Titre : | EVOLUTION DE L’ANTIBIORESISTANCE DES BGN FACE AUX C3G AU COURS DES PNA CHEZ L’ENFANT | Type de document : | thèse | Auteurs : | FATIHA BARKATOU, Auteur | AnnĂ©e de publication : | 2010 | Langues : | Français (fre) | Mots-clĂ©s : | ANTIBIORESISTANCE BACILLES GRAM NEGATIF CEPHALOSPORINES DE 3EME GENERATION PYELONEPHRITE AIGUE ENFANT | Index. dĂ©cimale : | WA SANTE PUBLIQUE - PROFESSION MEDICALE | RĂ©sumĂ© : | La pyélonéphrite aigue est l’une des infections bactériennes les plus fréquentes en pédiatrie .Son risque essentiel est la survenue de cicatrices rénales pouvant conduire à long terme à l’hypertension artérielle et à la réduction néphronique évoluant vers une insuffisance rénale chronique puis terminale.
Le traitement curatif de la pyélonéphrite aigue (PNA) dont les bacilles gram négatif (BGN) constituent les germes les plus fréquemment mis en cause, repose sur l’administration des céphalosporines de troisième génération (C3G) en association avec un aminoside au cours du traitement initial parentéral ou seuls lors du traitement peros de relais.Cependant l’émergence et la recrudescence de souches de BGN résistantes aux C3G, par différents mécanismes biochimiques et/ou à déterminisme génétique, représentent un problème majeur de santé publique qui prend de l’ampleur et qui complique la conduite thérapeutique de cette pathologie.
A ce titre, on a entrepris une étude dans le but de déterminer le taux de résistance aux G3G des BGN incriminés dans les PNA de l’enfant, suivre son évolution et essayer de déceler les facteurs de risques susceptibles de favoriser cette antibiorésistance.Il s’agit donc d’une étude rétrospective qui a porté sur 287 cas, elle a été menée sur une période de 3ans de 2007 à 2009.Les dossiers retenus étaient ceux d’enfants âgés de plus d’un mois, hospitalisés au service de P4 à l’hôpital des enfants à Rabat pour PNA confirmée par examen cytobactériologique des urines comportant une leucocyturie significative supérieurs à 104 /ml et une bactériurie supérieure à 105/mm3 avec l’isolement de BGN à l’examen direct.
Notre série comporte 168 filles (58,5%) et 119 garçons (41,5%) avec un sexe ratio de 1,5.les enfants âgés de 1 à 18 mois constituent 65 à 70% de l’ensemble des cas. Il s’agissait d’un premier épisode dans 80% des cas et de PNA survenues sur une uropathie malformative confirmée dans 14 % avec un taux d’administration du traitement prophylactique de l’ordre de 78 %.L’Escherichia coli est impliqué dans 70% des cas .Sa fréquence de résistance aux C3G est de 6%. Le taux moyen par an concernant la résistance globale des BGN face aux C3G est de 10% : taux qui a légèrement diminué de 2007 à 2009 mais qui reste toutefois important.
Cette étude a permis de tracer le profil épidémiologique, bactériologique et pharmacologique de cette antibiorésistance et de délivrer ses facteurs de risque qui incluraient : le sexe masculin (16 garçons chez qui a été isolés dans leurs urines des BGN résistants contre 12 filles) , l’âge inférieur à 18 mois(45,5% de l’ensemble des patients présentant une PNA à germes résistants) .l’implication de ces deux facteurs peut être expliquée par le fait qu’il y a souvent révélation , en absence d’un dépistage anténatal, de l’ uropathie malformative chez le jeune nourrisson ,uropathie qui touche plus fréquemment le garçon.La PNA à répétition présente un risque d’être à germes résistants qui est de l’ordre de 20,6% contre 7% en cas d’un premier épisode.L’existence d’une uropathie malformative confirmée (UMC) comporte un taux de résistance de 27% contre 7,3% en son absence.L’administration de l’antibioprophylaxie constituerait aussi un facteur de risque (8 cas sur 13 de PNA à BGN résistants survenant sur UMC étaient sous antibioprophylaxie) aussi (8 cas sur 12 de PNA à répétition et à BGN résistants recevaient de l’antibioprophylaxie).
De nouvelles études sont clairement nécessaires pour valider ces résultats surtout prospectives, randomisées et multicentriques en explorant chaque facteur isolement. Sans oublier de mettre l’accent sur la nécessité d’une surveillance régulière de cette antibiorésistance et de l’écologie locale pour définir les stratégies thérapeutiques efficaces et appropriées et sur la formation des professionnels de la santé à l’utilisation plus rationnelle des antibiotiques afin de limiter l’émergence et la dissémination de ces souches résistantes.
| Numéro (Thèse ou Mémoire) : | M2042010 | Président : | ABDELALI BENTAHILLA | Directeur : | HASSAN AITOUAMAR | Juge : | BADRESSAOUD BENJELLOUN DAKHAMA | Juge : | THAMI BENOUACHANE |
EVOLUTION DE L’ANTIBIORESISTANCE DES BGN FACE AUX C3G AU COURS DES PNA CHEZ L’ENFANT [thèse] / FATIHA BARKATOU, Auteur . - 2010. Langues : Français ( fre) Mots-clĂ©s : | ANTIBIORESISTANCE BACILLES GRAM NEGATIF CEPHALOSPORINES DE 3EME GENERATION PYELONEPHRITE AIGUE ENFANT | Index. dĂ©cimale : | WA SANTE PUBLIQUE - PROFESSION MEDICALE | RĂ©sumĂ© : | La pyélonéphrite aigue est l’une des infections bactériennes les plus fréquentes en pédiatrie .Son risque essentiel est la survenue de cicatrices rénales pouvant conduire à long terme à l’hypertension artérielle et à la réduction néphronique évoluant vers une insuffisance rénale chronique puis terminale.
Le traitement curatif de la pyélonéphrite aigue (PNA) dont les bacilles gram négatif (BGN) constituent les germes les plus fréquemment mis en cause, repose sur l’administration des céphalosporines de troisième génération (C3G) en association avec un aminoside au cours du traitement initial parentéral ou seuls lors du traitement peros de relais.Cependant l’émergence et la recrudescence de souches de BGN résistantes aux C3G, par différents mécanismes biochimiques et/ou à déterminisme génétique, représentent un problème majeur de santé publique qui prend de l’ampleur et qui complique la conduite thérapeutique de cette pathologie.
A ce titre, on a entrepris une étude dans le but de déterminer le taux de résistance aux G3G des BGN incriminés dans les PNA de l’enfant, suivre son évolution et essayer de déceler les facteurs de risques susceptibles de favoriser cette antibiorésistance.Il s’agit donc d’une étude rétrospective qui a porté sur 287 cas, elle a été menée sur une période de 3ans de 2007 à 2009.Les dossiers retenus étaient ceux d’enfants âgés de plus d’un mois, hospitalisés au service de P4 à l’hôpital des enfants à Rabat pour PNA confirmée par examen cytobactériologique des urines comportant une leucocyturie significative supérieurs à 104 /ml et une bactériurie supérieure à 105/mm3 avec l’isolement de BGN à l’examen direct.
Notre série comporte 168 filles (58,5%) et 119 garçons (41,5%) avec un sexe ratio de 1,5.les enfants âgés de 1 à 18 mois constituent 65 à 70% de l’ensemble des cas. Il s’agissait d’un premier épisode dans 80% des cas et de PNA survenues sur une uropathie malformative confirmée dans 14 % avec un taux d’administration du traitement prophylactique de l’ordre de 78 %.L’Escherichia coli est impliqué dans 70% des cas .Sa fréquence de résistance aux C3G est de 6%. Le taux moyen par an concernant la résistance globale des BGN face aux C3G est de 10% : taux qui a légèrement diminué de 2007 à 2009 mais qui reste toutefois important.
Cette étude a permis de tracer le profil épidémiologique, bactériologique et pharmacologique de cette antibiorésistance et de délivrer ses facteurs de risque qui incluraient : le sexe masculin (16 garçons chez qui a été isolés dans leurs urines des BGN résistants contre 12 filles) , l’âge inférieur à 18 mois(45,5% de l’ensemble des patients présentant une PNA à germes résistants) .l’implication de ces deux facteurs peut être expliquée par le fait qu’il y a souvent révélation , en absence d’un dépistage anténatal, de l’ uropathie malformative chez le jeune nourrisson ,uropathie qui touche plus fréquemment le garçon.La PNA à répétition présente un risque d’être à germes résistants qui est de l’ordre de 20,6% contre 7% en cas d’un premier épisode.L’existence d’une uropathie malformative confirmée (UMC) comporte un taux de résistance de 27% contre 7,3% en son absence.L’administration de l’antibioprophylaxie constituerait aussi un facteur de risque (8 cas sur 13 de PNA à BGN résistants survenant sur UMC étaient sous antibioprophylaxie) aussi (8 cas sur 12 de PNA à répétition et à BGN résistants recevaient de l’antibioprophylaxie).
De nouvelles études sont clairement nécessaires pour valider ces résultats surtout prospectives, randomisées et multicentriques en explorant chaque facteur isolement. Sans oublier de mettre l’accent sur la nécessité d’une surveillance régulière de cette antibiorésistance et de l’écologie locale pour définir les stratégies thérapeutiques efficaces et appropriées et sur la formation des professionnels de la santé à l’utilisation plus rationnelle des antibiotiques afin de limiter l’émergence et la dissémination de ces souches résistantes.
| Numéro (Thèse ou Mémoire) : | M2042010 | Président : | ABDELALI BENTAHILLA | Directeur : | HASSAN AITOUAMAR | Juge : | BADRESSAOUD BENJELLOUN DAKHAMA | Juge : | THAMI BENOUACHANE |
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