Titre : | LeucĂ©mie chronique Ă Ă©osinophiles FIP1L1-PDGRFA | Type de document : | thèse | Auteurs : | MESSAOUDI NEZHA, Auteur | AnnĂ©e de publication : | 2016 | Langues : | Français (fre) | Mots-clĂ©s : | LeucĂ©mie chronic Ă Ă©osinophiles Gène de fusion FIP1L1 PDGRFA Diagnostic Classification. | RĂ©sumĂ© : | L’Organisation Mondiale de la Santé a défini la leucémie chronique à éosinophiles par une prolifération clonale autonome des précurseurs éosinophiles à l’origine d’une augmentation persistante des polynucléaires éosinophiles dans le sang et la moelle osseuse, provoquant des atteintes d'organes par libération de médiateurs toxiques contenus dans les granulations. La détection du transcrit de fusion FIP1L1-PDGFRA qui possède une activité tyrosine kinase est un élément clé du diagnostic et de classification.
Plusieurs classifications ont été proposées, toutefois la découverte de transcrits a permis de reclasser des SHE décrit auparavant sans signification pathologique ou idiopathique. Ainsi on retrouve que le deuxième groupe des néoplasies dans la classification 2008 de l’OMS comporte des néoplasies myéloïdes ou lymphoïdes associées à une éosinophilie et des réarrangements anormaux PDGFRA, PDGFRB,FGFR1.
La LCE F/P+ est une entité rare qui touche en majorité les hommes pour des raisons qui restent inconnues.
La fusion FIP1L1-PDGRFA résulte d’une délétion cryptique interstitielle de 800kb au niveau du chromosome 4. Indétectable sur un caryotype standard, la FISH à sonde tricolore et la RT- PCR sont les deux principales techniques pour identifier cette mutation.
Le diagnostic de la LCE est un diagnostic d’exclusion qui passe obligatoirement par une démarche diagnostique qui vise à éliminer les causes d’éosinophilies secondaires avant de retenir le diagnostic de LCE. C’est la recherche du transcrit FIP1L1-PDGRFA qui confirmera l’entité LCE F/P+.
La présence du gène de fusion FIP1L1 PDGRFA prédit une réponse spectaculaire à l’imatinibmésylate, avec une normalisation rapide des éosinophiles dans le sang périphérique. Cependant la durée dutraitement reste imprécise et une surveillance rapprochée du patient s’impose.
| Numéro (Thèse ou Mémoire) : | M3702016 | Président : | TELLAL.S | Directeur : | MESSAOUDI.N | Juge : | AOUFI.S | Juge : | HADEF.R |
LeucĂ©mie chronique Ă Ă©osinophiles FIP1L1-PDGRFA [thèse] / MESSAOUDI NEZHA, Auteur . - 2016. Langues : Français ( fre) Mots-clĂ©s : | LeucĂ©mie chronic Ă Ă©osinophiles Gène de fusion FIP1L1 PDGRFA Diagnostic Classification. | RĂ©sumĂ© : | L’Organisation Mondiale de la Santé a défini la leucémie chronique à éosinophiles par une prolifération clonale autonome des précurseurs éosinophiles à l’origine d’une augmentation persistante des polynucléaires éosinophiles dans le sang et la moelle osseuse, provoquant des atteintes d'organes par libération de médiateurs toxiques contenus dans les granulations. La détection du transcrit de fusion FIP1L1-PDGFRA qui possède une activité tyrosine kinase est un élément clé du diagnostic et de classification.
Plusieurs classifications ont été proposées, toutefois la découverte de transcrits a permis de reclasser des SHE décrit auparavant sans signification pathologique ou idiopathique. Ainsi on retrouve que le deuxième groupe des néoplasies dans la classification 2008 de l’OMS comporte des néoplasies myéloïdes ou lymphoïdes associées à une éosinophilie et des réarrangements anormaux PDGFRA, PDGFRB,FGFR1.
La LCE F/P+ est une entité rare qui touche en majorité les hommes pour des raisons qui restent inconnues.
La fusion FIP1L1-PDGRFA résulte d’une délétion cryptique interstitielle de 800kb au niveau du chromosome 4. Indétectable sur un caryotype standard, la FISH à sonde tricolore et la RT- PCR sont les deux principales techniques pour identifier cette mutation.
Le diagnostic de la LCE est un diagnostic d’exclusion qui passe obligatoirement par une démarche diagnostique qui vise à éliminer les causes d’éosinophilies secondaires avant de retenir le diagnostic de LCE. C’est la recherche du transcrit FIP1L1-PDGRFA qui confirmera l’entité LCE F/P+.
La présence du gène de fusion FIP1L1 PDGRFA prédit une réponse spectaculaire à l’imatinibmésylate, avec une normalisation rapide des éosinophiles dans le sang périphérique. Cependant la durée dutraitement reste imprécise et une surveillance rapprochée du patient s’impose.
| Numéro (Thèse ou Mémoire) : | M3702016 | Président : | TELLAL.S | Directeur : | MESSAOUDI.N | Juge : | AOUFI.S | Juge : | HADEF.R |
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