Titre : | PALUDISME D’IMPORTATION A L’HOPITAL MILITAIRE D’INSTRUCTION MOHAMMED V DE RABAT : DONNEES EPIDEMIOLOGIQUES (2000 – 2009). | Type de document : | thèse | Auteurs : | Mohammed Adnane EL WARTITI, Auteur | AnnĂ©e de publication : | 2010 | Langues : | Français (fre) | Mots-clĂ©s : | PALUDISME IMPORTE ARMEE PLASMODIUM FALCIPARUM EPIDEMIOLOGIE CHIMIOPROPHYLAXIE. | Index. dĂ©cimale : | WA SANTE PUBLIQUE - PROFESSION MEDICALE | RĂ©sumĂ© : | Le paludisme est la maladie parasitaire la plus fréquente dans le monde. La moitié de la population mondiale y est exposée, et l’incidence est estimée à 250 millions de cas par an.
Chez l’homme, quatre espèces sont à l’origine de cette maladie, dont le Plasmodium falciparum, seule espèce potentiellement mortelle, causant près d’un million de décès annuels.
Au Maroc, depuis la neutralisation du dernier foyer de Plasmodium vivax en 2004, seuls sont enregistrés des cas de paludisme d’importation, provenant dans la majorité des cas d’Afrique subsaharienne.
Dans ce travail prospectif, nous avons examiné les dossiers médicaux de 958 patients pour lesquels le laboratoire de Parasitologie et Mycologie médicales de l’Hôpital Militaire d’Instruction Mohammed V a effectué une recherche de Plasmodium dans le sang du 1er Janvier 2000 au 15 Novembre 2009, dont 15% présentaient un paludisme importé. L’incidence annuelle moyenne est d’à peu près 15 cas par an.
Pour les 145 patients impaludés dont 84% sont marocains, le sex-ratio H/F est de 19,71 et l’âge varie de 6 à 60 ans avec une médiane de 34 ans. Les pays à l’origine de l’infection sont classés en zone 3 dans 92% des cas. La chimioprophylaxie est absente, non adaptée ou mal suivie dans 87% des cas, et la protection physique non appliquée dans 56% des cas. La durée médiane du séjour est de 180 jours, en milieu rural dans 52% des cas, et à but professionnel pour 55% des cas. La 1ère consultation a lieu dans les infirmeries de garnisons dans 59% des cas, et en pratique libérale dans 3% des cas.
Tous les paludéens sont symptomatiques à l’admission, présentant le plus souvent un ou plusieurs des symptômes suivants, qualifiés statistiquement comme facteurs prédictifs des accès palustres, à savoir la fièvre, frissons et sueurs, céphalées et algies diverses, embarras gastriques, anémie et thrombopénie. On distingue 19 accès graves et 3 cas d’un éventuel paludisme viscéral évolutif.
Plasmodium falciparum est à l’origine de la majorité des accès, seul dans 68% des cas et en association avec d’autres espèces plasmodiales dans 10% des cas, et dont le diagnostic est posé pour 97% des cas dans les 3 mois à partir du retour de la zone d’endémie palustre. La densité parasitaire médiane est de 0,5% pour les accès simples, et de 5% pour les accès graves. Les médicaments les plus utilisés pour le traitement sont la méfloquine et la quinine.
Le nombre de contrôles effectués chez les paludéens présente 39% des contrôles exigés.
Les facteurs de risque statistiquement corrélés à l’atteinte plasmodiale (p<0,05) sont le sexe masculin, le jeune âge, la durée prolongée du séjour, la résidence rurale en zone d’endémie palustre et le non respect des mesures prophylactiques.
| Numéro (Thèse ou Mémoire) : | P0422010 | Président : | . WAFAE EL MELLOUKI | Directeur : | BADRE EDDINE. LMIMOUNI | Juge : | JAMAL . LAMSAOURI | Juge : | OMAR . EL MENZHI | Juge : | MBARAK . THELLIER |
PALUDISME D’IMPORTATION A L’HOPITAL MILITAIRE D’INSTRUCTION MOHAMMED V DE RABAT : DONNEES EPIDEMIOLOGIQUES (2000 – 2009). [thèse] / Mohammed Adnane EL WARTITI, Auteur . - 2010. Langues : Français ( fre) Mots-clĂ©s : | PALUDISME IMPORTE ARMEE PLASMODIUM FALCIPARUM EPIDEMIOLOGIE CHIMIOPROPHYLAXIE. | Index. dĂ©cimale : | WA SANTE PUBLIQUE - PROFESSION MEDICALE | RĂ©sumĂ© : | Le paludisme est la maladie parasitaire la plus fréquente dans le monde. La moitié de la population mondiale y est exposée, et l’incidence est estimée à 250 millions de cas par an.
Chez l’homme, quatre espèces sont à l’origine de cette maladie, dont le Plasmodium falciparum, seule espèce potentiellement mortelle, causant près d’un million de décès annuels.
Au Maroc, depuis la neutralisation du dernier foyer de Plasmodium vivax en 2004, seuls sont enregistrés des cas de paludisme d’importation, provenant dans la majorité des cas d’Afrique subsaharienne.
Dans ce travail prospectif, nous avons examiné les dossiers médicaux de 958 patients pour lesquels le laboratoire de Parasitologie et Mycologie médicales de l’Hôpital Militaire d’Instruction Mohammed V a effectué une recherche de Plasmodium dans le sang du 1er Janvier 2000 au 15 Novembre 2009, dont 15% présentaient un paludisme importé. L’incidence annuelle moyenne est d’à peu près 15 cas par an.
Pour les 145 patients impaludés dont 84% sont marocains, le sex-ratio H/F est de 19,71 et l’âge varie de 6 à 60 ans avec une médiane de 34 ans. Les pays à l’origine de l’infection sont classés en zone 3 dans 92% des cas. La chimioprophylaxie est absente, non adaptée ou mal suivie dans 87% des cas, et la protection physique non appliquée dans 56% des cas. La durée médiane du séjour est de 180 jours, en milieu rural dans 52% des cas, et à but professionnel pour 55% des cas. La 1ère consultation a lieu dans les infirmeries de garnisons dans 59% des cas, et en pratique libérale dans 3% des cas.
Tous les paludéens sont symptomatiques à l’admission, présentant le plus souvent un ou plusieurs des symptômes suivants, qualifiés statistiquement comme facteurs prédictifs des accès palustres, à savoir la fièvre, frissons et sueurs, céphalées et algies diverses, embarras gastriques, anémie et thrombopénie. On distingue 19 accès graves et 3 cas d’un éventuel paludisme viscéral évolutif.
Plasmodium falciparum est à l’origine de la majorité des accès, seul dans 68% des cas et en association avec d’autres espèces plasmodiales dans 10% des cas, et dont le diagnostic est posé pour 97% des cas dans les 3 mois à partir du retour de la zone d’endémie palustre. La densité parasitaire médiane est de 0,5% pour les accès simples, et de 5% pour les accès graves. Les médicaments les plus utilisés pour le traitement sont la méfloquine et la quinine.
Le nombre de contrôles effectués chez les paludéens présente 39% des contrôles exigés.
Les facteurs de risque statistiquement corrélés à l’atteinte plasmodiale (p<0,05) sont le sexe masculin, le jeune âge, la durée prolongée du séjour, la résidence rurale en zone d’endémie palustre et le non respect des mesures prophylactiques.
| Numéro (Thèse ou Mémoire) : | P0422010 | Président : | . WAFAE EL MELLOUKI | Directeur : | BADRE EDDINE. LMIMOUNI | Juge : | JAMAL . LAMSAOURI | Juge : | OMAR . EL MENZHI | Juge : | MBARAK . THELLIER |
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