Titre : | ACTUALITES SUR LES TRAITEMENTS DE L’INFECTION PAR LE VIRUS DE L’IMMUNODEFICIENCE HUMAINE | Type de document : | thèse | Auteurs : | SULEIMAN RASHID KHANYARE, Auteur | AnnĂ©e de publication : | 2010 | Langues : | Français (fre) | Mots-clĂ©s : | ANTIRETROVIRAUX STRATEGIES THERAPEUTIQUES SUIVI VIH. | Index. dĂ©cimale : | WA SANTE PUBLIQUE - PROFESSION MEDICALE | RĂ©sumĂ© : | Depuis l’introduction du traitement antirétroviral hautement actif en 1996, la prise en charge des patients infectés par le virus de l’immunodéficience humaine (VIH) a considérablement évolué. En 2010, la thérapeutique anti-VIH comporte plus de 25 molécules antirétrovirales. Ces médicaments ont montré leur capacité à diminuer la morbidité et la mortalité liées à l’infection par le VIH. Cependant, l’efficacité des traitements actuels peut être mise en défaut en raison des difficultés d’adhésion au traitement, de leur toxicité, et de la possibilité d’émergence de virus résistants nécessitant le développement de nouvelles molécules et l’évaluation de nouvelles stratégies d’utilisation.
L’objectif des traitements antirétroviraux est de rendre la charge virale indétectable de façon prolongée afin de permettre une reconstitution immunitaire, d’éviter la sélection de mutants résistants et de prévenir la transmission du virus. On démarre le traitement en fonction du stade clinique de l’infection et du taux de CD4+. Selon les dernières recommandations, les options thérapeutiques à privilégier en première intention sont la combinaison de 2 inhibiteurs nucléosidiques de la transcriptase inverse associés à un inhibiteur non nucléosidique de la transcriptase inverse ou à un inhibiteur de la protéase potentialisé par une faible dose de ritonavir. En cas d’échec, le traitement de 2ème intention devra idéalement comporter au moins 2 molécules actives. L’importance de l’observance du traitement antirétroviral doit être bien expliquée aux patients afin de minimiser l’échec thérapeutique.
Le suivi des patients traités permet de vérifier l’efficacité (grâce à la mesure de la charge virale VIH et des CD4+) et la tolérance (paramètres biochimiques, hématologiques et pharmacologiques) du traitement. Le traitement et la prophylaxie des infections opportunistes et des néoplasies associés à l’infection à VIH demeurent essentiels.
Vu que l’éradication virale ou le développement d’un vaccin anti-VIH ne soient toujours pas d’actualité, la prévention de nouvelles infections et la précocité de la prise en charge par un dépistage mieux ciblé apparaissent être des enjeux prioritaires de la lutte contre le VIH/SIDA.
| Numéro (Thèse ou Mémoire) : | P0952010 | Président : | MIMOUN ZOUHDI | Directeur : | YAHYA CHERRAH | Juge : | ZOUHRA OUZZIF | Juge : | BADREEDDINE LMIMOUNI |
ACTUALITES SUR LES TRAITEMENTS DE L’INFECTION PAR LE VIRUS DE L’IMMUNODEFICIENCE HUMAINE [thèse] / SULEIMAN RASHID KHANYARE, Auteur . - 2010. Langues : Français ( fre) Mots-clĂ©s : | ANTIRETROVIRAUX STRATEGIES THERAPEUTIQUES SUIVI VIH. | Index. dĂ©cimale : | WA SANTE PUBLIQUE - PROFESSION MEDICALE | RĂ©sumĂ© : | Depuis l’introduction du traitement antirétroviral hautement actif en 1996, la prise en charge des patients infectés par le virus de l’immunodéficience humaine (VIH) a considérablement évolué. En 2010, la thérapeutique anti-VIH comporte plus de 25 molécules antirétrovirales. Ces médicaments ont montré leur capacité à diminuer la morbidité et la mortalité liées à l’infection par le VIH. Cependant, l’efficacité des traitements actuels peut être mise en défaut en raison des difficultés d’adhésion au traitement, de leur toxicité, et de la possibilité d’émergence de virus résistants nécessitant le développement de nouvelles molécules et l’évaluation de nouvelles stratégies d’utilisation.
L’objectif des traitements antirétroviraux est de rendre la charge virale indétectable de façon prolongée afin de permettre une reconstitution immunitaire, d’éviter la sélection de mutants résistants et de prévenir la transmission du virus. On démarre le traitement en fonction du stade clinique de l’infection et du taux de CD4+. Selon les dernières recommandations, les options thérapeutiques à privilégier en première intention sont la combinaison de 2 inhibiteurs nucléosidiques de la transcriptase inverse associés à un inhibiteur non nucléosidique de la transcriptase inverse ou à un inhibiteur de la protéase potentialisé par une faible dose de ritonavir. En cas d’échec, le traitement de 2ème intention devra idéalement comporter au moins 2 molécules actives. L’importance de l’observance du traitement antirétroviral doit être bien expliquée aux patients afin de minimiser l’échec thérapeutique.
Le suivi des patients traités permet de vérifier l’efficacité (grâce à la mesure de la charge virale VIH et des CD4+) et la tolérance (paramètres biochimiques, hématologiques et pharmacologiques) du traitement. Le traitement et la prophylaxie des infections opportunistes et des néoplasies associés à l’infection à VIH demeurent essentiels.
Vu que l’éradication virale ou le développement d’un vaccin anti-VIH ne soient toujours pas d’actualité, la prévention de nouvelles infections et la précocité de la prise en charge par un dépistage mieux ciblé apparaissent être des enjeux prioritaires de la lutte contre le VIH/SIDA.
| Numéro (Thèse ou Mémoire) : | P0952010 | Président : | MIMOUN ZOUHDI | Directeur : | YAHYA CHERRAH | Juge : | ZOUHRA OUZZIF | Juge : | BADREEDDINE LMIMOUNI |
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