisée réalisée chez les patients, de classe ASA I ou II, opérés pour une chirurgie de résection pulmonaire. Les patients ont été randomisés en deux groupes. Le premier (G1) ayant bénéficié d’une analgésie postopératoire réalisée par la Bupivacaine à 0.125% en perfusion continue à raison de 8ml/h. Le second (G2) a bénéficié d’une analgésie débutée 30 min avant la fin de l’intervention à base de Parécoxib 40 mg toutes les 12 heures et de Néfopam à raison de 120 mg par jour. La surveillance de l’intensité de la douleur, au repos et lors de l’effort de toux, était faite à l’admission des patients, puis une heure, 6 heures, 12 heures, 24 heures et 48 heures après. Les effets collatéraux des deux protocoles ont été recherchés et notés.
Résultats :
58 patients ont été inclus dans l’étude, répartis entre 26 pour le G1 et 32 pour le G2. Aucune différence statistiquement significative n’a été constatée entre les deux groupes quant à l’âge, le sexe, les antécédents pathologiques et la classe ASA.
Concernant la surveillance de l’intensité de la douleur :
- Au repos, une douleur d’intensité élevée (EVA≥6) était plus fréquente à H0 et H1 dans le G1 (p < 0,01 et < 0,05 respectivement). Cependant, après 6 heures, bien que la fréquence soit plus importante dans le G1, la différence n’était pas statiquement significative.
De même, une douleur modérée à intense (EVA ≥ 3) était plus fréquente dans le G1 à H6 (p<0,05). Une douleur faible ou nulle (EVA < 2) était plus notée dans le G2 à H0, H6 et H48 (p<0,001; 0,05 et 0,001 respectivement).
- A la toux, une EVA≥6 était fréquemment retrouvée à l’admission et à H1 dans le G1 (p<0,01 et <0,001 respectivement). Une douleur faible ou absente (EVA< 2) à la toux était plus fréquemment retrouvée dans le G2, en particulier à l’admission et à H48 (p<0,05).
Concernant les effets secondaires, ils étaient représentés par la tachycardie au moment de la perfusion de Néfopam (9,3% des cas) dans le G2 et l’hypotension artérielle associée ou non à une tachycardie dans le G1 (19,2%). Il n’a pas été observé d’augmentation de l’importance du saignement postopératoire en rapport avec l’usage des AINS.
| Numéro (Thèse ou Mémoire) : | M1172009 | Président : | ABDERRAHIM AZZOUZI | Directeur : | AHMED EL HIJRI | Juge : | RACHID EL MOUSSAOUI |
ANALGESIE POSTOPERATOIRE EN CHIRURGIE THORACIQUE : PERIDURALE A LA BUPIVACAINE 0.125% VERSUS ASSOCIATION PARECOXIB - NEFOPAM [thèse] / ANIS CHERRADI, Auteur . - 2009. Langues : Français ( fre) Mots-clĂ©s : | ANALGESIE POST-OPERATOIRE CHIRURGIE THORACIQUE PERIDURALE PARECOXIB NEFOPAM | Index. dĂ©cimale : | WA SANTE PUBLIQUE - PROFESSION MEDICALE | RĂ©sumĂ© : | Les douleurs post-opératoires après chirurgie thoracique sont parmi les plus intenses. Ainsi, 20 à 75% des patients ressentent au repos, des douleurs jugées sévères durant 1 à 3 jours.
L’importance de la douleur post-opératoire justifie la mise en œuvre systématique d’une ou de plusieurs techniques analgésiques, dont le choix dépend essentiellement des possibilités de surveillance.
But d’étude :
L’objectif de notre étude est de comparer l’association de Parécoxib et Néfopam à l’analgésie péridurale à la Bupivacaïne 0 ,125% en matière d’efficacité et de tolérance.
Matériel et méthodes :
C’est une étude prospective randomisée réalisée chez les patients, de classe ASA I ou II, opérés pour une chirurgie de résection pulmonaire. Les patients ont été randomisés en deux groupes. Le premier (G1) ayant bénéficié d’une analgésie postopératoire réalisée par la Bupivacaine à 0.125% en perfusion continue à raison de 8ml/h. Le second (G2) a bénéficié d’une analgésie débutée 30 min avant la fin de l’intervention à base de Parécoxib 40 mg toutes les 12 heures et de Néfopam à raison de 120 mg par jour. La surveillance de l’intensité de la douleur, au repos et lors de l’effort de toux, était faite à l’admission des patients, puis une heure, 6 heures, 12 heures, 24 heures et 48 heures après. Les effets collatéraux des deux protocoles ont été recherchés et notés.
Résultats :
58 patients ont été inclus dans l’étude, répartis entre 26 pour le G1 et 32 pour le G2. Aucune différence statistiquement significative n’a été constatée entre les deux groupes quant à l’âge, le sexe, les antécédents pathologiques et la classe ASA.
Concernant la surveillance de l’intensité de la douleur :
- Au repos, une douleur d’intensité élevée (EVA≥6) était plus fréquente à H0 et H1 dans le G1 (p < 0,01 et < 0,05 respectivement). Cependant, après 6 heures, bien que la fréquence soit plus importante dans le G1, la différence n’était pas statiquement significative.
De même, une douleur modérée à intense (EVA ≥ 3) était plus fréquente dans le G1 à H6 (p<0,05). Une douleur faible ou nulle (EVA < 2) était plus notée dans le G2 à H0, H6 et H48 (p<0,001; 0,05 et 0,001 respectivement).
- A la toux, une EVA≥6 était fréquemment retrouvée à l’admission et à H1 dans le G1 (p<0,01 et <0,001 respectivement). Une douleur faible ou absente (EVA< 2) à la toux était plus fréquemment retrouvée dans le G2, en particulier à l’admission et à H48 (p<0,05).
Concernant les effets secondaires, ils étaient représentés par la tachycardie au moment de la perfusion de Néfopam (9,3% des cas) dans le G2 et l’hypotension artérielle associée ou non à une tachycardie dans le G1 (19,2%). Il n’a pas été observé d’augmentation de l’importance du saignement postopératoire en rapport avec l’usage des AINS.
| Numéro (Thèse ou Mémoire) : | M1172009 | Président : | ABDERRAHIM AZZOUZI | Directeur : | AHMED EL HIJRI | Juge : | RACHID EL MOUSSAOUI |
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